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Assainissement individuel : le contrôle d’entretien et de maintenance

Pour s’assurer qu’il respecte bien les règles et les normes en vigueur, le SPANC soumet tout dispositif d’assainissement individuel à une batterie de contrôle visant à garantir sa pérennité, mais aussi à assurer la santé et la sécurité de l’environnement.

Selon les recommandations du SPANC, le contrôle d’entretien et de maintenance doit être fait au plus tard tous les dix ans.

Questions pratiques sur le contrôle d’entretien et de maintenance

Le contrôle est-il obligatoire ?

Le contrôle d’entretien de maintenance, au même titre que les autres contrôles exigés par SPANC, est obligatoire. Il doit avoir lieu au moins tous les dix ans, cependant, le SPANC se réserve le droit de le demander quand il le veut, et au moment où il le veut.

Le contrôle doit être réalisé par qui ?

Comme tous les contrôles exigés par le SPANC, celui dédié à l’entretien et à la maintenance est également réalisé par le SPANC lui-même.

Quel objectif pour le contrôle d’entretien et de maintenance ?

Le contrôle d’entretien et de maintenance a pour but de s’assurer que le dispositif est bien entretenu, qu’il n’est pas endommagé et qu’aucun équipement n’a besoin d’être changé. Il doit avoir lieu tous les dix ans, sauf avis du SPANC.

Quels sont les autres contrôles exigés par le SPANC ?

En matière d’assainissement non collectif, le SPANC exige 4 contrôles obligatoires qu’il réalise lui-même :

  • Le contrôle de conception a pour but de vérifier si la mise en place prévue pour le dispositif d’assainissement est bien conforme aux normes exigées. Il doit avoir lieu avant le début des travaux, une fois que la demande de réhabilitation ou le permis de construire a été déposé.
  • Le contrôle d’exécution a, comme son nom l’indique, pour but de contrôler le déroulement des travaux, afin de s’assurer que le chantier suit bien le plan de conception énoncée et validée lors du contrôle de conception. Il doit avoir lieu au début des travaux, mais des contrôles peuvent également être prévus pendant le chantier.

Contrôle d’entretien et de maintenance : le diagnostic

Le contrôle d’entretien et de maintenance se fait en deux étapes :

  • Le diagnostic
  • Le contrôle

Comment se passe le diagnostic ?

Avant de procéder au contrôle d’un système d’assainissement non collectif, le SPANC procède toujours à une visite de reconnaissance au préalable. Cette visite est plus communément appelée : le contrôle de diagnostic.

Le contrôle de diagnostic permet de constater l’existence du système et de relever les documents relatifs au plan de l’installation. Il doit avoir lieu avant toute vente, avant un contrôle ou systématiquement, tous les trois ans.

Le diagnostic est réalisé par un technicien spécialisé, envoyé par le SPANC. Ce dernier aura pour rôle :

  • De constater l’existence du système d’assainissement individuel ;
  • De relever toutes les informations (documents, plans…) qui permettent de comprendre le plan du dispositif, d’en identifier tous les éléments que le composent, et de le contrôler par la suite ;
  • De noter tout ce qui n’est pas conforme aux normes et aux règlementations, ainsi que tout ce qui peut représenter un risque pour la santé ou pour l’environnement dans la grille de notation fournie par la commune.

Quels sont les documents nécessaires au diagnostic ?

Au moment du diagnostic, le technicien en visite aura besoin de tous les éléments qui lui permettra de s’assurer que tout fonctionne bien, que le système est bien entretenu, que le vidange a bien été fait…

Pour sa venue par conséquent, veuillez à ce que les documents suivants soient prêts :

  • Plans du système d’assainissement individuel
  • Documents justifiant la dernière vidange
  • Factures relatifs à l’entretien du dispositif

Veuillez également à ce que les regards soient déjà ouverts à l’arrivée du responsable du contrôle.

Que se passe-t-il à la fin du diagnostic ?

Une fois le diagnostic terminé, le technicien va émettre un compte-rendu dans lequel il évaluera le risque que votre système représente pour la santé et l’environnement.

Ce risque est classé en trois niveaux :

  • Risque faible, ce qui signifie que votre système respecte bien les normes et qu’il ne représente aucun danger pour l’entourage.
  • Risque fort, ce qui veut dire que votre système représente un danger pour l’entourage, et ce, parce qu’il favorise la pollution de l’environnement, ou parce qu’il peut représenter des problèmes sanitaires.
  • Risque important, ce qui veut dire que votre système ne respecte pas les normes, car il n’est pas bien entretenu ou que ses composants sont incomplets.

Contrôle d’entretien et de maintenance : le contrôle périodique

Le contrôle périodique consiste pour le technicien envoyé par le SPANC à vérifier si l’installation constatée lors du diagnostic fonctionne toujours très bien et est bien entretenue.

Il s’assure notamment que :

  • Les dispositifs de ventilation remplissent correctement leur rôle
  • Les dispositifs de dégraissage fonctionnement normalement
  • Les effluents s’écoulent bel et bien et sans difficulté dans le champ d’épandage
  • Les boues s’accumulent constamment dans la fosse toutes eaux

Il vérifie également que :

  • L’intervalle de temps entre chaque vidange de la fosse est bien respecté, à savoir tous les quatre ans.
  • Le contrôle de système d’épuration a bien lieu tous les six mois s’il est à boues activées, et tous les ans s’il est à cultures fixées.

Que se passe-t-il à la fin du contrôle périodique ?

