Plombier Valais – Dépannage et installation dans tout le canton

Plombier Valais : dépannage et installation à Sion, Sierre, Martigny et dans tout le canton

Vous recherchez un plombier en Valais pour un dépannage rapide ou une installation ? Plombier.ch vous met en relation avec des artisans qualifiés disponibles dans toutes les communes valaisannes.

Pourquoi faire appel à un plombier en Valais ?

Les problèmes de plomberie peuvent rapidement devenir critiques : une fuite non traitée, un chauffe-eau en panne ou des canalisations bouchées peuvent causer des dégâts importants. Faire appel à un plombier local en Valais, c’est bénéficier de :

  • Une intervention rapide dans tout le canton
  • Des professionnels fiables et certifiés
  • Un diagnostic clair et un devis transparent
  • Des solutions pour dépannage, installation et rénovation

Nos services de plomberie en Valais

Les équipes partenaires de Plombier.ch interviennent pour tous vos besoins de plomberie :

  • Dépannage urgent 24h/24
  • Détection et réparation de fuites
  • Débouchage de canalisations et toilettes
  • Installation de sanitaires et robinetterie
  • Entretien et remplacement de chauffe-eau
  • Rénovation complète de plomberie

Plombiers dans les principales villes du Valais

Nos services de plomberie en Valais sont disponibles dans toutes les communes :

Un plombier disponible rapidement en Valais

Avec Plombier.ch, bénéficiez d’une intervention rapide à Sion, Sierre, Martigny et dans tout le canton du Valais. Que ce soit pour une urgence ou un projet d’installation, nos partenaires sont prêts à intervenir.

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Plombier Genève : dépannage et installation dans tout le canton

Plombier Genève : dépannage et installation dans tout le canton

Besoin d’un plombier à Genève pour une intervention rapide ? Que ce soit pour une fuite d’eau, un chauffe-eau en panne ou une installation complète, Plombier.ch vous connecte avec des artisans certifiés dans tout le canton de Genève.

Pourquoi faire appel à un plombier à Genève ?

Les urgences de plomberie nécessitent une intervention immédiate pour éviter les dégâts. En contactant un plombier local à Genève, vous bénéficiez de :

  • Un dépannage rapide dans tout le canton
  • Des professionnels qualifiés et fiables
  • Un devis clair et précis avant toute intervention
  • Un accompagnement pour dépannage, installation et rénovation

Services de plomberie disponibles à Genève

Nos partenaires vous accompagnent pour tous vos besoins en plomberie à Genève :

  • Dépannage urgent 24h/24
  • Détection et réparation de fuites
  • Débouchage de canalisations et toilettes
  • Installation de sanitaires et robinetterie
  • Entretien et remplacement de chauffe-eau
  • Rénovation et maintenance de plomberie

Plombiers dans tout le canton de Genève

Nos services de plomberie à Genève sont disponibles dans toutes les communes du canton :

Un plombier disponible rapidement à Genève

Avec Plombier.ch, vous êtes mis en relation avec un professionnel qualifié pour un dépannage immédiat ou une installation complète à Genève et dans ses environs.

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Plombier Vaud : dépannage et installation dans tout le canton

Plombier Vaud : dépannage et installation dans tout le canton

Vous cherchez un plombier dans le canton de Vaud pour un dépannage urgent ou des travaux d’installation ? Découvrez comment Plombier.ch vous met en relation avec des artisans fiables à Lausanne, Nyon, Morges, Vevey, Montreux et dans tout le canton.

Pourquoi contacter un plombier dans le canton de Vaud ?

Les urgences de plomberie n’attendent pas : fuite d’eau, canalisation bouchée, ballon d’eau chaude en panne… Contacter un plombier local dans le canton de Vaud garantit :

  • Une intervention rapide grâce à la proximité
  • Des artisans certifiés et recommandés
  • Un devis clair et transparent avant travaux
  • Une prise en charge complète du dépannage à la rénovation

Nos services de plomberie dans tout le canton de Vaud

Avec Plombier.ch, trouvez facilement un professionnel pour :

  • Dépannage urgent 24h/24
  • Détection et réparation de fuites
  • Débouchage de canalisations et WC
  • Installation de robinetterie et sanitaires
  • Pose et entretien de chauffe-eau
  • Rénovation complète de plomberie

Plombiers disponibles dans toutes les principales villes du canton de Vaud

Nos partenaires plombiers interviennent dans toutes les villes du canton de Vaud, notamment :

Intervention rapide dans tout le canton de Vaud

Que vous soyez à Lausanne, Nyon, Vevey ou dans une commune plus petite, Plombier.ch vous connecte à un plombier disponible immédiatement pour résoudre tous vos problèmes de plomberie.

