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Litige assainissement : le médiateur de l’eau agit gratuitement !

À l’heure actuelle, la majorité des Français ignorent encore leur droit par rapport à la médiation de l’eau. En effet, depuis l’année 2009, le médiateur de l’eau a été mis en place grâce à la détermination de la FP2E. Mais malgré le fait que l’intervention se fasse de manière confidentielle et gratuite, la FP2E reste encore peu sollicitée à ce jour. Nombreux sont ceux qui se trouvent dans une situation de conflit dans le cadre du système d’assainissement, mais la plupart ne connaissent même pas l’existence et la raison d’être de la FP2E.

À retenir :

La FP2E, c’est la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau. Elle regroupe la majorité des sociétés privées exerçant dans le domaine de la gestion des services de l’assainissement et de l’eau. Il faut noter que ces entreprises desservent jusqu’à plus des trois quarts de la population française (donc presque la majorité).

Tout ce qu’il faut savoir sur le médiateur de l’eau 

Ces dernières années, il a été remarqué que l’accord à l’amiable n’est pas toujours mis en avant dans les engagements reliant les collectivités locales aux entreprises. L’existence d’un médiateur est donc d’une grande importance pour limiter les recours en justice qui sont souvent coûteux en termes de temps et d’argent. C’est ce qui a d’ailleurs motivé la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau pour mettre en place le médiateur de l’eau.

Grâce à l’existence de ce médiateur, les relations litigieuses entre la personne physique et le pouvoir public sont devenues plus équilibrées. Il s’agit là en quelque sorte de soutenir et de conseiller l’individu qui se retrouve souvent seul face à une entreprise ou une instance publique de plus haute importance.

En bref, le rôle du médiateur se résume à la proposition de solutions afférentes aux différents conflits mettant en cause les services publics de l’assainissement et de l’eau.

Dans quel genre de situation le médiateur de l’eau peut-il intervenir ?

Nombreuses sont les situations de conflit pour lesquelles le médiateur de l’eau peut faire des interventions. Mais les cas qui se présentent plus souvent sont les suivants :

  • Une contestation des factures d’eau pouvant même aller jusqu’à un refus de paiement.
  • Une surconsommation en eau que les occupants d’un immeuble ne parviennent pas à expliquer.
  • Un souci de régularisation du montant indiqué dans la facture (oubli, retard…)
  • Une surconsommation en eau, éventuellement causée par l’existence d’une fuite dans les conduits.

Qui peut faire appel aux services du médiateur de l’eau ?

Il faut savoir que la principale mission du médiateur de l’eau est de trouver des alternatives amiables aux consommateurs qui se trouvent en situation de conflit avec les adhérents de la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau. Il est donc dans le droit de l’abonné en question de saisir le médiateur s’il est desservi par une entreprise membre de la FP2E.

Il faut vraiment que le particulier soit un abonné d’une entreprise appartenant à la FP2E pour bénéficier du système de médiation.

Quel type de personne ne peut donc pas recourir à la médiation ?

Bien que la plupart des Français soient desservis par des entreprises membres de la FP2E, nombreux sont ceux qui ne sont pas éligibles à la médiation. Ne sont pas admissibles à l’intervention :

  • Ceux qui sont concernés par un conflit qui date de plus de 24 mois, et ce, qu’ils soient ou non desservis par une société membre de la FP2E.
  • Ceux dont la prestation n’est pas menée par des sociétés appartenant à des services d’assainissement et des services d’eau.
  • Ceux qui ne sont pas en conflit avec une instance publique ou une entreprise, mais qui le sont avec leurs copropriétaires, leurs locataires, ou leurs propriétaires.

Quelles sont les conditions à remplir avant de faire appel à un médiateur ?

L’intervention du médiateur de l’eau n’est pas automatique dès qu’une personne y fait appel. Il faut en effet que cette dernière ait épuisé toutes les alternatives de recours internes visant à satisfaire le requérant. Il est aussi essentiel qu’aucune action en justice n’ait été ouverte, sinon le médiateur ne peut pas prendre le dossier en charge.

À savoir : Toute procédure judiciaire interrompt de manière définitive l’intervention du médiateur de l’eau, même si la médiation est déjà très avancée.

Par quel moyen peut-on saisir le médiateur de l’eau ?

  • Pour entrer en contact avec le médiateur de l’eau, il faut lui adresser un courrier contenant toutes les pièces justificatives en photocopie et une lettre décrivant le litige en question.
  • Une réponse sera ensuite envoyée dans les 30 jours suivant l’envoi du courrier, que celle-ci soit négative ou positive.
  • Dans le cas d’une réponse positive, une étude approfondie du dossier est effectuée par le médiateur pour une durée de 90 jours.
  • Après une analyse minutieuse de la situation, un contact direct entre le médiateur de l’eau et la personne concernée est établi de suite.

Quels sont les avantages d’une telle médiation ?

  • Le premier atout de la médiation est le fait qu’elle soit effectuée à titre gratuit. Aucun frais n’est retiré du demandeur quelle que soit l’envergure du conflit et peu importe la région dans laquelle il a lieu.
  • Toutes les informations afférentes à l’intervention sont tenues secrètes. La proposition de solution établie par le médiateur reste également confidentielle.
  • Les deux parties concernées par la médiation peuvent accepter la proposition du médiateur, tout comme elles peuvent la refuser, comme bon leur semble. Quelle que soit la décision qu’elles prennent ensemble, elles sont libres d’agir à leur guise, mais elles sont seulement tenues d’en tenir l’intervenant informé.

Où trouver les informations nécessaires pour contacter le médiateur de l’eau ?

La médiation de l’eau dispose d’un site internet accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Toutes les informations permettant d’entrer en contact direct avec un médiateur y sont fournies.

Nous aussi, nous pouvons vous mettre en contact avec le médiateur si besoin est. Dans tous les cas, vous ne devez pas avoir de souci particulier pour faire appel à la médiation de l’eau.

 

 

Fosse septique bouchée, que faire ?

Pour diverses raisons, la fosse septique peut être bouchée à tout moment. Vous allez reconnaître ce fait par un refoulement, un mauvais écoulement et des mauvaises odeurs. Si tels sont les cas, il est nécessaire et primordial de vider la fosse et de déboucher. Quelques étapes sont nécessaires pour remédier à ce problème. Vous pouvez effectuer le débouchage vous-même ou faire appel à un professionnel agréé pour éviter de faire des dégâts.

Identifier une fosse septique bouchée ?

Une fosse septique bouchée est un problème courant chez les ménages. Pour cela, il est utile de connaître les étapes à suivre pour assurer un débouchage parfait.

La source du bouchage

Tout d’abord, il est nécessaire d’identifier le lieu de bouchage de la fosse septique. Cette étape va en fait déterminer l’ampleur de la tâche à effectuer pour le débouchage. Le lieu de bouchage peut situer dans la canalisation à l’intérieur de votre habitation ou dès fois dans le bac dégraisseur de la fosse. Dans certains cas, le bouchage est situé dans la canalisation de sortie ou de la station de relevage.

La vérification de l’écoulement de l’eau

L’écoulement de l’eau peut être flagrant quand une fosse septique est bouchée. Toutefois, il est nécessaire de découvrir la vraie source du problème. Pour cela il vous suffit de suivre quelques étapes très faciles.

  • Munissez-vous de gants et de masque pour vous protéger
  • Ouvrez les tés du bac dégraisseurs ainsi que les regards
  • Laissez écouler 15 minutes pour que les gaz toxiques puissent s’échapper
  • Ouvrez ensuite l’un après l’autre les lavabos et les éviers
  • Vous pouvez maintenant vérifier l’écoulement d’eau au niveau des équipements de la maison, du bac dégraisseur, de la fosse toutes eau et des pré-filtres.