Une fois le contrôle terminé, le technicien du SPANC va vous remettre un rapport de visite. Ce dernier va contenir un schéma de votre installation, sur lequel il va noter ses remarques. Il peut s’agir de simples observations, de recommandations sur ce qui peut être améliorées ou d’injonctions (équipements à remplacer, travaux à faire, etc.).

Voici les cas de figures possibles auxquels vous pourrez être confrontés après un contrôle d’entretien et de maintenance :

  1. Absence d’installation

Si le rapport conclut par une absence d’installation, vous serez sommez de réaliser une installation d’assainissement respectant les normes et les règlementations en vigueur dans les délais les plus brefs.

  1. Installation non-conforme

Si votre installation n’est pas conforme aux normes et aux règlementations du SPANC :

  • Vous devrez payer une pénalité, dont le montant sera le double de la redevance de votre ANC.
  • Vous devrez procéder aux travaux de remédiation dans un délai de 4 ans maximum.
  • Vous devrez procéder travaux de remédiation dans un délai d’un an au plus tard si vous songez à vendre votre habitat.

A noter qu’une installation est dite non conforme lorsque :

  • Il y a défaut de sécurité sanitaire
  • Il y a des anomalies au niveau de la structure
  • La distance d’implantation de captage d’eau potable n’est pas respectée
  • L’installation n’est pas complète ou ne respecte pas les dimensions exigées
  • Certains composants de l’installation ne fonctionnent pas comme ils devraient.
  1. Usure, manque d’entretien

Si une usure et donc, un manque d’entretien est constaté, le SPANC vous recommandera les travaux d’entretien et de maintenance à effectuer pour remédier à la situation.

 

Traitement et prétraitement des eaux usées

Le manque d’hygiène induit, et subséquemment, la consommation régulière d’eau non-traitée est à l’origine de plus de 4000 décès d’enfants de moins de 5 ans par jour dans le monde.

En France, la consommation moyenne d’eau par jour est de 200 litres par personne. Raison pour laquelle, le traitement des eaux est « vital » et est au cœur des priorités de la santé publique.

Qu’appelle-t-on « traitement des eaux » ?

Le traitement des eaux rassemble tous les moyens, techniques et procédés utilisés dans le but de « nettoyer l’eau », c’est-à-dire de la débarrasser de tout ce qui peut la polluer et la contaminer avant qu’elle ne soit rejetée dans la nature ou réutilisée.

Pourquoi traiter les eaux usées ?

Pour rappel, on appelle « eaux usées », toute eau ayant été utilisée à des fins domestiques, industrielles ou commerciales. Parce qu’elles peuvent contenir des substances chimiques, voire toxiques, elles ne peuvent pas être rejetées telles qu’elles dans la nature, et ce, pour deux raisons :

  • Elles peuvent être dangereuses pour les milieux qui les reçoivent ;
  • Elles peuvent représenter un danger pour ceux qui la consomment dans le cas d’un recyclage d’eau.

Comment traiter les eaux usées domestiques ?

Dans le cadre d’un assainissement non collectif, le traitement des eaux usées domestiques se fait en deux étapes :

  • Le prétraitement en fosse
  • Le traitement en filière traditionnelle ou agréée

Le prétraitement des eaux usées en fosse

Egalement appelé traitement primaire, le prétraitement se fait aujourd’hui dans une fosse toutes eaux. Auparavant, il a été fait par le biais d’une fosse septique, que l’on retrouve encore aujourd’hui dans les anciennes installations, mais qui est interdite dans celles d’aujourd’hui.

On répertorie donc à ce jour deux dispositifs principaux de prétraitement des eaux usées :

  • La fosse toutes eaux
  • La fosse septique

Elles ont toutes deux le même objectif : purifier et dépolluer l’eau !

La fosse septique

La fosse septique fut le principal dispositif utilisé pour le prétraitement des eaux usées d’antan. Bien qu’elle soit encore présente dans de nombreuses installations anciennes à l’heure actuelle, elle est interdite depuis des années et ce, parce qu’elle ne peut traiter que les eaux-vannes.

La fosse toutes eaux

La fosse toutes eaux est le principal dispositif utilisé pour le prétraitement des eaux usées à ce jour. Il s’agit d’une cuve étanche qui, comme son nom l’indique, a été conçue pour pouvoir traiter dans un même bac aussi bien les eaux vannes que les eaux grises.

Voici les principales fonctionnalités de la fosse toutes eaux :

  • Retenir les matières solides dans le fond, sous la forme de boues, et ce, grâce à un préfiltre placé entre la fosse et l’épandage ;
  • Retenir les graisses qui flottent à la surface grâce à un bac placé au fond de la fosse toutes eaux ;
  • Utiliser les bactéries anaérobies, c’est-à-dire sans oxygène, pour transformer les matières polluantes en liquide ;
  • Evacuer les gaz produits par l’action des bactéries anaérobies grâce à un système de ventilation.

La fosse toutes eaux est également munie d’un dégrilleur qui, placée à son entrée, a pour rôle d’empêcher l’entrée des matières solides de taille conséquente (déchets).

Le traitement des eaux usées en filières

Une fois les eaux usées prétraitées, elles doivent passer par un traitement secondaire qui se fait soit en filière traditionnelle soit en filière agréée. Contrairement au traitement primaire, celui-ci se fait avec des bactéries aérobies, c’est-à-dire avec oxygène.