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Plombier Lausanne : dépannage et installation rapide

Plombier Lausanne : dépannage et installation rapide

Vous cherchez un plombier à Lausanne pour un dépannage urgent ou une installation de plomberie ? Découvrez comment Plombier.ch vous aide à trouver un professionnel fiable rapidement.

Pourquoi faire appel à un plombier à Lausanne ?

À Lausanne, les problèmes de plomberie surviennent souvent sans prévenir : fuite, canalisation bouchée, chauffe-eau en panne… Contacter un plombier local vous permet de bénéficier :

  • D’une intervention rapide 24h/24 et 7j/7
  • D’une expertise locale et d’un diagnostic précis
  • De tarifs transparents sans surprise
  • D’une garantie sur les réparations et installations

Les services de plomberie à Lausanne

Avec Plombier.ch, vous pouvez trouver un artisan qualifié pour :

  • Dépannage urgent et interventions 24h/24
  • Débouchage de canalisations et WC
  • Réparation et détection de fuites
  • Installation de douches, baignoires et éviers
  • Entretien et remplacement de chauffe-eau
  • Rénovation complète de plomberie

Comment trouver un plombier rapidement à Lausanne ?

Pour être sûr de contacter un plombier fiable à Lausanne, il est recommandé d’utiliser un réseau professionnel comme Plombier.ch. Voici nos conseils pour un dépannage efficace :

  1. Appelez un artisan local disponible 7j/7 et 24h/24
  2. Demandez un devis précis avant intervention
  3. Vérifiez les avis clients et recommandations
  4. Privilégiez les plombiers partenaires certifiés

Intervention rapide à Lausanne et alentours

Nos partenaires interviennent à Lausanne et dans les communes voisines comme Renens, Prilly, Crissier, Morges, et Pully. Profitez d’une mise en relation directe avec un professionnel compétent pour tous vos besoins en plomberie.

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Plombier Genève : comment trouver un professionnel rapidement ?

Plombier Genève : comment trouver un professionnel rapidement ?

Vous avez une fuite d’eau ou un problème de plomberie à Genève ? Découvrez nos conseils pour trouver un plombier rapidement et bénéficier d’une intervention fiable grâce à Plombier.ch.

Pourquoi faire appel à un plombier à Genève ?

Genève est une ville dynamique où les demandes de dépannage plomberie sont fréquentes. Faire appel à un plombier local offre plusieurs avantages :

  • Intervention rapide en cas d’urgence, souvent en moins d’une heure
  • Meilleure connaissance des installations locales
  • Économies sur les frais de déplacement
  • Garantie d’un travail conforme aux normes suisses

Quels services propose un plombier à Genève ?

Que vous soyez confronté à une fuite, un chauffe-eau en panne ou un WC bouché, un plombier qualifié à Genève peut intervenir rapidement pour :

  • Dépannage urgent 24h/24
  • Recherche et réparation de fuites
  • Débouchage de canalisations
  • Installation de sanitaires et robinets
  • Entretien de chauffe-eau et chaudières
  • Rénovation complète de plomberie

Comment trouver rapidement un plombier à Genève ?

Pour éviter les mauvaises surprises, il est recommandé de passer par un réseau de plombiers vérifiés comme Plombier.ch. Voici nos conseils pour un dépannage rapide et efficace :

  1. Vérifiez que le plombier est disponible 24h/24 et 7j/7
  2. Demandez un devis clair et détaillé avant intervention
  3. Privilégiez les professionnels locaux pour réduire les délais
  4. Assurez-vous que l’artisan offre une garantie sur les réparations

Besoin d’un plombier à Genève dès maintenant ?

En cas d’urgence, contactez Plombier.ch pour une intervention rapide à Genève et dans les communes voisines comme Meyrin, Carouge ou Vernier. Nos partenaires certifiés interviennent 7j/7 pour tout dépannage ou installation.

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Plombiers en Suisse : Interventions dans les villes secondaires

Plombiers en Suisse : Interventions dans les villes secondaires

Vous recherchez un plombier fiable en Suisse ? En plus des grandes villes comme Genève, Lausanne ou Zurich, notre partenaire Plombier.ch intervient rapidement dans de nombreuses villes secondaires pour tous vos besoins de dépannage, d’installation et d’entretien de plomberie.

Pourquoi choisir un plombier local ?

