Dimensionner sa fosse septique, quels sont les points à retenir ?

Plusieurs étapes sont à respecter pour la mise en place d’une fosse septique. Il y a entre autres l’étude préalable au dimensionnement, le creusage, le coffrage, l’aération, et la disposition de la pompe de levage. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la technique de dimensionnement.

Quand il s’agit d’évaluer la dimension idéale d’une fosse septique, c’est le nombre des utilisateurs qu’il faut prendre en compte. Cela n’exclut tout de même pas le fait que d’autres critères soient pris en considération. Une évaluation des mesures en fonction de la surface d’habitation, par exemple, est un élément crucial qui permet d’assurer la validité continue des  grandeurs adoptées même si le titre de propriété est changé.

Quels sont les volumes de référence lors du choix de la fosse septique ?

Quand la taille de la fosse est déterminée par la surface totale de l’habitation, la norme exige un dispositif de 3 m3 pour une maison avec 3 chambres. Ainsi de suite, le volume de la fosse va accroître de 1 m3 quand le nombre des pièces de la maison augmente. Pour une résidence de 4 chambres donc, il faut une fosse de 4 m3.

Si vous pensez mettre en place une fosse septique simple, il faut compter 0,5 m3 pour chaque pièce de la maison. Pour une habitation de 3 chambres par exemple, la fosse doit avoir un volume de 1,5 m3.

Quelles sont les limites quant à ce système de dimensionnement ?

Si la fosse toutes eaux est dimensionnée en fonction du nombre prévu des occupants de la maison, l’évaluation peut être faussée en cas de plusieurs naissances. Le même souci peut également se présenter si la résidence est cédée à une famille beaucoup plus nombreuse.

Pour ce qui est de l’évaluation des dimensions de la fosse par rapport à la surface totale de la maison, celle-ci peut être trompeuse, car la taille d’un bâtiment et le nombre des pièces s’y trouvant ne définissent pas obligatoirement le nombre de personnes à utiliser la fosse.

Pourquoi faut-il adopter un système de dimensionnement correct ?

Dans le cadre de l’assainissement, les installations doivent toujours se faire suivant les normes imposées. Un système de dimensionnement adapté permet en effet un fonctionnement optimisé de la fosse et de l’ensemble du dispositif. Comme les eaux usées doivent y rester un certain temps pour un prétraitement, il est donc indispensable que le volume de la fosse toutes eaux ne soit pas au-deçà de 3 m3. Si la fosse n’est pas dimensionnée comme il se doit, les critères nécessaires à un bon traitement ne seront pas remplis, ce qui peut causer de nombreux désagréments quant à l’usage du dispositif.

À noter :

La hauteur du dispositif doit permettre la conservation d’au moins 1 mètre d’eau à l’intérieur de la fosse.

Dans des cas particuliers, comment évaluer les dimensions de la fosse ?

Pour des cas exceptionnels, il est possible de baser les calculs des dimensions de la fosse par rapport à la capacité d’accueil maximale de la maison. Cette estimation sera ensuite diminuée, dépendamment du taux d’occupation escompté. D’une manière générale, 5 personnes adultes sont l’équivalent de 1 pièce principale. Ce système d’évaluation s’applique surtout dans les ateliers et les bureaux, là où les employés ne sont pas sensés rester 24 h sur 24.

Ce système s’applique aussi dans les établissements hôteliers et les gîtes quand il n’est pas possible de déterminer à l’avance le nombre de personnes allant occuper l’immeuble. Dans des termes plus précis, quand une maison est équipée de plusieurs chambres, mais que les occupants ne sont pas permanents, mais occasionnels, on prévoit généralement un volume de 3 m3 pour 4 à 5 personnes.

  1. B. Une fosse de 3 m3 a une contenance de 3 000 litres.

Qu’en est-il de la législation afférente au dimensionnement de la fosse septique ?