Le traitement des eaux usées se fait en deux étapes :

  • L’épuration des eaux prétraitées
  • L’évacuation des eaux épurées

L’épuration des eaux prétraitées

L’épuration des eaux peut se faire de différentes manières :

  • Par un épandage directement dans le sol ;
  • Par un lit d’épandage
  • Par une tertre d’infiltration
  • Par un dispositif contenant des fibres plastiques, minérales ou végétales, riches en bactérie.

L’évacuation des eaux épurées

Une fois les eaux débarrassées de tout ce qui peut polluer ou contaminer ses récepteurs, les eaux épurées peuvent être rejetées de deux manières :

  • Par infiltration dans le sol
  • Par une canalisation qui conduit vers un cours d’eau

A noter que s’il était d’usage d’évacuer les eaux usées dans les « puisards », cette pratique est interdite depuis longtemps maintenant.

Les systèmes de traitement d’eaux usées « deux en un »

Pour traiter les eaux usées, vous pouvez également opter pour des dispositifs plus pratiques. Deux en un, ils offrent de nombreux avantages :

  • Conformes aux normes, ils peuvent traiter à la fois les usées vannes et les eaux grises ;
  • Economiques, ils peuvent se charger en même temps du prétraitement et du traitement.

La micro-station d’épuration

La micro-station d’épuration figure dans la liste des filières d’assainissement d’eaux usées non collectif agréées. Se composant principalement d’une seule cuve divisée en plusieurs compartiments, ainsi que par un générateur d’air, elle utilise des bactéries aérobies (avec oxygènes) pour détruire les composants polluants de l’eau.

Le traitement de l’eau par la micro-station d’épuration se fait en trois étapes :

  • Le prétraitement, qui a pour but de séparer les solides des liquides. Les solides sont stockées au fond de la cuve, les liquides passent en traitement secondaire.
  • Le traitement secondaire par réacteur biologique, qui a pour but d’épurer les eaux usées grâce à des bactéries aérobies dont l’action est renforcée par l’oxygénation du générateur d’air.
  • L’évacuation des eaux dans le sol ou par une canalisation menant vers des végétaux à irriguer.

Les filtres plantés

Les filtres plantés sont répertoriés dans la liste des systèmes d’assainissement écologiques. Comme son nom le laisse présager, ils utilisent des plantes pour épurer et pour dépolluer l’eau.

Les filtres plantés sont constitués de deux filtres en série, placées sur deux étages, se composant de graviers et de sable propices aux bactéries épuratrices, et conçues pour se charger à la fois du prétraitement et du traitement des eaux usées.

  • La première cuve contient essentiellement des roseaux.
  • La deuxième cuve convient des jacinthes d’eau, des carex, des joncs, des massettes, etc.

Les filtres plantés s’avèrent être d’excellente solution d’assainissement. Ils offrent en effet un rendement épuratoire pouvant aller jusqu’à 95%, et sont capables d’éliminer jusqu’à 70% les diverses pollutions (azotées ou phosphorées).

Bon à savoir : les filtres plantés peuvent également être utilisés comme dispositif de traitement secondaire, en complément à la fosse toutes eaux.

Assainissement non collectif : les solutions écologiques possibles

Les eaux usées sont généralement traitées par l’épandage ou le filtre à sable dans le cas d’un assainissement individuel. Si vous souhaitez une solution allant plus dans le sens du développement durable néanmoins, sachez que cela est également possible.

Aujourd’hui, plusieurs alternatives s’offrent à tous ceux qui souhaitent opter pour un assainissement écologique, plus naturel et contribuant à la protection de l’environnement.

Qu’est-ce que l’assainissement écologique ?

L’assainissement est dit « écologique » lorsqu’il procède au traitement des eaux usées, et ce, indépendamment des sources motrices utilisées dans le cas d’un assainissement classique : le lit d’épandage, le filtre à sable…

Le principe de l’assainissement écologique est simple, il consiste à traiter et à épurer les eaux usées domestiques en utilisant des énergies totalement « naturelles », suivant la technique de la phytoépuration, c’est-à-dire « par les plantes ».

Ce système peut aujourd’hui être adopté dans la fosse toutes eaux d’un dispositif d’assainissement individuel.

Assainissement écologique : petit rappel sur la phytoépuration

La phytoépuration est un procédé qui consiste à exploiter les propriétés drainantes et épuratrices des bactéries contenues dans certaines plantes. En assainissement, elle est utilisée en remplacement aux dispositifs spécifiques de traitement de la fosse toutes eaux, et ce, à des fins écologiques.

Dans de termes plus simples, la phytoépuration consiste à prétraiter et à traiter les eaux usées domestiques avec des plantes dont les racines sont capables d’absorber et d’éliminer toutes les charges polluantes qui y sont présentes.

Quelles sont les solutions d’assainissement écologique possibles ?

On peut répertorier pas moins de 5 solutions d’assainissement écologique possibles :

  • Les filtres plantés
  • Les toilettes sèches
  • Le bambou d’assainissement
  • Le lagunage des eaux usées
  • Les filtres à coco

Assainissement écologique : les filtres plantés

Les filtres plantés s’avèrent être une solution d’assainissement à la fois pratique, écologique et économique. Agréés depuis 2012, ils utilisent un filtrage à partir de graviers et de sable, et figurent parmi les systèmes « deux en un », car ils peuvent se charger aussi bien du prétraitement que du traitement secondaire des eaux usées.

Le traitement des eaux usées par filtres plantés se fait donc en deux étapes :

  • Le traitement primaire à écoulement vertical dans une cuve contenant des roseaux ;
  • Le traitement secondaire à écoulement horizontal dans une cuve contenant des joncs ou des jacinthes.