Notez bien qu’il est indispensable de laisser les enfants trainer sans surveillance dans toute l’habitation durant cette vérification afin d’éviter les accidents.

Identifier le système d’assainissement colmaté

Vous allez identifier simplement le système d’assainissement colmaté sur l’endroit où l’eau ne s’écoule pas.

  • Le problème est situé dans la canalisation de votre maison si l’eau n’arrive pas au premier regard.
  • Vous devez nettoyer le bac à graisse et le vider si l’eau ne s’écoule pas à son niveau.
  • Vérifiez tout de même la pompe de relevage s’il est en panne.

Déboucher une fosse septique

Une fois que vous avez identifié le problème d’écoulement lié à votre fosse septique, préparez-vous pour le débouchage.

  • Si le bouchage est situé dans la canalisation d’arrivée, nettoyez le tuyau à pression.
  • Si le dégrilleur est plein, il est nécessaire de le vider à la main à l’aide de gants.
  • Si la fosse est bouchée par des boues, il est obligatoire de faire appel à des professionnels. Il va procéder à une vidange. Le coût va varier entre 150 à 400 euros.
  • Si le préfiltre situé en sortie de fosse est bouché, nettoyez-le ou changez lapouzzolane. Prévoyez une dépense de 20 à 40 euros.
  • Si lacanalisation de sortie de fosse est bouchée, nettoyez à la main les déchets qui obstruent la canalisation.
  • Si la filière de traitement située après la fosse est bouchée, contactez un expert dans ce domaine. Comptez entre 1000 à 4000 euros pour refaire la filière de traitement.

La vidange d’une fosse septique

La vidange d’une fosse septique est obligatoire à un moment donné. Les travaux doivent uniquement être effectués par un professionnel agréé par le préfet ou par le service public d’assainissement non collectif ou le SPANC.

  • pour les fosses septiques : tous les quatre ans
  • pour les fosses toutes eaux : tous les deux ans.

Entretenir une fosse septique après le débouchage

Après avoir débouché votre fosse septique, il est nécessaire de procéder à un entretien régulier.

Le bac à graisses

Nettoyez le bac à graisse tous les 6 mois et procédez régulièrement à la vérification de la non-obturation de l’installation ou le non-colmatage des canalisations.

Le Regard de bouclage

Vérifier au moins tous les 6 mois le bon état des regards et l’écoulement de l’eau. Inspectez régulièrement le bon écoulement des drains.

Le dispositif d’épuration

  • Contrôlez de la non-obturation des regards.
  • Vérifiez tous les trois mois du bon écoulement.
  • Contrôlez de la bonne répartition des effluents sur les tuyaux.

Nos conseils pour éviter que la fosse septique ne bouche

Pour que votre fosse septique ne soit pas bouchée, il existe quelques règles de base à ne pas manquer.

  • Évitez de verser les filtres à café, les couches jetables, les cheveux, les pansements, les serviettes et les liquides contenant de l’huile dans la fosse septique. Tous ces éléments vont se décomposer lentement et créent le colmatage des drains.
  • Évitez également d’y plonger des produits chimiques polluants comme la peinture, le pesticide, l’essence, l’antigel, l’herbicide et le vernis dans la fosse septique. D’ailleurs, ces éléments sont néfastes pour l’environnement.
  • Tant que vous le pouvez, ne versez jamais de la javel, du chlore et du borax dans la fosse septique, car ils tuent les bactéries qui traitent les matières organiques dans la fosse.

Astuces pour avoir une fosse septique propre

Pour avoir une fosse septique propre et sans odeur, il est nécessaire de prendre l’habitude de la nettoyer régulièrement.

Le nettoyage de la fosse septique interne

Le nettoyage de la partie interne de la fosse septique doit s’effectuer deux fois par semaine. Pour cela, il vous suffit de mélanger de l’eau et du vinaigre blanc. Injecter le mélange dans la fosse septique et laisser agir pendant une heure avant de rincer. Vous verrez qu’au fil du temps la fosse septique va dégager de moins en moins d’odeur.

Le nettoyage externe de la fosse septique

Le nettoyage externe de la fosse septique doit s’effectuer tous les jours. Il suffit de passer une éponge imbibée d’eau savonneuse et de rincer. Si des taches persistent, n’hésitez pas à frotter doucement avec une brosse  à linge et insistez avec de l’eau savonneuse. Une fois la fosse septique propre, vaporisez un parfum spécialement conçu pour l’effet et votre toilette sera propre et parfumée. Côté déco, n’hésitez pas à employer les bougies parfumées.

Entretenir des toilettes sèches

Les toilettes sèches sont des toilettes comme les autres. Leur spécificité est de ne pas disposer de branchement vers une canalisation d’évacuation d’eau. Pour les toilettes sèches, il suffit d’installer un grand bac ou une poubelle pour recueillir les selles et l’urine. Le bac ou la poubelle va être recouvert d’une sciure en bois pour masquer les odeurs. Les toilettes sèches permettent aux ménages d’économiser sur la consommation d’eau.

Entretenir le bac des toilettes sèches

Pour assurer une propreté sans faille dans votre habitation, il est nécessaire d’entretenir le bac ou le sac qui va contenir les selles et l’urine. Pour les sacs, une vidange toutes les semaines ou les deux semaines s’avère utile. Pour les bacs, il est nécessaire le les vider à moitié plein.

Le nettoyage interne

Le nettoyage interne ou la vidange peut s’effectuer selon vos préférences et votre disponibilité : toutes les semaines, toutes les deux semaines ou tous les mois. Il faut prévoir l’endroit où vous allez jeter les selles. Nettoyez ensuite le bac ou la poubelle et vaporisez le contenant avec de l’eau et du vinaigre blanc pour chasser l’odeur.

Le vaporisateur

Le mélange de la vaporisation doit contenir 4/5 d’eau et 2/5 de vinaigre blanc. Il faut laisser agir pendant au moins une trentaine de minutes avant de vider. Rincez ensuite à grande eau votre bac ou votre poubelle. Si après vaporisation il y a encore de traces, frottez votre bac à l’aide d’une brosse. Ce type de mélange va désinfecter naturellement votre bac et va éliminer les plaques de calcaire.

Le nettoyage de l’abattant

Le nettoyage de l’abattant se fait simplement à l’eau de javel et d’une éponge, identique au nettoyage des toilettes classiques.

L’abattant en bois

L’abattant en bois se nettoie également. Ce type de toilette est lasuré, verni ou peint. Vous pouvez le nettoyer à l’éponge également sans abîmer le bois. L’abattant en bois est souvent prisé par les centres de camping.

L’abattant en plastique

L’abattant en plastique a tendance à laisser des petites traces noires. Pour les éliminer, utiliser un tampon vert que vous trouverez dans le commerce. Le tampon vert ne va pas abîmer le film protecteur de l’abattant en plastique. Pour cela, mouillez un tissu avec de l’eau chaude ou une éponge. Frottez légèrement l’abattant, puis rincez au jet d’eau. Laissez simplement sécher à l’air et le tour est joué.

L’abattant en acier

L’abattant en acier est facile à entretenir. Il suffit d’un coup d’éponge et de frotter un peu avec une brosse à linge et c’est propre. De plus l’acier ne retient pas trop les odeurs. Pour les tâches plus marquées, n’ayez pas peur de frotter fort, l’acier est résistant et naturellement solide. Côté design, l’abattant en acier est également le meilleur.

Le rafraîchissement

Le rafraîchissement de l’abattant s’effectue tous les 5 ans pour les toilettes sèches qui sont situées à l’intérieur de la maison. Les toilettes sèches à l’extérieur peuvent être rafraîchies tous les 3 ans.

Quel bac ou quel seau choisir pour ma toilette sèche ?