Les prescriptions de la loi du Grenelle 2, relatives aux assainissements non collectifs (ANC) inférieurs ou égaux à 20 équivalents habitants sont précisées dans l’arrêté du 7 mars 2012 (visible dans le Journal officiel n° 0098 du 25 avril 2012). Selon cette loi, « Le dimensionnement de l’installation exprimé en nombre d’équivalents habitants est égal au nombre de pièces principales au sens de l’article R. 111-1-1 du Code de la construction et de l’habitation, à l’exception des cas suivants, pour lesquels une étude particulière doit être réalisée pour justifier les bases de dimensionnement :

  • les établissements recevant du public, pour lesquels le dimensionnement est réalisé sur la base de la capacité d’accueil ;
  • les maisons d’habitation individuelles pour lesquelles le nombre de pièces principales est disproportionné par rapport au nombre d’occupants. »

Remarque :

On entend par « pièces principales » les chambres à coucher et la salle de séjour.

À quel moment faut-il faire appel à un professionnel ?

Toutes les étapes relatives à la mise en place d’une fosse septique nécessitent l’intervention d’un spécialiste. Depuis l’étude du projet jusqu’à la réalisation effective des travaux, il est toujours de rigueur de faire intervenir une personne chevronnée pour que chaque opération soit effectuée suivant les normes.

Quel type de technicien peut se charger du dimensionnement de la fosse ?

Quand il est question d’évaluer les dimensions de la fosse septique, il est recommandé de faire appel à un spécialiste en construction ou un professionnel agréé en assainissement. Ce dernier exerce au sein d’un bureau d’étude, tout comme il peut intervenir à titre indépendant. Vous pouvez donc le contacter directement dès lors que le projet de mise en place de la fosse est à concrétiser

Comment trouver un professionnel fiable pour évaluer les dimensions de la fosse septique ?

Vous avez raison d’avoir des doutes par rapport à la compétence de certains intervenants. C’est justement pour répondre à des besoins comme le vôtre que nous sommes là. Faites-le-nous savoir dès que vous avez l’intention de chercher un spécialiste de la fosse septique. Nous vous mettrons en contact direct avec les plus expérimentés de votre localité le plus rapidement possible.

Bien installer sa fosse septique

Comme tout autre projet afférent à l’assainissement, la mise en place d’une fosse septique ne relève pas des compétences d’un amateur. L’intervention d’un professionnel est toujours de rigueur pour avoir un dispositif qui suit les normes. Les points relatifs à ce type de travaux sont donc détaillés ci-après.

Tout ce qu’il faut savoir sur l’emplacement de la fosse septique 

L’installation d’une fosse septique requiert toute une panoplie de précautions, surtout au niveau de son emplacement. En effet, les critères qui suivent doivent être respectés à la lettre pour éviter aussi bien les fuites que les dysfonctionnements de toute sorte. Voici donc en détail les normes à prendre en compte au moment des travaux :

  • Le lieu d’installation de la fosse septique doit être suffisamment distant de la maison d’habitation. Une distance minimale de 5 mètres est à respecter pour ce faire.
  • Quant aux limites de propriété, celles-ci doivent être éloignées d’au moins 3 mètres de la fosse septique à mettre en place.
  • Dans le cas où des arbustes (ou des arbres) se trouvent à proximité de la résidence, il est essentiel que la fosse soit distante de ces plantations pour un intervalle minimal de 3 mètres (de gauche comme de droite, mais aussi de devant comme de derrière).
  • Une distance d’au moins 35 mètres est à observer entre la fosse septique et les sources d’eau, les puits, ainsi que les captages dédiés à l’alimentation des futurs occupants de la maison (s’il y en a).

Qu’en est-il des critères spécifiques relatifs à l’installation ?

  • Il faut veiller à ce que l’ensemble du dispositif soit installé en dehors des aires de stationnement des véhicules.
  • Il est également impératif que la fosse septique soit localisée hors des zones dédiées à la circulation (humaine ou automobile).
  • Il est formellement interdit d’avoir des plantations en dessus de la fosse, quelle qu’en soit la raison. Seul le gazon y est autorisé.