Contacter un plombier proche de chez vous offre plusieurs avantages : intervention rapide en cas d’urgence, meilleure connaissance des installations locales, et coût d’intervention optimisé grâce à une réduction des déplacements. Que vous soyez confronté à une fuite d’eau, un chauffe-eau en panne ou un débouchage de canalisation, un artisan local est la solution idéale.

Intervention dans les villes secondaires de Suisse

Plombier.ch ne se limite pas aux grandes agglomérations : nous intervenons aussi dans les villes secondaires où trouver un plombier disponible peut parfois être plus compliqué. Voici une sélection de localités desservies :

Services proposés par Plombier.ch

Nos équipes assurent un service complet de plomberie et assainissement :

  • Dépannage urgent 24h/24 et 7j/7
  • Recherche et réparation de fuites d’eau
  • Débouchage et curage de canalisations
  • Installation et remplacement de sanitaires
  • Pose et entretien de chauffe-eau et chaudières
  • Rénovation complète de plomberie et salles de bain

Grâce à notre réseau de plombiers qualifiés, nous intervenons rapidement, même dans les zones où il est parfois difficile de trouver un artisan disponible.

Demandez votre intervention ou devis gratuit

Que vous habitiez à Gland, Savièse ou Le Locle, Plombier.ch est votre partenaire pour tous vos besoins en plomberie. Obtenez un devis gratuit ou planifiez une intervention rapide dès maintenant.

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Tout savoir sur les toilettes sèches

Les toilettes sèches sont une alternative intéressante à plus d’un titre pour l’assainissement des déchets humains journaliers. Installations relativement faciles à mettre en place, les toilettes sèches peuvent contribuer à résorber le problème de défécation à l’air libre (ODF) dans les pays en voie de développement. Elles ont incontestablement une qualité écologique dans la mesure où le sol est régénéré par les rejets  humains au lieu d’en être pollué.

Définition

Une économie d’eau

Les toilettes sèches sont ce qu’on appelle toilettes à compost ou encore toilettes à litière bio maitrisée. Elles sont dites sèches parce qu’elles n’utilisent pas d’eau à la grande différence de la fosse septique où la dépense en eau potable représente de 3 à 12 litres à chaque passage à la selle.

Régénération naturelle du sol

Avec les toilettes sèches, il est possible de récupérer les excréments pour en faire du compost et donc contribuer à la mise en valeur du sol par des moyens écologiques. Elles valorisent ainsi des matières que l’entendement commun considère comme à proscrire car malpropres.

Description

L’aménagement de toilettes sèches ne nécessite pas de gros budget car les pièces principales du dispositif sont :

  • La cuve, constituée par un seau ou tout autre récipient d’une contenance de 30 litres, de préférence en inox ou en galva car plus durable et plus facile d’entretien. Le récipient en plastique a tendance à retenir les odeurs après un certain temps d’utilisation.
  • Un caisson agencé à la forme d’un wc classique, muni d’une lunette, d’un couvercle et éventuellement d’un compartiment supplémentaire pour mettre la sciure, les copeaux et autres matières sèches pour recouvrir à chaque fois la décharge déposée à chaque passage dans le récipient.
  • Un petit local pour abriter le dispositif qu’on aura soin de construire dans un endroit où il sera facile de transporter le récipient rempli vers le bac à compost.

Installation d’assainissement écologique

Le dispositif des toilettes sèches est sans conteste une installation écologique dans la mesure où d’abord, aucun intrant chimique n’est utilisé. Ensuite, la dégradation des matières fécales se fait de manière naturelle.

Les copeaux, la sciure et tout déchet carboné de tout végétal ligneux, en l’occurrence les branchages, les feuilles, les tiges mais aussi la paille, les résidus de tonte, les déchets du jardin sont les principales matières dont la fonction est d’équilibrer l’azote contenu dans les déchets humains, notamment les urines.

Un certain dosage est tout de même de mise car certains matériaux ne se prêtent pas vraiment à la fabrication de compost, tels que la chaux ou le sable. Ce mélange de matières organiques retourne à la terre qui les a produits sous forme de compost.

Les types de toilettes sèches

On distingue les toilettes sèches à séparation dites scandinaves. L’appellation vient sans doute du fait que les pays nordiques ont déjà depuis longtemps adopté les toilettes sèches, à tel point que dans certaines contrées, la commune ne délivre pas de permis de construire si les toilettes sèches ne sont pas prévues.

La séparation peut se situer au niveau de la cuvette où une petite cloison est aménagée pour canaliser l’urine vers l’avant et les fèces vers l’arrière ; ou alors au niveau du fond de la cuvette, c’est-à-dire selon un principe gravitaire et les matières solides sont acheminées par tapis roulant vers le lieu de compostage.