Le choix du bac ou du seau est important pour les toilettes sèches. Le choix doit être fait bien avant la fabrication de votre toilette par un professionnel agréé. En effet, la hauteur, le diamètre et le volume sont tout aussi importants les uns comme les autres.

La hauteur de la toilette sèche

La hauteur de la toilette sèche est de 40 à 45 cm avec l’abattant, généralement. Lors de l’entretien et du nettoyage, vous n’aurez aucun mal à effectuer des mouvements.

Le diamètre de la toilette sèche

Le diamètre de la toilette sèche doit être supérieur  au diamètre de l’abattant. D’une manière générale, le diamètre est de 26 cm.

Quel volume choisir pour la toilette sèche ?

  • Le volume de la toilette sèche joue un rôle déterminant pour l’hygiène et l’entretien. Il va dépendre en fait de quelques facteurs.
  • Le nombre d’usagers : le nombre de personnes qui va utiliser la toilette sèche est déterminant. Vous êtes deux ? Prenez le bac inférieur à 20 litres. Vous êtes 3 ? Optez pour le bac de 25 litres. Au-delà de 3 personnes, choisissez le bac de 30 à 45 litres. Quel que soit le nombre de personnes,choisissez toujours un bac proportionnel à la famille.
  • L’autonomie du bac de la toilette sèche : généralement, un bac de 15 litres est destiné pour 20 à 30 utilisations. Les bacs de 30 litres sont alors adaptés pour 60 utilisations.

Quelle matière choisir pour le bac de la toilette sèche ?

La matière du bac de la toilette sèche est importante autant pour le nettoyage que pour l’hygiène.

  • Tout d’abord il y a l’acier. Le seul hic c’est le risque de rouille.
  • Il y a également le plastique en PVC. Le risque ici c’est la propagation de l’odeur.
  • L’inox est également disponible. Comme tout le monde le sait, cette matière est à la fois solide, design et facile à nettoyer. Ce qui pourra freiner l’utilisateur est son prix plus élevé que celui des autres bacs pour toilette sèche.
  • Pour un budget plus modéré, nous conseillons le bac en plastique.

Comment chasser la mauvaise odeur ?

La mauvaise odeur est tout à fait normale dans une toilette sèche. Toutefois, il est normal de le chasser et de passer un agréable moment dedans.

  • Utilisez des micro-organismes spécialement sélectionnés pour les toilettes sèches pour que les selles et l’urine soient absorbés au plus vite. N’hésitez pas à verser tous les trois jours de l’eau et du vinaigre dans l’abattant.
  • Dans le commerce, il existe également des sprays et des parfums spécialement dédiés pour les toilettes sèches. N’hésitez pas à l’utiliser après votre passage dans la toilette sèche.
  • Laissez allumer une tige d’allumette dans votre toilette pour chasser l’odeur.
  • Les pots-pourris sont également les bienvenus.
  • Les huiles essentielles vont vous aider à éliminer les mauvaises odeurs dans la toilette sèche. Cette technique est à la fois économique et ajoute une touche de plus à votre décoration d’intérieur.

Ce qu’il faut connaitre sur le drainage périphérique d’une maison

On parle de drainage quand il est question de réseau servant à la collecte et à l’évacuation des eaux du sol. Le dispositif sert en effet de protection contre l’arrivée des eaux pour les parties enfouies des immeubles. Sur un terrain légèrement en pente, le drainage n’est pas très utile à l’aval. Pour un terrain plat par contre, il est essentiel que le drainage ceinture la maison.

De quoi a-t-on besoin pour un système de drainage ?

Il ne peut pas y avoir de drainage sans avoir recours aux drains. Ces derniers sont disponibles en plusieurs versions, mais les plus utilisés sont les drains sous radiers, les drains agricoles, et les drains de stabilisation des pentes. Il est toutefois utile de mentionner que les drains agricoles ne conviennent pas du tout à un usage dédié à l’assainissement. En effet, ce type d’accessoire projette les eaux sur la façade de la maison au lieu de les collecter.

Pour assurer correctement leur fonction, les tuyaux en question doivent être suffisamment robustes et résistants aux chocs. Le choix peut ainsi se faire entre des tuyaux en PVC perforé, des tuyaux en béton poreux, et des tuyaux en terre cuite.

Quels sont les points à prendre en considération avant d’avoir recours au drainage ?

Il est important de préciser que le drainage n’est forcément pas adapté à toutes les situations. Les trois points suivants sont d’abord à observer avant d’entamer les travaux :

  • L’évacuation: est-ce que l’état du terrain permet d’évacuer convenablement les eaux de drainage ?
  • La nappe d’eau: est-il nécessaire d’avoir recours à un cuvelage ? Quelle autre solution peut-on adopter à la suite des études préalablement réalisées par les experts ?
  • L’état du terrain: est-ce qu’on a à faire à un terrain homogène ou hétérogène ? L’adoption du drainage risque-t-elle ou non d’alimenter les veines perméables et donc ruiner toute la construction ?

Il faut aussi s’assurer qu’un dispositif d’évacuation des eaux collectées reste disponible en permanence avant de s’initier au drainage.

Dans quel cas est-il donc possible de recourir au drainage ?

Le drainage peut être effectué quand le terrain en question est pourvu d’une couche superficielle hautement perméable. La décision de réaliser un drain peut aussi se faire lorsque le sol est légèrement perméable en profondeur.

À noter :

Pour quelque raison que ce soit, le relief du terrain ne doit jamais rabattre les eaux périphériques sur l’immeuble. Par la même occasion, il ne doit pas induire la construction dans une cuvette où il n’y a pas de réseau de drainage en périphérie. Si un tel cas se présente, les eaux de ruissellement risquent de se déverser en dessous de la surface puis intégrer le bâtiment à travers les fondations et les murs.

Comment concevoir le réseau lors d’un drainage périphérique ?

Quand on a à faire à des résidences isolées, il faut impérativement que le réseau de drainage se constitue de drains périphériques connectés à un collecteur. Ce réseau doit ainsi être composé d’une fosse de collecte et d’une tranchée d’évacuation des eaux. À part les tuyaux en béton perforé ou poreux, ceux en PVC, ou ceux en erre cuite, le dispositif doit aussi avoir des matériaux filtrants.

Quelles sont les dimensions des composants du réseau de drainage ?

En fonction de la quantité des eaux à évacuer, le diamètre du tuyau peut varier à chaque installation. Quant au diamètre minimal de l’intérieur du drain, celui-ci ne doit pas être en deçà de 100 mm. Une pente entre 3 et 10 mm est par contre obligatoire pour le tuyau, et ce, pour une longueur de 1 m.

Remarque :

La perméabilité du terrain, le relief de celui-ci, ainsi que sa surface totale, peuvent avoir une influence sur la conception globale du drainage. Ces mesures peuvent ainsi faire l’objet de légères modifications.

De quoi la tranchée drainante est-elle composée ?

La tranchée drainante se démarque par la multitude de couches de matériaux dont elle est dotée. Elle est aussi constituée de corps perméables, et chaque couche ne doit, en aucun cas, être entrainée dans les autres qui suivent (selon les indications de « la loi des filtres »).

Une autre constitution de drain peut aussi être adoptée selon les besoins. Il s’agit en effet d’une composition à base de géotextile imputrescible qui sert d’enveloppe pour le remplissage en cailloux se trouvant dans le dispositif. La densité à respecter est ici de 200 grammes par m².

NB : les multiples couches de matériaux constituant la tranchée drainante sont de granulométrie croissante, allant du haut vers le bas.

De quelle manière doit-on positionner les drains ?