Quelles sont les formalités à suivre avant la mise en place d’une fosse septique ?

L’installation d’une fosse septique est régie par trois codes en particulier. Ce sont entre autres : le Code de la santé publique, le Code général des collectivités territoriales, ainsi que le Code de la construction et de l’habitat. Toutes les formalités relatives à l’installation et afférentes à ces institutions publiques sont donc à remplir avant d’entamer tous les travaux.

Le dossier à remplir est à retirer auprès de la mairie de la ville où l’installation de la fosse septique va avoir lieu. D’une manière générale, les informations suivantes sont à fournir dans ce document :

  • La nature de l’alimentation en eau potable de l’immeuble (il faut bien préciser s’il s’agit d’une source privée ou d’une source communale).
  • La topographie exacte du terrain où la mise en place va se faire (le terrain est-il en pente, plat, ou accidenté).
  • La capacité détaillée de tous les appareils à utiliser dans le dispositif.
  • La filière adoptée pour la fosse septique (est-il question d’assainissement collectif ou d’assainissement non collectif).
  • Le nombre total des occupants de la maison, ainsi que le nombre des pièces qui s’y trouvent, avec leur surface totale.
  • Le niveau de perméabilité du sol et la nature de celui-ci (à établir sur une profondeur allant de 50 cm à 100 cm)
  • La surface totale de l’emplacement dédié à l’assainissement sur le plan de masse du terrain.

Il est également obligatoire de mentionner dans le dossier si :

  • Le sol est inondable ou non au niveau de l’emplacement du dispositif.
  • La présence d’une nappe d’eau souterraine est justifiée sur le terrain en question.
  • Un schéma directeur d’assainissement existe dans la commune où l’installation va se faire.
  • L’existence ou non d’un captage d’eau potable à proximité du terrain est confirmée.

Comment procéder pour bien dimensionner la fosse septique ?

Il n’y a pas de dimensions fixes quant à la réalisation de la fosse septique. C’est le nombre des utilisateurs qui définit en premier lieu le volume de la fosse en question. Il faut toutefois qu’une évaluation en fonction de la surface d’habitation aussi se fasse pour que l’offre reste continuellement valide (surtout dans le cas où il y a changement de propriétaires, et donc de nombre d’occupants).

Quel est le volume idéal pour une fosse « toutes eaux » ?

Pour que l’installation de la fosse septique puisse se faire dans les normes, voici les dimensions à respecter en fonction du nombre de pièces de la maison :

  • Pour 3 chambres : 3 m3
  • Pour 4 chambres : 4 m3
  • Pour 5 chambres : 5 m3

Il va sans dire que le volume doit être augmenté à raison de 1 m3 au fur et à mesure de l’augmentation de nombre de pièces supplémentaires.

Qu’en est-il du cas d’une fosse septique simple ?

Quand il s’agit d’une fosse septique simple, le volume par pièce n’est pas le même par rapport à une fosse « toutes eaux ». En effet, il faut avoir au moins 1.5 m3 pour une maison de trois pièces. Un rajout de 0.5 m3 est donc à observer pour tout supplément de chambre.

A retenir :

Quand il est question de mise en place d’une fosse septique résidentielle, il est impératif que les dimensions de celle-ci soient toujours conformes à la norme NQ 3680-905.

Quelle personne faut-il contacter pour installer une fosse septique ?

Nombreux sont les spécialistes de l’assainissement et du bâtiment qui peuvent intervenir dans le cadre d’une mise en place de fosse septique. Il est tout de même indispensable de bien repérer celui qui peut répondre au mieux à vos attentes en termes de compétences, de ponctualité, et de vigilance. Si vous avez donc besoin d’aide pour trouver le professionnel qu’il faut, faites-nous confiance. Nous sommes en mesure de vous mettre en contact avec un intervenant chevronné, et ce, quel(le) que soit la région ou le département dans lequel vous vous situez.