Assainissement écologique : les toilettes sèches

La technique des toilettes sèches, comme son nom l’indique si bien, consiste à créer des toilettes qui ne nécessitent pas l’usage d’eau. Elles se constituent donc d’une lunette de toilettes en dessous duquel a été creusé un réceptacle destiné à recevoir les excréments qui eux, sont recouverts de copeaux ayant pour rôle d’empêcher l’émanation des odeurs.

Les toilettes sèches figurent parmi les systèmes d’assainissement écologique et sont agréées. Depuis l’arrêté du 7 mars 2012 cependant, elles ne peuvent plus être utilisées individuellement, mais avec un système de traitement traditionnel ou agréé en complément.

Assainissement écologique : le bambou d’assainissement

Le bambou d’assainissement, comme son nom l’indique, utilise le bambou comme plantes épuratrices. Le principe est le même que celui des filtres plantés à la différence près qu’ici, il consiste à remplacer le contenu d’une microstation d’épuration par une petite plantation de bois de bambou.

Le bambou, pourquoi ? Pour deux raisons :

  • Les racines de cette plante favorisent l’action des bactéries épuratrices.
  • Le bambou absorbe bien le gaz carbonique et permet une bonne oxygénation du sol.

À noter que le bambou d’assainissement n’est pas un dispositif agréé. Voilà pourquoi, pour le traitement des eaux usées, celles-ci doivent d’abord passer par une fosse toutes eaux d’abord, avant d’être traitées dans ce dispositif.

Assainissement écologique : le lagunage des eaux usées

Le lagunage est une technique d’épuration en eau libre et par microphyte. C’est-à-dire qu’il consiste à envoyer les eaux usées dans plusieurs lagunes contenues de petites plantes riches en bactéries épuratrices telles que les algues, les plantes aquatiques et les phytoplanctons.

Pour assurer l’épuration des eaux usées, les lagunes doivent être divisées en plusieurs parties. La surface de chaque série est déterminée à partir du nombre d’habitants : 6 m² par personne pour le premier bassin, et 3 m² par personne pour le reste. Selon cette surface et les besoins de la maison, il peut y avoir plus de 3 bassins.

Le lagunage des eaux usées est surtout utilisé pour l’assainissement semi-collectif. Il n’est pas encore agréé.

Assainissement écologique : le filtre à coco

Le filtre à coco consiste à remplacer le dispositif classique de traitement secondaire des eaux par un filtre compact qui, comme l’indique si bien son nom, se compose essentiellement de copeaux de coco.

Pourquoi le coco ? Tout simplement parce ses copeaux sont riches en bactéries aérobies.

Le filtre à coco est une filière agréée. Le traitement des eaux avec se fait comme suit :

  • Les eaux usées sont prétraitées dans une fosse toutes eaux
  • Elles sont par la suite envoyées vers le dispositif de traitement secondaire où un auget basculant va les répartir sur toute la surface du filtre à coco.
  • Après traitement, elles sont rejetées dans le sol ou dans la nature.

 

 

Tout savoir sur les tuyaux de drainage d’une maison

Lors de la construction d’un immeuble, un traitement doit être effectué quand la présence d’eau au niveau des fondations est justifiée. Une intervention rapide est également impérative lorsque la maison en question est érigée sur une couche faiblement perméable, ou que les constructeurs remarquent l’existence d’une couche d’argile, peu en importe la quantité.

Par quel moyen peut-on procéder au traitement ?

Quand on est présence d’un sol perméable, il est essentiel que les eaux qui s’infiltrent en surface soient captées. Le but de cette récupération est en effet de les éloigner le plus possible de la construction en cours. Les techniciens conçoivent alors un réseau d’assainissement où les drains ont toute leur importance.

La mise en place de ce dispositif de drainage est effectuée pour deux raisons :

  • Pour empêcher la pénétration de l’eau dans le sous-sol de la maison en construction
  • Pour éviter la stagnation de l’eau au niveau des fondations

Note : le dispositif est installé sous forme de tranchée drainante. Celle-ci se doit d’être fortement perméable.

Quels sont les éléments constitutifs d’un système de drainage ?

Le dispositif de drainage mis en place par les spécialistes de la construction et de l’assainissement est constitué de trois éléments essentiels qui sont les suivants :

La canalisation drainante (généralement en PVC) :

Il s’agit ici d’un tuyau que l’on place au pied du mur. Cet élément sert de récepteur pour les eaux de ruissellement afin de rediriger ces dernières vers un exutoire.

La tranchée drainante :

Grâce à sa composition, cette partie de l’installation permet le captage rapide des eaux (de pluie ou de ruissellement) pour les mener vers le drain d’évacuation.

L’exutoire :

C’est via ce regard que les eaux sont déversées dans le réseau public ou déversées vers le milieu naturel, selon le type d’installation.

Comment choisir le tuyau de drainage le plus adapté ?

Tout d’abord, il faut savoir que le tuyau de drainage peut être en béton ou en terre cuite. Quand il est en PVC, il est nécessaire qu’il soit rigide et non pas souple. Il doit également comporter des perforations ou des petites fentes sur le dessus.

Remarque :

La section du tuyau doit être de forme circulaire. À défaut de cette dernière, il est préférable de faire usage de drains routiers qui sont surtout prisés pour leur fond plat.

Quelle que soit la matière avec laquelle le tuyau de drainage est fait, il faut que ce dernier soit suffisamment dur et ferme. En effet, il doit être assez résistant afin de bien supporter les éléments utilisés dans le cadre de la réalisation de la tranchée drainante. Dans le cas contraire, le tuyau risque de s’écraser ou de se percer sous la charge des matériaux.