Les toilettes à litière bio-maîtrisée utilisent les matières végétales carbonées comme un épais tapis – d’où le nom de litière – au fond du réceptacle et les dépôts à chaque passage sont recouverts par une ou deux poignées de ces matières végétales. Un début de compostage commence déjà dans la cuve.

Le mode d’emploi des toilettes sèches

Une couche de sciure ou d’un mélange de matières carbonées constitue le fond de la cuve. Après chaque passage, on recouvre la décharge avec le papier de toilette, encore de la sciure ou du mélange susmentionné. Quand le seau est plein, on vide le contenu dans le bac à compost. Pour se conformer aux règles de l’hygiène, le compost ainsi obtenu ne devrait être utilisé qu’après une période de deux ans, de sorte que les germes pathogènes soient complètement détruits.

Les toilettes sèches sont la solution pour ne pas occasionner de nuisance aux voisins car des dispositions réglementaires prévoient les sanctions y afférentes. Ainsi le rejet liquide et la pollution des eaux superficielles ou souterraines sont formellement interdits.

Principes actifs

La déshydratation des excréments permet de séparer l’urine des matières fécales. L’énergie solaire et l’énergie éolienne sont mises à contribution pour chauffer et ventiler. Déshydratés, les excréments peuvent être régulièrement évacués pour une utilisation ultérieure. L’urine, quant à elle, peut aussi être déviée vers un réseau d’eaux usées.

Avantages

Divers avantages peuvent être obtenus avec l’utilisation de toilettes sèches, à savoir :

  • une économie conséquente d’eau qu’on ne déverse plus par dizaine de litres dans la cuve ;
  • le respect du cycle de l’eau, notamment en évitant de souiller les nappes phréatiques ;
  • la constitution d’une ressource naturelle bénéfique pour un espace plus ou moins étendu alentour qui tire profit du retour par la restitution au sol de minéraux essentiels à son équilibre;
  • l’usage des toilettes sèches éviterait à beaucoup de contrées des pays en développement de faire face aux problèmes d’eau potable contaminée par les matières fécales;
  • les déchets sont valorisés avec l’utilisation du compost ;
  • il est alors possible de traiter les eaux ménagères à part.

Inconvénients

Le principal inconvénient à souligner pour les toilettes sèches est le blocage psychologique. Manipuler des déchets considérés comme les plus vils demande une certain degré de prise de conscience quand bien même les principes sacro saints d’environnement et d’écologie sont adoptés par une grande majorité.

Dans le cas des toilettes à séparation, l’inconvénient majeur est la consommation d’énergie pour atténuer la nuisance des odeurs par une ventilation forcée et pour sécher les fèces collectées en utilisant une résistance électrique.

Les toilettes sèches à litières ne peuvent être vraiment fonctionnelles que si l’on dispose d’une certaine surface de terrain pour épandre le compost – par ailleurs impossible en appartement – ainsi, les petites cours ne sont pas indiquées pour ce genre de dispositif.

Tout savoir sur la micro-station d’épuration

La micro-station d’épuration fait partie des dispositifs d’assainissement non collectif et son installation relève des compétences du Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC). Il faut, en effet, passer par ce service pour vérifier la conformité réglementaire du projet d’installation et la conception technique des travaux d’installation. Chaque micro-station doit recevoir l’agrément du ministère de l’Ecologie et du Développement Durable.

Définition d’une micro-station d’épuration                

Assainissement pour protéger l’environnement

La micro-station d’épuration est un dispositif d’assainissement des eaux usées, qui en combine à la fois le prétraitement et le traitement. Fonctionnant sur le principe de la dégradation de la pollution des eaux usées par des micro-organismes, le procédé mis en œuvre par cette installation répond aux soucis de respect de l’environnement.

Les types de micro-station

C’est une solution de traitement des eaux usées qui fonctionne à la manière des stations d’épuration urbaines. Ainsi, deux principes peuvent être appliqués :

  • le procédé à culture libre qu’on appelle aussi à boue activée où les bactéries sont en suspension dans l’eau et dans la boue
  • le procédé à culture fixée: les bactéries sont fixées sur un média, c’est-à-dire un matériau sur lequel les bactéries se fixent, tel que la laine de roche, du plastique ou autre.

Installation

Les différentes étapes de l’installation de la micro-station consistent :

  • au choix de l’emplacement
  • au terrassement et la préparation de la surface où implanter le dispositif
  • à la pose de la micro-station rendue désormais facile avec les unités préassemblées, modulaires et prêtes à l’usage.
  • au branchement avec le système des eaux de la maison
  • au le raccordement électrique.