Assainissement semi-collectif : pour les hameaux et l’habitat dispersé

On parle d’« assainissement autonome » quand il est question de traitement des eaux usées domestiques d’un lieu d’habitation individuel. Ce type de dispositif est également connu sous le nom d’« assainissement non collectif individuel ». D’un autre côté, il y a l’assainissement collectif, le réseau d’épuration collective qui assure le traitement des effluents d’au moins 2 000 EH. C’est donc entre ces deux types d’assainissement que se situe l’« assainissement semi-collectif ».

À noter : EH = Equivalent-Habitant

Qu’est-ce qu’on entend par « assainissement semi-collectif » ?

Le système d’assainissement semi-collectif est un dispositif visant à traiter les effluents regroupés de quelques habitations. Également appelé « assainissement non collectif regroupé » ou encore « petit collectif », le réseau peut intégrer aussi bien les appartements que les immeubles, les centres commerciaux, et les fabriques. Les hameaux, les sites de camping et les établissements hôteliers peuvent aussi en faire partie.

En gros, ce qui fait la différence de l’assainissement semi-collectif est donc le nombre d’habitants concernés par le dispositif. En effet, ce nombre est largement supérieur à celui d’une résidence individuelle.

L’assainissement semi-collectif : une solution ?

L’adoption du système d’assainissement semi-collectif est effectivement une solution. C’est en effet une alternative pour ceux qui ne sont pas raccordés au réseau public d’assainissement, et qui ne disposent pas des moyens nécessaires pour s’y connecter. Comme il est obligatoire de faire traiter les eaux usées domestiques, il ne reste donc que cette dernière option pour y parvenir.

Qui peut être en charge de la gestion de ce dispositif d’assainissement ?

L’exploitant de ce réseau d’assainissement semi-collectif peut être une société privée ou un groupement de particuliers. Un individu quelconque ou un agent des services techniques peut aussi s’en occuper s’il en a les moyens financiers, techniques, matériels et intellectuels.

Quel est le rôle des communes dans le cadre de l’assainissement ?

Il est dans le devoir de toutes les communes de réaliser un zonage d’assainissement pour mieux identifier l’emplacement du réseau d’assainissement semi-collectif. Cette opération consiste en fait à délimiter les parties de leur territoire où l’assainissement collectif va se faire. C’est aussi une opération visant à marquer les parties nécessaires à l’assainissement non collectif.

Quand les travaux de zonage sont terminés, les communes doivent entamer la construction du réseau de collecte des eaux usées. Par la même occasion, la mise en place d’une station de traitement doit être faite au bénéfice des habitations localisées dans les zones d’assainissement collectif.

Pour ce qui est des habitations localisées dans la zone d’assainissement non collectif ou la zone d’assainissement individuel, c’est à la charge des usagers de se doter eux-mêmes de l’installation qu’il leur faut. Pour être conforme aux normes imposées, le dispositif en question doit être érigé selon l’arrêté du 7 septembre 2009 sur les installations d’assainissement non collectif de moins de 20 équivalents habitants.

Quant à la réalisation d’un système d’assainissement semi-collectif, il est possible de construire un réseau de collecte pour un hameau distant. C’est ce réseau qui va acheminer les eaux usées pour ensuite les déverser sur un site de traitement qui ne prendra en charge que les eaux usées issues du même hameau.

Est-il nécessaire d’avoir une assistance technique pour l’installation d’un assainissement semi-collectif ?

Une assistance est tout à  fait nécessaire pour la réalisation de ce dispositif intermédiaire qu’est l’assainissement semi-collectif. Ce sont les communes elles-mêmes qui se chargent de contacter cet intervenant dès que les travaux de zonage sont entamés. Ce sont donc les SATESE qui assurent le rôle d’assistant pour le projet.

Les SATESE, c’est quoi exactement ?