En fonction des choix du maître d’œuvre, les drains peuvent être positionnés sur le long des fondations, ou à au moins 2 mètres des murs du bâtiment. L’avantage de les placer à 2 mètres des murs extérieurs, c’est de pouvoir bénéficier de leur protection contre les ruissellements ponctuels. Pour un emplacement près des fondations par contre, un risque d’humidification de ces dernières peut avoir lieu. Évidemment, cela ne peut que causer des désagréments pour la construction et les occupants de la maison.

Pour parfaire le dispositif, il est aussi important de bien placer les regards. En effet, il est toujours recommandé d’avoir les regards positionnés sur la partie haute du drain. Des regards doivent également se trouver à chaque raccordement de deux drains, et surtout à chaque fois qu’il y a changement d’orientation du tuyau.

Peut-on faire soi-même le drainage périphérique de sa maison ?

Compte tenu des objets à manipuler, de tous les critères à respecter, et de l’envergure des travaux, réaliser soi-même le drainage de sa maison peut être une tâche complexe. Afin de limiter les dégâts et éviter ainsi les désagréments de toute sorte, il est toujours plus raisonnable de faire appel à un professionnel de l’assainissement pour s’en charger. Nous pouvons vous mettre en contact avec des spécialistes dans ce domaine au cas où vous en avez besoin.

Dimensionner sa fosse septique, quels sont les points à retenir ?

Plusieurs étapes sont à respecter pour la mise en place d’une fosse septique. Il y a entre autres l’étude préalable au dimensionnement, le creusage, le coffrage, l’aération, et la disposition de la pompe de levage. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la technique de dimensionnement.

Quand il s’agit d’évaluer la dimension idéale d’une fosse septique, c’est le nombre des utilisateurs qu’il faut prendre en compte. Cela n’exclut tout de même pas le fait que d’autres critères soient pris en considération. Une évaluation des mesures en fonction de la surface d’habitation, par exemple, est un élément crucial qui permet d’assurer la validité continue des  grandeurs adoptées même si le titre de propriété est changé.

Quels sont les volumes de référence lors du choix de la fosse septique ?

Quand la taille de la fosse est déterminée par la surface totale de l’habitation, la norme exige un dispositif de 3 m3 pour une maison avec 3 chambres. Ainsi de suite, le volume de la fosse va accroître de 1 m3 quand le nombre des pièces de la maison augmente. Pour une résidence de 4 chambres donc, il faut une fosse de 4 m3.

Si vous pensez mettre en place une fosse septique simple, il faut compter 0,5 m3 pour chaque pièce de la maison. Pour une habitation de 3 chambres par exemple, la fosse doit avoir un volume de 1,5 m3.

Quelles sont les limites quant à ce système de dimensionnement ?

Si la fosse toutes eaux est dimensionnée en fonction du nombre prévu des occupants de la maison, l’évaluation peut être faussée en cas de plusieurs naissances. Le même souci peut également se présenter si la résidence est cédée à une famille beaucoup plus nombreuse.

Pour ce qui est de l’évaluation des dimensions de la fosse par rapport à la surface totale de la maison, celle-ci peut être trompeuse, car la taille d’un bâtiment et le nombre des pièces s’y trouvant ne définissent pas obligatoirement le nombre de personnes à utiliser la fosse.

Pourquoi faut-il adopter un système de dimensionnement correct ?

Dans le cadre de l’assainissement, les installations doivent toujours se faire suivant les normes imposées. Un système de dimensionnement adapté permet en effet un fonctionnement optimisé de la fosse et de l’ensemble du dispositif. Comme les eaux usées doivent y rester un certain temps pour un prétraitement, il est donc indispensable que le volume de la fosse toutes eaux ne soit pas au-deçà de 3 m3. Si la fosse n’est pas dimensionnée comme il se doit, les critères nécessaires à un bon traitement ne seront pas remplis, ce qui peut causer de nombreux désagréments quant à l’usage du dispositif.

À noter :

La hauteur du dispositif doit permettre la conservation d’au moins 1 mètre d’eau à l’intérieur de la fosse.

Dans des cas particuliers, comment évaluer les dimensions de la fosse ?

Pour des cas exceptionnels, il est possible de baser les calculs des dimensions de la fosse par rapport à la capacité d’accueil maximale de la maison. Cette estimation sera ensuite diminuée, dépendamment du taux d’occupation escompté. D’une manière générale, 5 personnes adultes sont l’équivalent de 1 pièce principale. Ce système d’évaluation s’applique surtout dans les ateliers et les bureaux, là où les employés ne sont pas sensés rester 24 h sur 24.

Ce système s’applique aussi dans les établissements hôteliers et les gîtes quand il n’est pas possible de déterminer à l’avance le nombre de personnes allant occuper l’immeuble. Dans des termes plus précis, quand une maison est équipée de plusieurs chambres, mais que les occupants ne sont pas permanents, mais occasionnels, on prévoit généralement un volume de 3 m3 pour 4 à 5 personnes.

  1. B. Une fosse de 3 m3 a une contenance de 3 000 litres.

Qu’en est-il de la législation afférente au dimensionnement de la fosse septique ?

Les prescriptions de la loi du Grenelle 2, relatives aux assainissements non collectifs (ANC) inférieurs ou égaux à 20 équivalents habitants sont précisées dans l’arrêté du 7 mars 2012 (visible dans le Journal officiel n° 0098 du 25 avril 2012). Selon cette loi, « Le dimensionnement de l’installation exprimé en nombre d’équivalents habitants est égal au nombre de pièces principales au sens de l’article R. 111-1-1 du Code de la construction et de l’habitation, à l’exception des cas suivants, pour lesquels une étude particulière doit être réalisée pour justifier les bases de dimensionnement :

  • les établissements recevant du public, pour lesquels le dimensionnement est réalisé sur la base de la capacité d’accueil ;
  • les maisons d’habitation individuelles pour lesquelles le nombre de pièces principales est disproportionné par rapport au nombre d’occupants. »

Remarque :

On entend par « pièces principales » les chambres à coucher et la salle de séjour.

À quel moment faut-il faire appel à un professionnel ?

Toutes les étapes relatives à la mise en place d’une fosse septique nécessitent l’intervention d’un spécialiste. Depuis l’étude du projet jusqu’à la réalisation effective des travaux, il est toujours de rigueur de faire intervenir une personne chevronnée pour que chaque opération soit effectuée suivant les normes.

Quel type de technicien peut se charger du dimensionnement de la fosse ?

Quand il est question d’évaluer les dimensions de la fosse septique, il est recommandé de faire appel à un spécialiste en construction ou un professionnel agréé en assainissement. Ce dernier exerce au sein d’un bureau d’étude, tout comme il peut intervenir à titre indépendant. Vous pouvez donc le contacter directement dès lors que le projet de mise en place de la fosse est à concrétiser

Comment trouver un professionnel fiable pour évaluer les dimensions de la fosse septique ?

Vous avez raison d’avoir des doutes par rapport à la compétence de certains intervenants. C’est justement pour répondre à des besoins comme le vôtre que nous sommes là. Faites-le-nous savoir dès que vous avez l’intention de chercher un spécialiste de la fosse septique. Nous vous mettrons en contact direct avec les plus expérimentés de votre localité le plus rapidement possible.

Bien installer sa fosse septique

Comme tout autre projet afférent à l’assainissement, la mise en place d’une fosse septique ne relève pas des compétences d’un amateur. L’intervention d’un professionnel est toujours de rigueur pour avoir un dispositif qui suit les normes. Les points relatifs à ce type de travaux sont donc détaillés ci-après.