Vous souhaitez installer une microstation d’épuration ? Nous vous recommandons de demander un devis auprès d’un professionnel expérimenté.

Fonctionnement

Les eaux usées des ménages

Les eaux grises constituent une grande part des effluents rejetés par une habitation. Ce sont les eaux provenant des lavabos, de la douche, lave-linge, etc. A cela s’ajoute les eaux vannes, les eaux provenant des toilettes.

Épuration par boues activées

Le procédé biologique qu’on appelle à boue activée met à contribution les micro-organismes présents dans les eaux usées pour dégrader les matières organiques. N’impliquant pas d’utilisation de produits chimiques, ce traitement est bien moins dangereux pour l’homme et l’environnement naturel.

Pourtant, au départ, ces eaux usées contiennent toutes sortes de matières organiques, azotées et phosphorées, ainsi que des micro-organismes pathogènes qui amènent à l’eutrophisation des eaux accumulées.

Le principe du traitement biologique

Première phase du traitement

Dans la phase du prétraitement, les constituants solides sont séparés des liquides. Le procédé de la décantation se passe dans un premier compartiment. Les matières les plus lourdes se déposent au fond tandis que les plus légères remontent en surface. Cette phase voit ainsi le déroulement d’un certain nombre d’actions :

  • stockage,
  • dégradation anaérobie des matières organiques,
  • décantation des matières en suspension,
  • rétention des éléments flottants,
  • homogénéisation des polluants aussi bien chimiques qu’organiques,
  • hydrolyse des graisses
  • production d’ammonium

Les boues activées en suspension effectuent un premier traitement d’épuration et on entre dans la seconde phase du traitement avec le compartiment qu’on appelle « réacteur biologique ».

Deuxième phase du traitement

Dans le bassin de réaction, on fait alterner les périodes d’aérobie, c’est-à-dire un apport d’oxygène, et les périodes d’anoxie, c’est-à-dire que les bactéries sont privées d’oxygène.  La réaction à cette impulsion est que ces bactéries alternent, elles aussi, la digestion des matières organiques et la réduction des nitrates et des nitrites. La voie aérobie permet une dégradation rapide de la matière organique.

On arrive alors à la phase de pré-clarification où les boues restantes produites par les matières organiques dégradées sont séparées et décantées au fond de la cuve puis renvoyées dans le réacteur biologique. L’eau, quant à elle, passe dans le dernier compartiment de clarification.

Troisième phase du traitement

La dernière phase, la clarification, permet de séparer les boues légères persistantes et l’eau épurée. Le traitement bio permet de rejeter les eaux traitées dans le milieu naturel, déversées dans les canaux ou irriguant le jardin.

Avantages

  • Le premier avantage notable de la micro-station est l’absence d’odeur car il n’y a pas de fermentation prolongée.
  • Elle est compacte et de dimensions réduites car elle fait moins de 10 m². Son installation est simple et ne demande pas beaucoup de temps.
  • Toutes les phases du prétraitement et du traitement sont faites à l’intérieur d’un seul et unique dispositif étanche.
  • Sa durée de vie est en moyenne de 20 ans.

Inconvénients

  • Une micro-station ne peut pas fonctionner par intermittence. Elle est sensible aux variations de charges, c’est-à-dire aux changements de volume d’eaux usées à traiter. Ainsi le retour de vacances des occupants de la maison peut être une période de remise en état problématique des bactéries qui peuvent ne pas résister à une longue absence d’apport en eaux usées.
  • Pour qu’elle donne son plein rendement, son entretien nécessite l’intervention régulière du revendeur, ce qui pose un problème de disponibilité et de coût à la fois.
  • Son fonctionnement nécessite une alimentation électrique, ce qui pose problème dans les zones éloignées du réseau électrique.
  • Elle émet un bruit faible mais continu et l’utilisation d’un groupe électrogène risque d’en amplifier l’impact.
  • Il faut la vidanger quand la boue atteint une certaine quantité, généralement 30% du volume des eaux usées contenues dans le dispositif.

Les améliorations apportées dans les nouvelles micro-stations

Un matériel en progrès

Les cuves des micro-stations peuvent être en béton, en polyéthylène ou en polyuréthane. Outre le fait que le dispositif est compact et complètement enfoui, la micro-station peut désormais traiter un minimum de 3000L alors que les fréquences de vidange ont été considérablement réduites.