Les SATESE ou Services d’Assistance Technique aux Stations d’Épuration constituent un appui, une assistance, et un conseiller dans le cadre de la mise en place d’un dispositif d’assainissement semi-collectif. Ils sont représentés dans tous les départements de la France et sont accessibles aux communes rurales ayant un potentiel financier inférieur à 1,3 fois le potentiel financier moyen par habitant.

Remarque :

Les communes rurales en question ne doivent pas avoir plus de 5 000 habitants.

Si pour une raison ou une autre, les SATESE ne sont pas en mesure d’apporter leur assistance technique quant aux projets d’assainissement, les communes peuvent s’appuyer sur le service de police de l’eau se trouvant au niveau de la direction départementale des territoires.

Ce service peut être d’une grande importance pour les communes, car il apporte son soutien dans les décisions afférentes à l’assainissement. Il est par exemple en mesure d’indiquer les niveaux de traitement des eaux usées recommandés en tenant compte des enjeux du milieu de réception sur le plan écologique.

Qui peut s’occuper de la concrétisation du projet d’assainissement semi-collectif ?

On parle de concrétisation du projet quand toutes les formalités administratives et techniques sont remplies et qu’il ne reste plus que la mise en place proprement dite du dispositif d’assainissement.

Il faut savoir que l’installation d’un système d’assainissement n’est pas chose aisée. Il s’agit même d’une opération complexe qu’un non-connaisseur ne peut pas se permettre de réaliser. Faire appel à des ouvriers spécialisés est donc une évidence pour assurer l’ensemble des travaux.

L’intervention d’un bureau d’étude est de rigueur pour déterminer la faisabilité du projet. Des analyses sont faites par les experts à ce stade pour étudier de manière approfondie l’environnement général dans lequel le réseau de collecte va être implanté. C’est à partir du diagnostic de ce bureau que les constructions sont menées.

Pour ce qui est de la mise en place du réseau de collecte, il est indispensable de faire appel à une personne spécialisée en assainissement. Grâce aux compétences dont il dispose, seul ce professionnel est en mesure de concrétiser le projet de manière certaine

Une demande de devis, est-ce nécessaire ?

Un devis détaillé est toujours indispensable avant d’entamer les travaux, surtout quand il est question d’assainissement. C’est le moyen le plus sûr de ne pas avoir de mauvaises surprises au moment de payer les factures des prestataires.

Avec l’évolution actuelle de la technologie, toute demande de devis peut se faire en ligne pour arranger ceux qui ne peuvent pas se déplacer. Si vous avez donc besoin des coordonnées d’un spécialiste en assainissement ou d’un bureau d’étude pour votre projet de mise en place d’un assainissement semi-collectif, nous pouvons vous les fournir.

 

Assainissement non collectif : à préciser sur le permis de construire

Le dossier d’assainissement non collectif doit être joint à la demande du permis de construire pour toute personne désireuse d’ériger un immeuble d’habitation. Cette exigence reste valable quand le projet de construction n’est pas desservi par le réseau collectif des eaux usées.

Le dossier afférent à l’assainissement non collectif : qu’est-ce qu’il contient ?

Quelques documents sont à fournir afin de constituer le dossier à annexer à la demande du permis de construire. Il s’agit entre autres :

  • Du plan cadastral du terrain
  • Du plan de masse et du plan de situation
  • Des pièces justifiant les dimensions des ouvrages
  • Du profil hydraulique (avec une vue longitudinale)
  • D’un descriptif détaillé du dispositif de traitement des rejets
  • D’un plan d’étude de la filière d’assainissement
  • Des critères de choix par rapport au système adopté : la nature du sol, la surface du terrain, le degré de la pente…

Comment se déroule la validation du projet ?

Quand le projet ne fait pas l’objet d’un rejet, il est alors dit « validé ». Mais pour arriver à ce stade de validation, un contrôle minutieux est effectué par le Service Public d’Assainissement Non Collectif ou SPANC. Cette institution se charge en effet de vérifier la conformité des pièces fournies par rapport au dispositif, tout en s’assurant du bon entretien des assainissements non collectifs.