Tout ce qu’il faut savoir sur l’emplacement de la fosse septique 

L’installation d’une fosse septique requiert toute une panoplie de précautions, surtout au niveau de son emplacement. En effet, les critères qui suivent doivent être respectés à la lettre pour éviter aussi bien les fuites que les dysfonctionnements de toute sorte. Voici donc en détail les normes à prendre en compte au moment des travaux :

  • Le lieu d’installation de la fosse septique doit être suffisamment distant de la maison d’habitation. Une distance minimale de 5 mètres est à respecter pour ce faire.
  • Quant aux limites de propriété, celles-ci doivent être éloignées d’au moins 3 mètres de la fosse septique à mettre en place.
  • Dans le cas où des arbustes (ou des arbres) se trouvent à proximité de la résidence, il est essentiel que la fosse soit distante de ces plantations pour un intervalle minimal de 3 mètres (de gauche comme de droite, mais aussi de devant comme de derrière).
  • Une distance d’au moins 35 mètres est à observer entre la fosse septique et les sources d’eau, les puits, ainsi que les captages dédiés à l’alimentation des futurs occupants de la maison (s’il y en a).

Qu’en est-il des critères spécifiques relatifs à l’installation ?

  • Il faut veiller à ce que l’ensemble du dispositif soit installé en dehors des aires de stationnement des véhicules.
  • Il est également impératif que la fosse septique soit localisée hors des zones dédiées à la circulation (humaine ou automobile).
  • Il est formellement interdit d’avoir des plantations en dessus de la fosse, quelle qu’en soit la raison. Seul le gazon y est autorisé.

Quelles sont les formalités à suivre avant la mise en place d’une fosse septique ?

L’installation d’une fosse septique est régie par trois codes en particulier. Ce sont entre autres : le Code de la santé publique, le Code général des collectivités territoriales, ainsi que le Code de la construction et de l’habitat. Toutes les formalités relatives à l’installation et afférentes à ces institutions publiques sont donc à remplir avant d’entamer tous les travaux.

Le dossier à remplir est à retirer auprès de la mairie de la ville où l’installation de la fosse septique va avoir lieu. D’une manière générale, les informations suivantes sont à fournir dans ce document :

  • La nature de l’alimentation en eau potable de l’immeuble (il faut bien préciser s’il s’agit d’une source privée ou d’une source communale).
  • La topographie exacte du terrain où la mise en place va se faire (le terrain est-il en pente, plat, ou accidenté).
  • La capacité détaillée de tous les appareils à utiliser dans le dispositif.
  • La filière adoptée pour la fosse septique (est-il question d’assainissement collectif ou d’assainissement non collectif).
  • Le nombre total des occupants de la maison, ainsi que le nombre des pièces qui s’y trouvent, avec leur surface totale.
  • Le niveau de perméabilité du sol et la nature de celui-ci (à établir sur une profondeur allant de 50 cm à 100 cm)
  • La surface totale de l’emplacement dédié à l’assainissement sur le plan de masse du terrain.

Il est également obligatoire de mentionner dans le dossier si :

  • Le sol est inondable ou non au niveau de l’emplacement du dispositif.
  • La présence d’une nappe d’eau souterraine est justifiée sur le terrain en question.
  • Un schéma directeur d’assainissement existe dans la commune où l’installation va se faire.
  • L’existence ou non d’un captage d’eau potable à proximité du terrain est confirmée.

Comment procéder pour bien dimensionner la fosse septique ?

Il n’y a pas de dimensions fixes quant à la réalisation de la fosse septique. C’est le nombre des utilisateurs qui définit en premier lieu le volume de la fosse en question. Il faut toutefois qu’une évaluation en fonction de la surface d’habitation aussi se fasse pour que l’offre reste continuellement valide (surtout dans le cas où il y a changement de propriétaires, et donc de nombre d’occupants).

Quel est le volume idéal pour une fosse « toutes eaux » ?

Pour que l’installation de la fosse septique puisse se faire dans les normes, voici les dimensions à respecter en fonction du nombre de pièces de la maison :

  • Pour 3 chambres : 3 m3
  • Pour 4 chambres : 4 m3
  • Pour 5 chambres : 5 m3

Il va sans dire que le volume doit être augmenté à raison de 1 m3 au fur et à mesure de l’augmentation de nombre de pièces supplémentaires.

Qu’en est-il du cas d’une fosse septique simple ?

Quand il s’agit d’une fosse septique simple, le volume par pièce n’est pas le même par rapport à une fosse « toutes eaux ». En effet, il faut avoir au moins 1.5 m3 pour une maison de trois pièces. Un rajout de 0.5 m3 est donc à observer pour tout supplément de chambre.

A retenir :

Quand il est question de mise en place d’une fosse septique résidentielle, il est impératif que les dimensions de celle-ci soient toujours conformes à la norme NQ 3680-905.

Quelle personne faut-il contacter pour installer une fosse septique ?

Nombreux sont les spécialistes de l’assainissement et du bâtiment qui peuvent intervenir dans le cadre d’une mise en place de fosse septique. Il est tout de même indispensable de bien repérer celui qui peut répondre au mieux à vos attentes en termes de compétences, de ponctualité, et de vigilance. Si vous avez donc besoin d’aide pour trouver le professionnel qu’il faut, faites-nous confiance. Nous sommes en mesure de vous mettre en contact avec un intervenant chevronné, et ce, quel(le) que soit la région ou le département dans lequel vous vous situez.

Assainissement semi-collectif : pour les hameaux et l’habitat dispersé

On parle d’« assainissement autonome » quand il est question de traitement des eaux usées domestiques d’un lieu d’habitation individuel. Ce type de dispositif est également connu sous le nom d’« assainissement non collectif individuel ». D’un autre côté, il y a l’assainissement collectif, le réseau d’épuration collective qui assure le traitement des effluents d’au moins 2 000 EH. C’est donc entre ces deux types d’assainissement que se situe l’« assainissement semi-collectif ».

À noter : EH = Equivalent-Habitant

Qu’est-ce qu’on entend par « assainissement semi-collectif » ?

Le système d’assainissement semi-collectif est un dispositif visant à traiter les effluents regroupés de quelques habitations. Également appelé « assainissement non collectif regroupé » ou encore « petit collectif », le réseau peut intégrer aussi bien les appartements que les immeubles, les centres commerciaux, et les fabriques. Les hameaux, les sites de camping et les établissements hôteliers peuvent aussi en faire partie.

En gros, ce qui fait la différence de l’assainissement semi-collectif est donc le nombre d’habitants concernés par le dispositif. En effet, ce nombre est largement supérieur à celui d’une résidence individuelle.

L’assainissement semi-collectif : une solution ?

L’adoption du système d’assainissement semi-collectif est effectivement une solution. C’est en effet une alternative pour ceux qui ne sont pas raccordés au réseau public d’assainissement, et qui ne disposent pas des moyens nécessaires pour s’y connecter. Comme il est obligatoire de faire traiter les eaux usées domestiques, il ne reste donc que cette dernière option pour y parvenir.

Qui peut être en charge de la gestion de ce dispositif d’assainissement ?

L’exploitant de ce réseau d’assainissement semi-collectif peut être une société privée ou un groupement de particuliers. Un individu quelconque ou un agent des services techniques peut aussi s’en occuper s’il en a les moyens financiers, techniques, matériels et intellectuels.

Quel est le rôle des communes dans le cadre de l’assainissement ?

Il est dans le devoir de toutes les communes de réaliser un zonage d’assainissement pour mieux identifier l’emplacement du réseau d’assainissement semi-collectif. Cette opération consiste en fait à délimiter les parties de leur territoire où l’assainissement collectif va se faire. C’est aussi une opération visant à marquer les parties nécessaires à l’assainissement non collectif.

Quand les travaux de zonage sont terminés, les communes doivent entamer la construction du réseau de collecte des eaux usées. Par la même occasion, la mise en place d’une station de traitement doit être faite au bénéfice des habitations localisées dans les zones d’assainissement collectif.