Pour les micro-stations à culture fixée, il n’est plus besoin, pour certaines marques, de remplacer le média qui a été conçu non biodégradable. Le plus que cette innovation entraîne est l’élimination sans interruption des détritus et des bactéries nocives. De plus, la nouvelle génération de micro-station a une très faible consommation électrique.

Les limites de la mictro-station

Il faut souligner que tout comme pour la fosse septique, les micro-stations ne sont pas conçues pour recevoir les eaux pluviales ; celles-ci peuvent, en effet, perturber le fonctionnement du dispositif mis en place.

Pour toute question, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous.

Lagunage eaux usées

Dans une optique d’assainissement écologique, le traitement des eaux usées peut passer par une diversité de procédés. Un des principaux recours porte sur le lagunage des eaux usées, mais certains dispositifs à filtre sont également très prisés de nos jours. Il y a entre autres le filtre à sable, le filtre à coco, le filtre planté, le bambou d’assainissement, ou encore le principe des toilettes sèches.

Le lagunage se réalise à partir du principe de l’épuration par microphyte des eaux usées. Il s’agit en effet d’une solution biologique consistant à faire usage d’acteurs végétaux comme des algues et des plantes aquatiques de taille réduite pour assurer le traitement.

Remarque :

On dit qu’un dispositif est écologique lorsque sa présence empêche l’infiltration des eaux grises dans les eaux souterraines.

Quelles sont les dimensions idéales pour un bon lagunage ?

Pour un lagunage correct, la fabrication de bassins est indispensable. Il faut donc 3 réceptacles au minimum avec une profondeur de 100 à 120 cm chacun.

Le premier bassin doit toujours être plus grand que les suivants. Il faut alors compter dans les 6 mètres carrés par utilisateur lors de l’agencement.

Pour les bassins restants, une surface minimale de 3 mètres carrés par habitant est exigée.

Quelles sont les variétés de lagunes existantes ?

Les différentes déclinaisons de la lagune se distinguent par le type de plantes utilisé. Il y a donc la lagune à microphytes et la lagune à macrophytes.

  • La version à macrophytes :

Fonctionnant de la même manière que la filière « filtres plantés », la lagune à macrophytes fait intervenir des plantes de grande taille pour l’assainissement. Celle-ci s’adapte au système d’assainissement non collectif et peut ainsi convenir à un usage domestique.

  • La variété à microphytes :

C’est une déclinaison de la lagune qui fait usage de petites plantes pour l’épuration des eaux usées. Les algues et le phytoplancton sont alors mis en avant pour assurer le bon fonctionnement du dispositif en général. Grâce à la présence de ces végétaux, il n’est plus nécessaire de faire installer une fosse toutes eaux. Cette filière est plutôt dédiée au système d’assainissement semi-collectif.

De quelle manière le lagunage des eaux grises se déroule-t-il ?

Le processus de lagunage des eaux grises ou usées est constitué de cinq étapes principales. Ces phases se succèdent comme suit au sein d’un même dispositif :

  • De bassin en bassin, les eaux usées s’écoulent par gravitation au fur et à mesure de leur arrivée.
  • Avec les nutriments dont ils sont garnis, les effluents se chargent du développement des algues vertes
  • Ces végétaux procèdent progressivement à la libération de l’oxygène dans l’eau de la surface (par un phénomène de photosynthèse)
  • Les bactéries aérobies se nourrissent de l’oxygène y étant libéré pour assurer l’oxydation de la matière organique
  • La matière s’assainit et se décompose grâce aux bactéries anaérobies dans le dispositif

NB :

Aérobie : qui nécessite de l’oxygène pour rester en vie

Anaérobie : qui peut se développer convenablement dans un milieu sans oxygène

Le système de lagunage des eaux usées, quels en sont les avantages ?

Les avantages sont nombreux dans le cadre du lagunage des eaux usées. Que ce soit au niveau du coût, de l’installation, ou de l’utilisation, ce système d’assainissement présente des atouts innombrables au bénéfice des usagers. Voici en détail les principaux avantages offerts par ce type de dispositif :

  • La technique de lagunage est simple et donc peu onéreuse
  • Elle convient aussi bien aux grands terrains de camping qu’aux petites collectivités
  • Le dispositif peut être durable jusqu’à plus de 20 ans si les bassins sont bien étanches
  • Les nuisances auditives n’ont aucune chance de dominer la résidence
  • Les risques sanitaires sont nettement moindres par rapport à d’autres types de dispositif d’assainissement

Existe-t-il des contraintes quant à l’adoption du lagunage des eaux usées ?