À retenir : Le drain doit avoir au moins un niveau de résistance à l’écrasement de CR4.

Pour ce qui est du diamètre idéal, il faut l’évaluer en fonction de la quantité d’eau à évacuer. Si un drain à 80 mm de diamètre peut suffire dans la majorité des cas, il en faut un d’au moins 10 cm de diamètre quand il est question de drainage périphérique d’un immeuble.

L’installation du dispositif, comment cela se passe ?

  • Installé sur un lit de gravillons relativement épais, le tuyau de drainage doit toujours se trouver sur la partie basse de la tranchée drainante pour agir efficacement.
  • Une pente est ensuite effectuée pour l’évacuation des eaux vers l’exutoire. La pente en question ne doit pas être trop forte, tout comme elle ne peut pas être trop faible. Dans le cas contraire, l’eau à évacuer risque de stagner dans le fond du drain. À cet effet, la pente idéale est de 0,3 à 1 cm par mètre.
  • Pour ce qui est de la perforation du drain, l’essentiel est de l’orienter vers le haut de la tranchée drainante. C’est en effet la technique la mieux adaptée pour une parfaite collecte des eaux de ruissellement.

Ce qu’il ne faut surtout pas faire au moment de l’installation :

Il n’est pas recommandé d’utiliser des drains dont le diamètre ne correspond pas à la quantité d’eau évacuée. Trop petits, ces tuyaux risquent de se fissurer, voire exploser, au moment de l’évacuation des eaux. Trop grands, ils peuvent ralentir la vitesse du flux.

La mise en œuvre de drains agricoles est également interdite en périphérie des maisons en construction. Comme ce type de drain est doublement perforé (sur sa partie inférieure et sa partie supérieure), il risque de rejeter les eaux collectées dans le sol sous-jacent. Évidemment, si un tel cas se présente, des conséquences catastrophiques pourraient être remarquées, car au lieu d’éloigner les eaux de la construction, on favorise leur stagnation au  niveau des fondations.

Faire appel à un professionnel, est-ce vraiment utile ?

Il faut savoir que la mise en place d’un système de drainage n’est pas une opération simple. À la moindre erreur, et ce, à n’importe quel niveau, c’est la vie des futurs occupants de la maison en construction qui est tout de suite mise en danger. La réalisation d’une telle intervention ne peut donc pas être confiée à un amateur. Il faut vraiment qu’un connaisseur en la matière intervienne.

 Quel type de professionnel faudra-t-il contacter ?

Pour mettre en place un dispositif de drainage, il faut le savoir-faire d’un spécialiste en assainissement et en construction. Il n’y a que ce dernier qui puisse déterminer la taille des éléments à installer, l’envergure de l’ensemble du système, et la matière idéale du tuyau pour avoir une installation résistante et durable. Des techniciens en bâtiment peuvent également s’en charger selon le cas.

Où trouver le bon technicien ?

Si vous avez du mal à trouver le spécialiste qu’il vous faut, vous pouvez vous tourner vers nos agents pour vous aider. Nous exerçons en effet avec des professionnels chevronnés qui se spécialisent aussi bien dans le domaine de l’assainissement que dans le bâtiment. Vous mettre en contact avec un bon technicien, c’est notre raison d’exister.

En quoi le traitement de l’air est-il nécessaire ?

Traitement de l’air

Le traitement de l’air est un système qui diffère de la technique d’aération. Cette dernière permet en effet le renouvellement de l’air ambiant intérieur, tandis que le premier consiste au nettoyage de l’air contenu dans un espace précis. Cette opération est indispensable, car c’est le garant du confort, de la santé, et du bien-être des occupants de la maison. Dépendamment des exigences des propriétaires, le renouvellement de l’air peut se faire de manière ponctuelle ou permanente, avec ventilation ou non.

En quoi le traitement de l’air est-il nécessaire ?

À part l’usage d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) et la mise en place d’un aérateur, l’ouverture d’une fenêtre peut suffire pour renouveler l’air dans une pièce. Cependant, nul ne peut confirmer si cet air est pur et propre, vu que la pollution fait parler d’elle partout. C’est justement pour y remédier que le traitement de l’air a toute son importance.

En quoi consiste le traitement ?

Le but de traitement de l’air est de le purifier pour le débarrasser des particules pouvant nuire à la santé des occupants de la pièce. En effet, il n’y a pas que les humains qui ont besoin de cet air pur pour vivre sainement. Le mobilier, la peinture, et l’ensemble de l’habitat en nécessitent également afin d’assurer pleinement leur fonction.

Le traitement intervient donc sur quels plans ?

L’action en traitement de l’air cible trois éléments en priorité :

  • L’humidité : ce facteur peut nuire au système respiratoire des personnes vulnérables, qu’il soit en manque ou qu’il soit de trop. En plus de conforter la fixation des pollens, il favorise l’émanation des bactéries, des moisissures, et des germes. C’est donc le premier élément à cibler.

À noter : En intérieur, le niveau d’humidité idéal se situe entre 30 % et 70 % de l’humidité relative.

  • Les bactéries : tout comme les champignons, ces dernières peuvent provenir de n’importe où. Il est donc nécessaire de s’en défaire pour limiter leur prolifération. Sans traitement adéquat de l’air, les bactéries qu’il contient peuvent mener à une infection aigüe des poumons et des bronches.
  • Les particules : ces éléments sont surtout constitués de poussières émanant de la circulation. Ils peuvent également être transportés dans l’air provenant des parcs et des jardins. Leur élimination est de rigueur pour limiter la propagation des allergènes.