Pour ce qui est des habitations localisées dans la zone d’assainissement non collectif ou la zone d’assainissement individuel, c’est à la charge des usagers de se doter eux-mêmes de l’installation qu’il leur faut. Pour être conforme aux normes imposées, le dispositif en question doit être érigé selon l’arrêté du 7 septembre 2009 sur les installations d’assainissement non collectif de moins de 20 équivalents habitants.

Quant à la réalisation d’un système d’assainissement semi-collectif, il est possible de construire un réseau de collecte pour un hameau distant. C’est ce réseau qui va acheminer les eaux usées pour ensuite les déverser sur un site de traitement qui ne prendra en charge que les eaux usées issues du même hameau.

Est-il nécessaire d’avoir une assistance technique pour l’installation d’un assainissement semi-collectif ?

Une assistance est tout à  fait nécessaire pour la réalisation de ce dispositif intermédiaire qu’est l’assainissement semi-collectif. Ce sont les communes elles-mêmes qui se chargent de contacter cet intervenant dès que les travaux de zonage sont entamés. Ce sont donc les SATESE qui assurent le rôle d’assistant pour le projet.

Les SATESE, c’est quoi exactement ?

Les SATESE ou Services d’Assistance Technique aux Stations d’Épuration constituent un appui, une assistance, et un conseiller dans le cadre de la mise en place d’un dispositif d’assainissement semi-collectif. Ils sont représentés dans tous les départements de la France et sont accessibles aux communes rurales ayant un potentiel financier inférieur à 1,3 fois le potentiel financier moyen par habitant.

Remarque :

Les communes rurales en question ne doivent pas avoir plus de 5 000 habitants.

Si pour une raison ou une autre, les SATESE ne sont pas en mesure d’apporter leur assistance technique quant aux projets d’assainissement, les communes peuvent s’appuyer sur le service de police de l’eau se trouvant au niveau de la direction départementale des territoires.

Ce service peut être d’une grande importance pour les communes, car il apporte son soutien dans les décisions afférentes à l’assainissement. Il est par exemple en mesure d’indiquer les niveaux de traitement des eaux usées recommandés en tenant compte des enjeux du milieu de réception sur le plan écologique.

Qui peut s’occuper de la concrétisation du projet d’assainissement semi-collectif ?

On parle de concrétisation du projet quand toutes les formalités administratives et techniques sont remplies et qu’il ne reste plus que la mise en place proprement dite du dispositif d’assainissement.

Il faut savoir que l’installation d’un système d’assainissement n’est pas chose aisée. Il s’agit même d’une opération complexe qu’un non-connaisseur ne peut pas se permettre de réaliser. Faire appel à des ouvriers spécialisés est donc une évidence pour assurer l’ensemble des travaux.

L’intervention d’un bureau d’étude est de rigueur pour déterminer la faisabilité du projet. Des analyses sont faites par les experts à ce stade pour étudier de manière approfondie l’environnement général dans lequel le réseau de collecte va être implanté. C’est à partir du diagnostic de ce bureau que les constructions sont menées.

Pour ce qui est de la mise en place du réseau de collecte, il est indispensable de faire appel à une personne spécialisée en assainissement. Grâce aux compétences dont il dispose, seul ce professionnel est en mesure de concrétiser le projet de manière certaine

Une demande de devis, est-ce nécessaire ?

Un devis détaillé est toujours indispensable avant d’entamer les travaux, surtout quand il est question d’assainissement. C’est le moyen le plus sûr de ne pas avoir de mauvaises surprises au moment de payer les factures des prestataires.

Avec l’évolution actuelle de la technologie, toute demande de devis peut se faire en ligne pour arranger ceux qui ne peuvent pas se déplacer. Si vous avez donc besoin des coordonnées d’un spécialiste en assainissement ou d’un bureau d’étude pour votre projet de mise en place d’un assainissement semi-collectif, nous pouvons vous les fournir.

 

Assainissement non collectif : à préciser sur le permis de construire

Le dossier d’assainissement non collectif doit être joint à la demande du permis de construire pour toute personne désireuse d’ériger un immeuble d’habitation. Cette exigence reste valable quand le projet de construction n’est pas desservi par le réseau collectif des eaux usées.

Le dossier afférent à l’assainissement non collectif : qu’est-ce qu’il contient ?

Quelques documents sont à fournir afin de constituer le dossier à annexer à la demande du permis de construire. Il s’agit entre autres :

  • Du plan cadastral du terrain
  • Du plan de masse et du plan de situation
  • Des pièces justifiant les dimensions des ouvrages
  • Du profil hydraulique (avec une vue longitudinale)
  • D’un descriptif détaillé du dispositif de traitement des rejets
  • D’un plan d’étude de la filière d’assainissement
  • Des critères de choix par rapport au système adopté : la nature du sol, la surface du terrain, le degré de la pente…

Comment se déroule la validation du projet ?

Quand le projet ne fait pas l’objet d’un rejet, il est alors dit « validé ». Mais pour arriver à ce stade de validation, un contrôle minutieux est effectué par le Service Public d’Assainissement Non Collectif ou SPANC. Cette institution se charge en effet de vérifier la conformité des pièces fournies par rapport au dispositif, tout en s’assurant du bon entretien des assainissements non collectifs.

Ce qui se passe à la suite d’une étude approfondie du dossier

Quand les éléments constituant le dossier sont bien analysés, le Service Public d’Assainissement Non Collectif fait part de son avis au demandeur. Il délivre à cet effet un certificat dénommé « attestation de conformité du projet d’installation d’assainissement autonome ». C’est cette attestation qui va alors accompagner la demande de permis de construire.

Un contrôle de conformité est ensuite effectué par le SPANC avant que les techniciens procèdent au remblaiement de l’installation. Cette étape est cruciale afin de confirmer que l’existant correspond bien à ce qui a été dit dans le projet.

Comment va se passer le suivi dans le futur ?

Il faut savoir que le Service Public d’Assainissement Non Collectif effectue un contrôle régulier tous les 4 ans. Lors de ses vérifications, il effectue une évaluation de l’état des infrastructures composant le dispositif et détecte toute éventuelle forme de dysfonctionnement. Il prend surtout en considération l’avancée du vieillissement des installations.

Remarque :

Si vous avez du mal à fournir les pièces exigées dans la liste des documents à fournir, tournez-vous vers le Service Public d’Assainissement Non Collectif de votre communauté. Des agents parfaitement formés y sont à votre entière disposition pour vous appuyer dans toutes vos démarches, que celles-ci soient techniques ou administratives.

Que faire dans le cas d’une extension ?

Il ne faut pas oublier qu’une autorisation de construire est toujours indispensable, même dans le cadre de l’extension d’une maison déjà existante. Dans ce cas, il appartient au propriétaire d’annexer l’attestation de conformité de l’installation à l’ensemble du dossier.

À noter :

Cette procédure est obligatoire pour les bâtiments dont l’extension est accompagnée d’un projet de réhabilitation du dispositif d’assainissement non collectif qui s’y trouve déjà.

Que faire en cas de sous-dimensionnement ?

Il peut arriver qu’à la suite d’une extension de l’immeuble, l’installation d’assainissement devienne sous-dimensionnée. Si un tel cas se présente, le Service Public d’Assainissement Non Collectif procède à un contrôle pour établir un état des lieux. À la suite de ce constat, cette même institution délivre une attestation de non-conformité (d’après la réponse ministérielle du 2 février 2017). Des projets de révision de l’installation doivent être alors entamés.

Le dossier d’assainissement non collectif et la déclaration de travaux, quel lien ?

Tout comme le permis de construire, la déclaration de travaux est une formalité administrative visant à obtenir une autorisation permettant la construction d’une maison. Ces deux éléments ne diffèrent pas seulement l’un de l’autre pas leur appellation, mais aussi par leur mode de fonctionnement.

Qu’est-ce qui caractérise la déclaration de travaux ?