Les contraintes existent, oui, mais celles-ci sont moindres si l’on tient compte de tous les avantages afférents à l’utilisation du système de lagunage. Les éléments suivants sont alors à prendre en considération dès que le projet vous vient en tête :

  • Il faut souvent des surfaces de terrain importantes pour le lagunage
  • Plusieurs bassins sont nécessaires pour un fonctionnement optimal du dispositif
  • Des digues relativement larges (au moins de 4 m) sont à prévoir pour permettre un entretien du système par un véhicule
  • Les bassins doivent être rectangles de préférence pour assurer pleinement leur fonction (3 m * 1 m)

Qu’en est-il des entretiens à apporter à l’ensemble du dispositif ?

Comme pour tout système d’assainissement collectif ou individuel, des tâches d’entretien sont à apporter régulièrement pour assurer la pérennité de l’installation. À part les séances de nettoyage classiques, voici une liste des  interventions à prévoir :

  • Sur les digues : la végétation doit faire l’objet d’un fauchage tous les 4 mois.
  • Dans les bassins : les boues doivent être retirées tous les 5 ou 10 ans (en fonction de la taille des réceptacles)
  • Sur tout le dispositif : des séances de dératisation sont à prévoir régulièrement pour lutter contre l’invasion des rongeurs
  • S’agissant d’un système d’assainissement écologique, le lagunage n’est donc pas agréé. Pour cette raison, son adoption nécessite une autorisation spécifique émanant des autorités locales compétentes.

Astuces :

  • Les boues retirées du fond des bassins peuvent être réutilisées comme des agents fertilisants sur des surfaces d’épandage.
  • Pensez à concevoir un îlot à canards dans le troisième bassin. C’est une méthode efficace pour limiter l’envahissement du dispositif par des lentilles d’eau. Les canards se nourrissent en effet de ces végétaux sans la moindre modération.

Quel dispositif d’assainissement pour le lagunage des eaux usées ?

Il faut savoir que le système de lagunage implique l’usage de surfaces importantes (entre 10 et 20 mètres carrés par équivalent-habitant). À cet effet, les nuisances olfactives sont importantes et surtout permanentes, sans oublier la présence des moustiques et des larves en toutes saisons. Pour toutes ces raisons, ce système est strictement déconseillé dans le cadre d’un assainissement individuel. Il est par contre très pratique pour un assainissement semi-collectif.

Assainissement des eaux usées : comment faire le bon choix ?

Les dispositifs d’assainissement individuel sont disponibles en plusieurs déclinaisons. Il faut savoir, cependant, que la configuration de la parcelle est l’élément déterminant du choix du système le plus adapté. A cet effet, une étude de sol doit être effectuée pour choisir la filière de traitement idéale. Bien évidemment, trouver un bureau d’études spécialisé est recommandé pour s’en charger.

D’autres éléments sont également pris en compte dans le choix d’une filière adaptée à la résidence en question. Que ce soit pour une filière traditionnelle ou une filière agréée, l’état du terrain, le coût, et le fonctionnement du dispositif adopté sont aussi des critères qui peuvent impacter le choix des propriétaires.

 Note :

Peu importe le choix adopté, celui-ci doit toujours faire l’objet d’une validation de la part du SPANC.

Assainissement des eaux usées : ce qu’il faut savoir avant d’entamer les travaux

Il est nécessaire de connaitre toutes les possibilités par rapport à l’habitation avant d’opter pour un dispositif d’assainissement en particulier. Les éléments suivants doivent ainsi être déterminés au préalable :

  • La surface de terrain disponible pour l’installation : certaines installations sont beaucoup plus encombrantes, tandis que d’autres sont plus compactes.
  • Le degré de la pente du terrain (topographie) : permet de savoir s’il faut un tertre ou une pompe de relevage.
  • Le nombre total des pièces de la maison (à préciser avec leurs usages respectifs) : élément important pour bien dimensionner les installations.
  • Le type de sol en question : quel est son niveau de perméabilité ? Est-il possible d’y faire un traitement et une évacuation des eaux usées ?
  • Les contraintes relatives au terrain : vérifier la présence de puits et d’arbres dans les environs.

Il est à noter qu’une certaine distance doit être respectée entre le dispositif d’assainissement et les éléments se trouvant autour. En voici les détails :

  • Distance par rapport à un captage d’eau potable : 35 m
  • Distance par rapport à un puits (peu importe la profondeur) : 35 m
  • Distance par rapport aux limites des propriétés voisines : 3 m
  • Distance par rapport aux arbres et arbustes : 3 m
  • Distance par rapport à l’habitation : 5 m

Remarque :

C’est le dispositif d’assainissement qui doit se trouver éloigné de la maison. Le bac à graisse, obligatoirement, doit être placé tout près de l’habitation.