Ce qui se passe à la suite d’une étude approfondie du dossier

Quand les éléments constituant le dossier sont bien analysés, le Service Public d’Assainissement Non Collectif fait part de son avis au demandeur. Il délivre à cet effet un certificat dénommé « attestation de conformité du projet d’installation d’assainissement autonome ». C’est cette attestation qui va alors accompagner la demande de permis de construire.

Un contrôle de conformité est ensuite effectué par le SPANC avant que les techniciens procèdent au remblaiement de l’installation. Cette étape est cruciale afin de confirmer que l’existant correspond bien à ce qui a été dit dans le projet.

Comment va se passer le suivi dans le futur ?

Il faut savoir que le Service Public d’Assainissement Non Collectif effectue un contrôle régulier tous les 4 ans. Lors de ses vérifications, il effectue une évaluation de l’état des infrastructures composant le dispositif et détecte toute éventuelle forme de dysfonctionnement. Il prend surtout en considération l’avancée du vieillissement des installations.

Remarque :

Si vous avez du mal à fournir les pièces exigées dans la liste des documents à fournir, tournez-vous vers le Service Public d’Assainissement Non Collectif de votre communauté. Des agents parfaitement formés y sont à votre entière disposition pour vous appuyer dans toutes vos démarches, que celles-ci soient techniques ou administratives.

Que faire dans le cas d’une extension ?

Il ne faut pas oublier qu’une autorisation de construire est toujours indispensable, même dans le cadre de l’extension d’une maison déjà existante. Dans ce cas, il appartient au propriétaire d’annexer l’attestation de conformité de l’installation à l’ensemble du dossier.

À noter :

Cette procédure est obligatoire pour les bâtiments dont l’extension est accompagnée d’un projet de réhabilitation du dispositif d’assainissement non collectif qui s’y trouve déjà.

Que faire en cas de sous-dimensionnement ?

Il peut arriver qu’à la suite d’une extension de l’immeuble, l’installation d’assainissement devienne sous-dimensionnée. Si un tel cas se présente, le Service Public d’Assainissement Non Collectif procède à un contrôle pour établir un état des lieux. À la suite de ce constat, cette même institution délivre une attestation de non-conformité (d’après la réponse ministérielle du 2 février 2017). Des projets de révision de l’installation doivent être alors entamés.

Le dossier d’assainissement non collectif et la déclaration de travaux, quel lien ?

Tout comme le permis de construire, la déclaration de travaux est une formalité administrative visant à obtenir une autorisation permettant la construction d’une maison. Ces deux éléments ne diffèrent pas seulement l’un de l’autre pas leur appellation, mais aussi par leur mode de fonctionnement.

Qu’est-ce qui caractérise la déclaration de travaux ?

La déclaration de travaux doit être faite pour pouvoir ériger une maison dont la surface de plancher est inférieure à 40 mètres carrés et supérieure à 2 mètres carrés. Il n’est pas nécessaire si les travaux à réaliser ont pour aboutissement de porter la surface totale de l’immeuble en question au-delà de 150 mètres carrés (un permis de construire est exigé dans ce cas).

Comme il s’agit d’une nouvelle construction, il faut donc y joindre le dossier d’assainissement collectif. Il faut en effet procéder de la même manière qu’avec une demande de permis de construire habituelle. Il n’y a que la taille de la construction qui fait la différence.

Quelles sont les entités qui entrent en jeu dans le cadre d’un projet de construction ?

À part l’intervention permanente du Service Public d’Assainissement Non Collectif, des bureaux d’études et des entreprises de construction interviennent également jusqu’à l’aboutissement du projet.