La déclaration de travaux doit être faite pour pouvoir ériger une maison dont la surface de plancher est inférieure à 40 mètres carrés et supérieure à 2 mètres carrés. Il n’est pas nécessaire si les travaux à réaliser ont pour aboutissement de porter la surface totale de l’immeuble en question au-delà de 150 mètres carrés (un permis de construire est exigé dans ce cas).

Comme il s’agit d’une nouvelle construction, il faut donc y joindre le dossier d’assainissement collectif. Il faut en effet procéder de la même manière qu’avec une demande de permis de construire habituelle. Il n’y a que la taille de la construction qui fait la différence.

Quelles sont les entités qui entrent en jeu dans le cadre d’un projet de construction ?

À part l’intervention permanente du Service Public d’Assainissement Non Collectif, des bureaux d’études et des entreprises de construction interviennent également jusqu’à l’aboutissement du projet.

  • Le Service Public d’Assainissement Non Collectif sert en effet de conseiller et de support dans la constitution des documents nécessaires à la demande de permis. D’une manière générale, c’est aussi auprès de cette institution que les particuliers peuvent se procurer des coordonnées permettant de contacter des bureaux d’études ou des entreprises de construction.
  • Quant aux bureaux d’étude, ces derniers ont leur mot à dire dans l’analyse effective de la situation (le terrain, le dispositif d’assainissement, la construction, etc.).
  • Pour ce qui est des entreprises, celles-ci interviennent quand tout a été validé par les bureaux d’étude. Elles se chargent en effet de la réalisation des travaux mentionnés dans la demande d’autorisation. Par la même occasion, ces entreprises s’assurent de la conformité des installations d’assainissement par rapport à la pièce annexée à la demande du permis de construire.

Remarque :

Si jamais vous ne parvenez pas à trouver le bureau d’étude qu’il vous faut auprès du Service Public d’Assainissement Non Collectif, nous pouvons vous fournir les coordonnées de ceux qui sont implantés dans votre communauté. Il en est de même pour ce qui est des entreprises de construction.

 

Assainissement : adopter la fosse toutes eaux ou la phytoépuration ?

Si la fosse septique a toujours fait parler d’elle depuis des siècles, la fosse toutes eaux l’a surpassée progressivement au fil des années. Mais grâce à l’évolution de la technologie, un autre système, beaucoup plus complexe, a vu le jour il y a quelque temps. Il s’agit du système de phytoépuration, un dispositif de traitement des eaux usées que l’on rencontre chez les particuliers.

Un petit rappel sur ce qu’est la fosse « toutes eaux » :

Nombreux sont ceux qui confondent la fosse septique et la fosse toutes eaux. Cette dernière, à la différence de l’autre, permet la collecte et le traitement de toutes les eaux usées provenant de l’usage domestique. Ces eaux comprennent notamment celles issues des toilettes, ainsi que celles en provenance de la salle de bain et de la cuisine.

Quelles sont les spécificités d’une fosse toutes eaux ?

Une fosse toutes eaux se distingue surtout par son installation. Il faut en effet qu’elle soit implantée dans un sol naturel ou dans un sol reconstitué, selon le cas. Il est aussi obligatoire qu’elle soit accompagnée d’un dispositif règlementaire de traitement des eaux.

Ce qu’il faut retenir par rapport à ce dispositif :

Il est essentiel que la fosse toutes eaux soit étanche au niveau de sa cuve. Elle doit aussi avoir un haut niveau de résistance en cas d’écrasement. Pour répondre ainsi à ces critères, il est recommandé d’avoir la norme CE 12566-1 comme référence au moment du choix du matériel.

La technique de phytoépuration, de quoi il est question ?

Dans des termes moins complexes, la phytoépuration est un procédé consistant à faire usage des plantes pour l’assainissement de l’eau. Il s’agit d’exploiter le mécanisme naturel de ces végétaux pour servir d’alternative au dispositif d’assainissement de la fosse toutes eaux.

Qu’est-ce qu’on entend par « filtres implantés » ?

Les filtres implantés ne sont autres que les plantes utilisées dans le cadre de l’assainissement. On les appelle de la sorte, car elles font usage de leurs racines pour assurer l’absorption et la digestion de toutes les charges polluantes.

Quel est le mode de fonctionnement du traitement ?

Dans le cadre d’une phytoépuration, le traitement des eaux usées se subdivise en deux étapes distinctes :

  • Il y a d’abord la phase de pré-traitement :

À ce niveau, il est possible de faire usage d’une fosse toutes eaux pour épurer les eaux usées. À défaut de fosse toutes eaux, le pré-traitement peut se faire via un lit à écoulement vertical. Afin d’optimiser l’épuration des eaux usées, il est vivement recommandé de faire planté des bambous sur le lit en question.

  • Vient ensuite le cycle de traitement :

Le traitement des eaux passe par deux bacs à écoulement horizontal. Dans le premier bac, les végétaux servent d’agent d’absorption des émissions polluantes (d’où l’importance des bambous vu que ces plantes se nourrissent essentiellement de phosphates).

Dans le deuxième bac, par contre, il faut des plantes ornementales, comme celles que l’on rencontre dans les fossés et dans les mares. Ces végétaux semi-aquatiques doivent être assez « gourmands » afin d’assurer de manière impeccable le traitement des eaux usées.

Quels sont les atouts de la technique de phytoépuration ?

De nombreux avantages peuvent être tirés du système de phytoépuration, mais les plus importants sont les suivants :

Au niveau du dispositif :

Il faut rappeler qu’il s’agit ici d’un traitement des eaux usées par des végétaux. Le traitement des phosphates et des nitrates rejetés par ces eaux se fait donc de manière naturelle.

Au niveau du coût :

La technique de phytoépuration peut se faire à un prix relativement bas. Par rapport à une installation classique, ce système permet de faire des économies d’argent considérable, car la majeure partie des travaux peuvent être réalisés par le propriétaire lui-même.

Au niveau de l’hygiène :

Avec la phytoépuration, il est plus facile de contrôler les rejets. Aucune production de boues n’est à prévoir et la fosse ne nécessite pas de vidange, même après plusieurs années d’utilisation (sauf si la phase de prétraitement s’effectue via une fosse toutes eaux).

Existe-t-il des inconvénients par rapport à l’usage de la phytoépuration ?

Quelques désavantages sont à préciser quant à l’adoption de la technique de phytoépuration. Il n’y en a que trois, mais il est tout de même utile de les mentionner.

  • Pour assurer la durabilité du dispositif, celui-ci doit être entretenu très régulièrement. Évidemment, un tel engagement pourrait ne pas convenir à certaines personnes.
  • La chaleur constitue un agent destructeur à l’endroit des bactéries coliformes et des éléments intégrés dans les selles. Il est donc difficile de les dissoudre dans un dispositif de plantations aquatiques ou semi-aquatiques. Un tel processus risque même d’infecter les eaux usées.
  • Dans le cas de toilettes sèches, seules les eaux grises issues des lavages seront traitées.

À quel prix peut-on avoir un dispositif de phytoépuration chez soi ?

La mise en place d’une filière de phytoépuration ne se fait pas à un tarif ferme. Le coût peut en effet varier selon les exigences du propriétaire. Cependant, il faut savoir qu’en général, le prix total des éléments à installer s’élève aux environs de 7 500 euros. Ce montant peut être revu à la hausse ou à la baisse selon les prix sur le marché.

Si vous faites appel aux services d’un bureau d’études spécialisé pour se charger de la mise en place du dispositif de phytoépuration, comptez les frais de prestation en plus du coût susmentionné. Dépendamment de la grille tarifaire de chaque prestataire, le prix total peut atteindre donc les 8 000 ou 9 000 euros.

Comment entrer en contact avec un bureau d’études ?