Quels sont les critères de choix dans le cadre d’un système d’assainissement ?

Après avoir déterminé les éléments précédemment cités, il est déjà possible de faire une présélection parmi les systèmes d’assainissement disponibles. Il reste alors les facteurs suivants pour fixer définitivement le choix sur le dispositif désiré :

  • Le coût en général (prix d’achat des matériaux, coût total de la main d’œuvre, coûts relatifs à l’entretien, …)
  • Le système de maintenance du dispositif
  • Les possibilités de financement du projet (il y en a quelques uns qui sont accessibles grâce au prêt à taux zéro)
  • L’intégration de l’installation dans l’ensemble du paysage (certains systèmes prennent moins de place que d’autres)
  • La préférence entre un dispositif plus industriel et une installation autonome

Baser le choix sur les procédés d’assainissement, c’est aussi possible !

Pour comparer de manière claire et concise les procédés d’assainissement existants, le tableau suivant est fourni à titre indicatif :

Dispositifs Fonction Production de boues Entretien à faire
Fosse toutes eaux Prétraitement Élevée Vidange (tous les 4 ans)
Fosse septique Prétraitement Élevée Vidange (tous les 4 ans)
Micro-station d’épuration Prétraitement et traitement Élevée Vidange annuelle
Bambou d’assainissement Traitement partiel Élevée Coupage des bambous (tous les 4 ans)
Lagunage eaux usées Traitement partiel Moyenne
  • Faucardage annuel (coupe des tiges)
  • Curage (5 à 10 ans)
  • Nettoyage hebdomadaire
Filtres plantés Prétraitement et traitement Faible
  • Désherbage (tous les 12 mois)
  • Retrait des boues (tous les 10 ans)
  • Faucardage (tous les 12 mois)
Toilettes sèches Traitement des eaux-vannes Faible
  • Vidange (tous les 3 jours)
  • Nettoyage régulier des réceptacles
Filtre à coco Traitement partiel Faible Vidange (tous les 10 ans)
Filtre à sable Traitement Faible Aucun
Lit d’épandage Traitement Faible Aucun

Dans le tableau qui suit, vous trouverez tous les avantages offerts par chaque type de dispositif, ainsi que les inconvénients que vous pourrez rencontrer par rapport à leur usage :

Dispositif Avantages Inconvénients
Fosse et filtre à sable
  • Toutes capacités.
  • Simple de fonctionnement
  • Surface moyenne obligatoire > 40 m².
  • Peut s’obstruer si mal entretenu
Fosse et filtre zéolithe
  • Importante densité
  • Installation limitée pour 5 pièces principales.
  • Coût élevé du renouvellement du filtre.
Fosse et filtre compact
  • Surface compacte inférieure à 20 m²
  •  Coût élevé du renouvellement du filtre.
Massif/filtre planté
  • Peut faire traitement et prétraitement à la fois
  • Peut s’apparier avec des toilettes sèches.
  • Ne produit pas de boues
  • Ne nécessite que très peu de vidange
  • Surface moyenne.
  • Nécessite un entretien régulier
Micro-station (à culture libre ou fixée)
  • Surface compacte inférieure à 10 m².
  • Longévité garantie
  • Dispositif unique pour le traitement et le prétraitement
  • Forte consommation électrique.
  • Beaucoup de bruits à cause du système électrique
  • Maintenance compliquée, vidanges fréquentes.
  • Coût hyper élevé
  • Pas éligible à l’éco prêt
Toilettes sèches (avec filière pour eaux ménagères)
  • Possibilité de se coupler avec un filtre planté.
  • Nécessitent une grande surface d’épandage.
  • Doivent être assemblées avec un dispositif de traitement des eaux ménagères.

NB :

Il est toujours indispensable de se renseigner auprès du SPANC pour connaitre les dispositifs interdits, ceux autorisés, et ceux soumis à agrément. Les recommandations des filières agréées sont également consultables afin de connaitre le type de dispositif adapté à l’emplacement.

Les conditions d’entretien : aussi importants que les types de dispositifs

L’entretien est un élément à ne pas prendre à la légère avant de choisir un dispositif d’assainissement. Il faut donc connaitre :

  • La quantité de boue produite par le dispositif (pour savoir la fréquence des vidanges à effectuer)
  • L’autonomie du système (pour prévoir à l’avance l’entretien du moteur)
  • La durée de vie du dispositif (certains peuvent nécessiter des travaux de rénovation importants)