Avec quels appareils peut-on traiter l’air ?

Pour un parfait assainissement de l’environnement intérieur, les appareils suivants sont d’une grande utilité :

L’humidificateur d’air :

Quand l’air intérieur est asséché par le chauffage central ou le chauffage électrique, il faut y apporter un certain niveau d’humidité. C’est pour ce faire que l’humidificateur est nécessaire. Cet appareil permet en effet le rétablissement rapide du taux d’humidité de l’air dans une pièce.

Le déshumidificateur :

Quand il y a un excès d’humidité dans l’air ambiant, cet appareil joue le rôle de capteur d’humidité pour ensuite la condenser dans un dispositif de récupération. Son efficacité reste effective, que l’humidité soit due à la cuisson, à la cheminée, au chauffage, ou même à la respiration.

Le purificateur d’air :

C’est un outil de filtrage dont le fonctionnement consiste à faire circuler l’air à travers un système de ventilation permettant d’épurer les particules.

L’ioniseur :

Grâce à ce dispositif, les particules d’air sont stérilisées via un système de polarisation négative. À part l’air, le matériel médical peut aussi bénéficier des bienfaits de l’ioniseur.

Le décontamineur :

Cet appareil se distingue par les grilles actives et le filtre actif dont il est équipé. Ces éléments sont constitués d’un revêtement fongicide et bactéricide qui élimine jusqu’à 99 % des champignons et des bactéries par émission de rayons ultraviolets.

À quel prix peut-on avoir un appareil de traitement de l’air ?

Un air traité ne coûte pas aussi cher que l’on croit. Tout dépend en effet du type de matériel utilisé. Les tarifs qui suivent sont fournis afin de simplifier les choix au moment de l’achat.

Le déshumidificateur d’air :

Ce dispositif est disponible en plusieurs déclinaisons. Pour les modèles les plus simples qui ne nécessitent pas l’usage d’une source d’énergie, le prix est aux environs de 80 euros. Quant à ceux qui sont équipés d’un absorbeur électrique, le coût avoisine les 350 ou 400 euros. Pour les déshumidificateurs de haute puissance, il faut compter dans les 3 000 euros.

L’humidificateur d’air :

Pour un usage domestique, un humidificateur d’air équipé d’un appareil de mesure du taux d’humidité ne coûte pas plus de 30 euros (ce type d’appareil est recommandé pour les pièces de petite taille). Pour les locaux à usage professionnel par contre, un investissement allant dans les 1 000 euros est indispensable.

Remarque :

Un humidificateur d’air avec hygrostat peut fonctionner sans dépendre du chauffage. Pour le faire fonctionner, il suffit d’une prise hygrostatique pour le permettre de se connecter au secteur. C’est grâce à cette prise que le dispositif peut se déclencher ou s’arrêter en fonction du niveau d’humidité idéal.

L’ioniseur :

Pour être efficace, un ioniseur pour une pièce à vivre doit être suffisamment grand. Un coût avoisinant les 70 euros est à prévoir. Quant aux pièces de petite taille, un ioniseur pour voiture peut suffire. Le prix de ce dernier est de 25 euros.

Les appareils combinés :

Il existe des appareils de traitement d’air combinant plusieurs fonctions. Pour se procurer un dispositif « purificateur – décontaminateur – ioniseur », le coût peut atteindre les 500 euros. Ce montant peut être revu en baisse s’il n’est pas équipé d’un capteur de qualité de l’air intérieur (QAI).

Comment trouver un spécialiste du traitement de l’air ?

D’une manière générale, vous pouvez vous-même effectuer la mise en place du dispositif de traitement d’air de votre choix. Cependant, à un certain niveau, quand il s’agit d’une grande installation, l’intervention d’un spécialiste est toujours recommandée afin d’éviter tout éventuel dysfonctionnement. Pour vous aider à chercher le technicien le plus approprié à vos besoins, nous vous proposons donc nos services. Grâce à notre réseau de collaborateurs professionnels, vous n’aurez aucun souci à trouver celui qui vous convient le mieux.

Obligation du raccordement au tout-à-l’égout

Vous venez d’acquérir un nouveau terrain ? Vous souhaitez effectuer des travaux pour votre future maison ? Il faut alors penser au raccordement au tout-à-l’égout. Cette étape est en fait obligatoire dans votre futur projet.

Le raccordement au tout-à-l’égout est en fait l’action de se lier à un réseau d’assainissement collectif souterrain qui achemine des eaux usées vers une zone d’épuration sous les voies publiques.

Le réseau d’assainissement est conçu avec des dalles en PVC depuis la sortie des eaux usées de votre habitation et traverse vos fondations et votre terrain jusque dans les voies publiques jusqu’à la boite de raccordement installée par votre commune.

Le raccordement au tout-à-l’égout est destiné aux habitations qui sont rattachées au réseau public d’assainissement. Cette méthode est appliquée afin de rassembler des eaux usées et de les traiter comme il se doit dans une zone d’épuration.

Le raccordement et ses différents types

Le raccordement est la manière de relier une partie de votre habitation avec une partie de la zone publique jusqu’au réseau de tout-à-l’égout. Pour raccorder, les professionnels vont installer une canalisation qui provient de votre maison vers le réseau public.

Les réseaux individuels

Les réseaux individuels du raccordement au tout-à-l’égout peuvent s’effectuer par des filières autonomes.