Nous œuvrons en collaboration avec de nombreux prestataires de service spécialisés en assainissement. Si vous avez besoin d’un professionnel de haut niveau, nos agents sont à votre disposition pour vous aider. En un minimum de temps, nous vous mettrons en contact avec le spécialiste qui pourrait satisfaire toutes vos exigences.

Vider une fosse septique pleine

Vider une fosse septique pleine : toutes les procédures à suivre

Également appelée fosse « toutes eaux », la fosse septique est un dispositif qui se remplit de boue d’une manière tout à fait naturelle. La quantité de cette dernière augmente en effet au fur et à mesure que les années passent. Une opération de vidange est alors impérative dès lors que le niveau de la boue constitue plus de la moitié du volume de la fosse.

Vider une fosse septique, quand le faire et par qui ?

Afin de limiter les dégâts occasionnés par un éventuel débordement de la fosse, la vidange doit être faite au moins tous les quatre ans. Pour une fosse de plus grande taille, celle-ci peut être réalisée tous les cinq ou six ans. À part les dimensions de la fosse, tout dépend également de sa fréquence d’utilisation et du nombre de personnes qui en font usage.

Pour que la vidange puisse être réalisée dans les normes imposées, il est indispensable de faire appel à un professionnel agréé pour s’en occuper. C’est ce qui est d’ailleurs stipulé par la loi, comme quoi l’entretien relatif aux installations d’assainissements collectifs est à la charge du propriétaire de l’immeuble, mais la vidange doit être faite par un spécialiste agréé par le préfet.

Comment savoir qu’une fosse septique doit être vidée ?

Il n’est pas nécessaire de faire de grandes interventions pour connaitre le niveau de la boue à l’intérieur de la fosse. Voici quelques techniques, simples mais efficaces, que vous pouvez adopter :

  1. Prenez une perche ou une tringle.
  2. Enfouissez-la dans la fosse jusqu’à ce que le niveau de la boue soit atteint (vous remarquerez une certaine résistance au moment d’enfoncer le bâton).
  3. Prenez note du niveau obtenu puis comparez celui-ci avec le niveau total de la fosse.
  4. Si la hauteur de la boue dépasse la moitié de la fosse, contactez un vidangeur.

De nombreux autres éléments permettent de reconnaître qu’une fosse septique est pleine. Il n’est pas nécessaire d’avoir un œil d’expert pour savoir qu’une vidange doit être faite. Voici quelques signes qui peuvent indiquer la nécessité d’intervenir :

  • Les canalisations sont bouchées
  • Du papier toilette surgit à la surface de la fosse
  • Des odeurs peu agréables se propagent aux alentours de la fosse

Où et comment trouver un professionnel agréé en charge de la vidange d’une fosse septique ?

Avec l’évolution actuelle de la technologie, il est possible de trouver un professionnel agréé par différentes alternatives. Vous avez donc le choix parmi les propositions suivantes :

  • Vous vous rendez directement à la préfecture de votre département pour obtenir des contacts.
  • Vous vous connectez au site de la préfecture et vous y consultez la liste des professionnels agréés.
  • Vous contactez le Service Public d’Assainissement Non Collectif ou SPANC de la commune où l’immeuble est implanté.

Sachez également que nous travaillons en collaboration avec de nombreux spécialistes expérimentés dans le domaine de l’assainissement, notamment dans la vidange et l’entretien des fosses septiques. N’hésitez donc pas faire appel à nos services pour vous mettre en contact avec le spécialiste le plus chevronné de votre région.

Vider une fosse pleine, en quoi cela consiste-t-il ?

L’opération de vidange d’une fosse consiste à retirer toute la boue qui s’y est entassée durant les travaux d’assainissement des eaux usées.

  • Le déroulement de la vidange d’une fosse pleine :

Le professionnel agréé en charge de l’opération se munit d’un véhicule de pompage, indispensable pour la vidange. Équipé de plusieurs compartiments, ce camion lui permet d’intervenir plus rapidement et en toute sécurité afin de vider la fosse tout en préservant les bactéries. Voici comment le professionnel procède :

  • Dans un premier compartiment, il commence par vider l’eau de la fosse.
  • Il procède ensuite au pompage de la boue et poursuit par l’aspiration des graisses dans le second compartiment.
  • Il effectue un nettoyage à grande eau du réseau de canalisations en utilisant le liquide contenu dans une troisième cuve.
  • Il termine son intervention en remettant dans la fosse l’eau qu’il a pompée au tout début de l’opération.
  1. B. Le professionnel doit veiller à remettre cette eau vidangée afin de garder les bactéries, indispensables au bon fonctionnement de la fosse. C’est un moyen rapide et pratique pour permettre à cette dernière d’être opérationnelle dans l’immédiat. Dans le cas contraire, le propriétaire de l’immeuble sera dans l’obligation de refaire une séance de semence et attendre avant de pouvoir réutiliser la fosse.
  • Combien de temps dure l’intervention du professionnel de la vidange ?

La vidange d’une fosse septique pleine ne nécessite même pas une demi-journée. Si tout se déroule comme prévu et que tout est en règle vis-à-vis de l’équipement de travail, l’opération dure environ une heure et demie.

Pour gagner encore plus de temps, il est possible d’ouvrir les regards de la fosse avant même que le vidangeur soit là. De cette manière, celui-ci commencera tout de suite son travail à son arrivée.

Remarque :

Si vous constatez que le niveau de la boue dans votre bac à graisse a aussi atteint son niveau maximal, n’hésitez pas à demander au professionnel d’en faire la vidange après s’être chargée de votre fosse septique.

Vider une fosse septique à quel prix ?

Le coût d’une vidange est proportionnel au volume de la fosse. D’une manière générale, l’opération se facture à 175 ou 200 euros pour une fosse de 3 mètres cubes. En fonction des départements, ce coût peut être majoré de 30 à 35 euros par mètre cube.

Bon à savoir sur la vidange d’une fosse « toutes eaux » :

Le coût de l’intervention peut faire l’objet d’un surplus si :

  • La personne en charge de l’opération de vidange se trouve à un endroit éloigné de l’immeuble où se situe la fosse à vidanger.
  • L’immeuble est localisé dans un endroit enfoui, et donc difficile d’accès.
  • L’immeuble est implanté dans une zone montagnarde.
  • Les regards de la fosse sont encombrés et ne sont pas accessibles de suite.

Faire une demande de devis, est-ce possible avant la vidange ?

Comme tout autre professionnel dans le domaine de l’assainissement non collectif, le vidangeur peut établir un devis détaillé par rapport à ses prestations. Vous pouvez donc en faire une demande avant de faire appel à ses services. N’oubliez pas, en passant, que la plupart des Services Publics d’Assainissement Non Collectif négocient de très bons prix en collaboration avec les professionnels agréés de l’assainissement. Il vous appartient de faire le choix selon vos exigences et vos possibilités.

Ce qu’il faut savoir sur le certificat de vidange

Le certificat de vidange est un papier que le professionnel remet au propriétaire de l’immeuble une fois son intervention terminée. Il s’agit d’un important document à présenter en cas de :

  • revente de la maison
  • vérification effectuée par le Service Public d’Assainissement Non Collectif

Pour être en bonne et due forme, ce certificat de vidange doit impérativement mentionner :

  • Le nom du propriétaire de l’immeuble
  • Les coordonnées officielles de la société en charge de la vidange
  • La date de réalisation de la vidange
  • La quantité totale des matières prises en charge avec la destination de ces dernières
  • Le type d’installation
  • L’adresse de l’installation
  • Le numéro d’agrément de la société

Si le professionnel que vous avez contacté ne vous fournit pas ce document, il peut s’agir d’un intervenant non agréé par la préfecture de votre département. La qualité de ses prestations peut donc ne pas être fiable.