  • Le Service Public d’Assainissement Non Collectif sert en effet de conseiller et de support dans la constitution des documents nécessaires à la demande de permis. D’une manière générale, c’est aussi auprès de cette institution que les particuliers peuvent se procurer des coordonnées permettant de contacter des bureaux d’études ou des entreprises de construction.
  • Quant aux bureaux d’étude, ces derniers ont leur mot à dire dans l’analyse effective de la situation (le terrain, le dispositif d’assainissement, la construction, etc.).
  • Pour ce qui est des entreprises, celles-ci interviennent quand tout a été validé par les bureaux d’étude. Elles se chargent en effet de la réalisation des travaux mentionnés dans la demande d’autorisation. Par la même occasion, ces entreprises s’assurent de la conformité des installations d’assainissement par rapport à la pièce annexée à la demande du permis de construire.

Remarque :

Si jamais vous ne parvenez pas à trouver le bureau d’étude qu’il vous faut auprès du Service Public d’Assainissement Non Collectif, nous pouvons vous fournir les coordonnées de ceux qui sont implantés dans votre communauté. Il en est de même pour ce qui est des entreprises de construction.

 

Assainissement : adopter la fosse toutes eaux ou la phytoépuration ?

Si la fosse septique a toujours fait parler d’elle depuis des siècles, la fosse toutes eaux l’a surpassée progressivement au fil des années. Mais grâce à l’évolution de la technologie, un autre système, beaucoup plus complexe, a vu le jour il y a quelque temps. Il s’agit du système de phytoépuration, un dispositif de traitement des eaux usées que l’on rencontre chez les particuliers.

Un petit rappel sur ce qu’est la fosse « toutes eaux » :

Nombreux sont ceux qui confondent la fosse septique et la fosse toutes eaux. Cette dernière, à la différence de l’autre, permet la collecte et le traitement de toutes les eaux usées provenant de l’usage domestique. Ces eaux comprennent notamment celles issues des toilettes, ainsi que celles en provenance de la salle de bain et de la cuisine.

Quelles sont les spécificités d’une fosse toutes eaux ?

Une fosse toutes eaux se distingue surtout par son installation. Il faut en effet qu’elle soit implantée dans un sol naturel ou dans un sol reconstitué, selon le cas. Il est aussi obligatoire qu’elle soit accompagnée d’un dispositif règlementaire de traitement des eaux.

Ce qu’il faut retenir par rapport à ce dispositif :

Il est essentiel que la fosse toutes eaux soit étanche au niveau de sa cuve. Elle doit aussi avoir un haut niveau de résistance en cas d’écrasement. Pour répondre ainsi à ces critères, il est recommandé d’avoir la norme CE 12566-1 comme référence au moment du choix du matériel.

La technique de phytoépuration, de quoi il est question ?

Dans des termes moins complexes, la phytoépuration est un procédé consistant à faire usage des plantes pour l’assainissement de l’eau. Il s’agit d’exploiter le mécanisme naturel de ces végétaux pour servir d’alternative au dispositif d’assainissement de la fosse toutes eaux.

Qu’est-ce qu’on entend par « filtres implantés » ?

Les filtres implantés ne sont autres que les plantes utilisées dans le cadre de l’assainissement. On les appelle de la sorte, car elles font usage de leurs racines pour assurer l’absorption et la digestion de toutes les charges polluantes.

Quel est le mode de fonctionnement du traitement ?

Dans le cadre d’une phytoépuration, le traitement des eaux usées se subdivise en deux étapes distinctes :

  • Il y a d’abord la phase de pré-traitement :

À ce niveau, il est possible de faire usage d’une fosse toutes eaux pour épurer les eaux usées. À défaut de fosse toutes eaux, le pré-traitement peut se faire via un lit à écoulement vertical. Afin d’optimiser l’épuration des eaux usées, il est vivement recommandé de faire planté des bambous sur le lit en question.

  • Vient ensuite le cycle de traitement :

Le traitement des eaux passe par deux bacs à écoulement horizontal. Dans le premier bac, les végétaux servent d’agent d’absorption des émissions polluantes (d’où l’importance des bambous vu que ces plantes se nourrissent essentiellement de phosphates).

Dans le deuxième bac, par contre, il faut des plantes ornementales, comme celles que l’on rencontre dans les fossés et dans les mares. Ces végétaux semi-aquatiques doivent être assez « gourmands » afin d’assurer de manière impeccable le traitement des eaux usées.