Les réseaux unitaires

Les réseaux unitaires rassemblent les eaux usées et les eaux de pluie en même temps.

Les réseaux séparatifs

Les réseaux séparatifs sont bien évidemment composés de canalisations qui recueillent les eaux usées séparément des eaux de pluie.

Qui paie le raccordement au tout-à-l’égout ?

Sachez tout d’abord que le raccordement au tout-à-l’égout est divisé en deux parties : la partie prive et la partie publique.

La partie privée

Le raccordement au tout-à-l’égout qui touche votre terrain et votre habitation va être compté à votre charge. Ici, la nature des travaux se repose sur l’orientation des eaux usées vers les parties publiques.

La partie publique

Le raccordement au tout-à-l’égout de la partie publique va être pris en charge par votre commune.

Le raccordement 

  • Le raccordement sera pris entièrement à votre charge. Vous devez payer à la commune
  • 10 % des frais généraux
  • la redevance d’assainissement
  • la taxe de raccordement à l’égout.

La redevance

La redevance est calculée par la commune ou par l’EPCI (l’établissement public de coopération intercommunale). Elle comprend :

  • une somme fixe pour financer les charges du service d’assainissement que vous allez découvrir dans la « collecte des eaux usées » mentionnée sur la facture d’eau.
  • une somme variable qui est fixée à partir de la consommation d’eau provenant de la distribution publique.

Les étapes pour effectuer le raccordement au tout-à-l’égout ?

Le raccordement au tout-à-l’égouts’effectue en quelques étapes obligatoires.

La demande d’autorisation

Comme tous les travaux qui touchent votre habitation ou votre immeuble, le raccordement au tout-à-l’égout ne peut se faire sans une autorisation auprès de votre mairie. Que vous soyez particulier ou entreprise, vous devez solliciter l’autorisation d’occupation du domaine public ou la permission de voirie.

Choisir l’entreprise compétente pour les travaux

Choisir l’entreprise compétente pour le raccordement au tout-à-l’égout est une étape très essentielle. Choisissez le professionnel doté d’une expérience dans le réseau d’assainissement de votre ville. Vous pouvez également demander conseil auprès de la collectivité avant d’effectuer les travaux. Dans certains cas, c’est la collectivité qui va imposer la liste des entreprises qui vont effectuer les travaux. Le raccordement au tout-à-l’égout nécessite des compétences techniques complexes. Il est nécessaire de faire appel à une entreprise ayant de l’expérience dans le domaine et de ne surtout pas effectuer les travaux soi-même. Les travaux de raccordements au tout-à-l’égout doivent être réalisés par une société de maçonnerie ou de terrassement « gros œuvre ».

Les règles à respecter dans le raccordement au tout-à-l’égout

Les travaux liés au raccordement au tout-à-l’égout doivent être effectués dans des conditions strictes.

Le branchement au niveau de la zone d’épuration

  • Ils doivent s’effectuer par la canalisation souterraine pour évacuer les eaux usées vers la zone d’épuration sous les voies publiques.
  • Les travaux doivent se terminer sur la zone publique où les habitations ont un accès direct.
  • Le point de branchement de l’habitation doit dépasser le piquage dans le réseau.
  • Une pente de 3 % d’inclinaison est exigée au niveau des tronçons d’eaux usées.

La déconnexion de la fosse septique

Les habitations qui sont dotées d’une fosse septique doivent effectuer une déconnexion afin d’éviter de perturber la station d’épuration. Pour cela, il suffit de faire appel à une société spécialisée dans le domaine.

Identifier le raccordement au tout-à-l’égout

Comme déjà mentionné précédemment, le raccordement au tout-à-l’égout est divisé en deux parties : celle qui est privée et celle qui est publique. Pour mieux identifier les deux parties pour réaliser les travaux, il vous faut suivre quelques étapes importantes.

Le PLU

Le PLU ou le plan local d’urbanisme est disponible dans votre mairie. Il s’agit en fait d’un document qui permet de connaître le réseau d’assainissement public. Le PLU est également disponible en ligne, dans le site officiel de votre mairie ou dans les rubriques politiques d’assainissement.

La boite de raccordement

La boite de raccordement est la plus importante dans le raccordement au tout-à-l’égout. Pour connaître si en effet vous êtes raccordé, recherchez la boite par la plaque de fonte. Si la boite est située en face de la limite de votre terrain, ouvrez-la et découvrez s’il y a une attente vers votre habitation. Vous allez identifier par la même occasion le fil d’eau et sa profondeur. Si vous hésitez, contactez un professionnel pour vous aider à identifier la boite de raccordement.

Le réseau d’assainissement public

Le réseau d’assainissement public se repère dans la rue, avec les plaques rondes en fonte qui indique le réseau d’assainissement public. Les plaques sont d’une mesure de 60 cm et vous allez les retrouver tous les 35 m. Si effectivement vous en disposez une près de chez vous, le raccordement au tout-à-l’égout peut se faire sans difficulté. Plus le réseau d’assainissement se situe loin de chez vous, plus le coût des travaux va être élevé.

Litige assainissement : le médiateur de l’eau agit gratuitement !

À l’heure actuelle, la majorité des Français ignorent encore leur droit par rapport à la médiation de l’eau. En effet, depuis l’année 2009, le médiateur de l’eau a été mis en place grâce à la détermination de la FP2E. Mais malgré le fait que l’intervention se fasse de manière confidentielle et gratuite, la FP2E reste encore peu sollicitée à ce jour. Nombreux sont ceux qui se trouvent dans une situation de conflit dans le cadre du système d’assainissement, mais la plupart ne connaissent même pas l’existence et la raison d’être de la FP2E.

À retenir :

La FP2E, c’est la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau. Elle regroupe la majorité des sociétés privées exerçant dans le domaine de la gestion des services de l’assainissement et de l’eau. Il faut noter que ces entreprises desservent jusqu’à plus des trois quarts de la population française (donc presque la majorité).

Tout ce qu’il faut savoir sur le médiateur de l’eau 

Ces dernières années, il a été remarqué que l’accord à l’amiable n’est pas toujours mis en avant dans les engagements reliant les collectivités locales aux entreprises. L’existence d’un médiateur est donc d’une grande importance pour limiter les recours en justice qui sont souvent coûteux en termes de temps et d’argent. C’est ce qui a d’ailleurs motivé la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau pour mettre en place le médiateur de l’eau.

Grâce à l’existence de ce médiateur, les relations litigieuses entre la personne physique et le pouvoir public sont devenues plus équilibrées. Il s’agit là en quelque sorte de soutenir et de conseiller l’individu qui se retrouve souvent seul face à une entreprise ou une instance publique de plus haute importance.

En bref, le rôle du médiateur se résume à la proposition de solutions afférentes aux différents conflits mettant en cause les services publics de l’assainissement et de l’eau.

Dans quel genre de situation le médiateur de l’eau peut-il intervenir ?

Nombreuses sont les situations de conflit pour lesquelles le médiateur de l’eau peut faire des interventions. Mais les cas qui se présentent plus souvent sont les suivants :

  • Une contestation des factures d’eau pouvant même aller jusqu’à un refus de paiement.
  • Une surconsommation en eau que les occupants d’un immeuble ne parviennent pas à expliquer.
  • Un souci de régularisation du montant indiqué dans la facture (oubli, retard…)
  • Une surconsommation en eau, éventuellement causée par l’existence d’une fuite dans les conduits.

Qui peut faire appel aux services du médiateur de l’eau ?

Il faut savoir que la principale mission du médiateur de l’eau est de trouver des alternatives amiables aux consommateurs qui se trouvent en situation de conflit avec les adhérents de la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau. Il est donc dans le droit de l’abonné en question de saisir le médiateur s’il est desservi par une entreprise membre de la FP2E.

Il faut vraiment que le particulier soit un abonné d’une entreprise appartenant à la FP2E pour bénéficier du système de médiation.

Quel type de personne ne peut donc pas recourir à la médiation ?

Bien que la plupart des Français soient desservis par des entreprises membres de la FP2E, nombreux sont ceux qui ne sont pas éligibles à la médiation. Ne sont pas admissibles à l’intervention :

  • Ceux qui sont concernés par un conflit qui date de plus de 24 mois, et ce, qu’ils soient ou non desservis par une société membre de la FP2E.
  • Ceux dont la prestation n’est pas menée par des sociétés appartenant à des services d’assainissement et des services d’eau.
  • Ceux qui ne sont pas en conflit avec une instance publique ou une entreprise, mais qui le sont avec leurs copropriétaires, leurs locataires, ou leurs propriétaires.

Quelles sont les conditions à remplir avant de faire appel à un médiateur ?

L’intervention du médiateur de l’eau n’est pas automatique dès qu’une personne y fait appel. Il faut en effet que cette dernière ait épuisé toutes les alternatives de recours internes visant à satisfaire le requérant. Il est aussi essentiel qu’aucune action en justice n’ait été ouverte, sinon le médiateur ne peut pas prendre le dossier en charge.

À savoir : Toute procédure judiciaire interrompt de manière définitive l’intervention du médiateur de l’eau, même si la médiation est déjà très avancée.

Par quel moyen peut-on saisir le médiateur de l’eau ?

  • Pour entrer en contact avec le médiateur de l’eau, il faut lui adresser un courrier contenant toutes les pièces justificatives en photocopie et une lettre décrivant le litige en question.
  • Une réponse sera ensuite envoyée dans les 30 jours suivant l’envoi du courrier, que celle-ci soit négative ou positive.
  • Dans le cas d’une réponse positive, une étude approfondie du dossier est effectuée par le médiateur pour une durée de 90 jours.
  • Après une analyse minutieuse de la situation, un contact direct entre le médiateur de l’eau et la personne concernée est établi de suite.

Quels sont les avantages d’une telle médiation ?

  • Le premier atout de la médiation est le fait qu’elle soit effectuée à titre gratuit. Aucun frais n’est retiré du demandeur quelle que soit l’envergure du conflit et peu importe la région dans laquelle il a lieu.
  • Toutes les informations afférentes à l’intervention sont tenues secrètes. La proposition de solution établie par le médiateur reste également confidentielle.
  • Les deux parties concernées par la médiation peuvent accepter la proposition du médiateur, tout comme elles peuvent la refuser, comme bon leur semble. Quelle que soit la décision qu’elles prennent ensemble, elles sont libres d’agir à leur guise, mais elles sont seulement tenues d’en tenir l’intervenant informé.

Où trouver les informations nécessaires pour contacter le médiateur de l’eau ?

La médiation de l’eau dispose d’un site internet accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Toutes les informations permettant d’entrer en contact direct avec un médiateur y sont fournies.

Nous aussi, nous pouvons vous mettre en contact avec le médiateur si besoin est. Dans tous les cas, vous ne devez pas avoir de souci particulier pour faire appel à la médiation de l’eau.