Quels sont les atouts de la technique de phytoépuration ?

De nombreux avantages peuvent être tirés du système de phytoépuration, mais les plus importants sont les suivants :

Au niveau du dispositif :

Il faut rappeler qu’il s’agit ici d’un traitement des eaux usées par des végétaux. Le traitement des phosphates et des nitrates rejetés par ces eaux se fait donc de manière naturelle.

Au niveau du coût :

La technique de phytoépuration peut se faire à un prix relativement bas. Par rapport à une installation classique, ce système permet de faire des économies d’argent considérable, car la majeure partie des travaux peuvent être réalisés par le propriétaire lui-même.

Au niveau de l’hygiène :

Avec la phytoépuration, il est plus facile de contrôler les rejets. Aucune production de boues n’est à prévoir et la fosse ne nécessite pas de vidange, même après plusieurs années d’utilisation (sauf si la phase de prétraitement s’effectue via une fosse toutes eaux).

Existe-t-il des inconvénients par rapport à l’usage de la phytoépuration ?

Quelques désavantages sont à préciser quant à l’adoption de la technique de phytoépuration. Il n’y en a que trois, mais il est tout de même utile de les mentionner.

  • Pour assurer la durabilité du dispositif, celui-ci doit être entretenu très régulièrement. Évidemment, un tel engagement pourrait ne pas convenir à certaines personnes.
  • La chaleur constitue un agent destructeur à l’endroit des bactéries coliformes et des éléments intégrés dans les selles. Il est donc difficile de les dissoudre dans un dispositif de plantations aquatiques ou semi-aquatiques. Un tel processus risque même d’infecter les eaux usées.
  • Dans le cas de toilettes sèches, seules les eaux grises issues des lavages seront traitées.

À quel prix peut-on avoir un dispositif de phytoépuration chez soi ?

La mise en place d’une filière de phytoépuration ne se fait pas à un tarif ferme. Le coût peut en effet varier selon les exigences du propriétaire. Cependant, il faut savoir qu’en général, le prix total des éléments à installer s’élève aux environs de 7 500 euros. Ce montant peut être revu à la hausse ou à la baisse selon les prix sur le marché.

Si vous faites appel aux services d’un bureau d’études spécialisé pour se charger de la mise en place du dispositif de phytoépuration, comptez les frais de prestation en plus du coût susmentionné. Dépendamment de la grille tarifaire de chaque prestataire, le prix total peut atteindre donc les 8 000 ou 9 000 euros.

Comment entrer en contact avec un bureau d’études ?

Nous œuvrons en collaboration avec de nombreux prestataires de service spécialisés en assainissement. Si vous avez besoin d’un professionnel de haut niveau, nos agents sont à votre disposition pour vous aider. En un minimum de temps, nous vous mettrons en contact avec le spécialiste qui pourrait satisfaire toutes vos exigences.

Vider une fosse septique pleine

Vider une fosse septique pleine : toutes les procédures à suivre

Également appelée fosse « toutes eaux », la fosse septique est un dispositif qui se remplit de boue d’une manière tout à fait naturelle. La quantité de cette dernière augmente en effet au fur et à mesure que les années passent. Une opération de vidange est alors impérative dès lors que le niveau de la boue constitue plus de la moitié du volume de la fosse.

Vider une fosse septique, quand le faire et par qui ?

Afin de limiter les dégâts occasionnés par un éventuel débordement de la fosse, la vidange doit être faite au moins tous les quatre ans. Pour une fosse de plus grande taille, celle-ci peut être réalisée tous les cinq ou six ans. À part les dimensions de la fosse, tout dépend également de sa fréquence d’utilisation et du nombre de personnes qui en font usage.

Pour que la vidange puisse être réalisée dans les normes imposées, il est indispensable de faire appel à un professionnel agréé pour s’en occuper. C’est ce qui est d’ailleurs stipulé par la loi, comme quoi l’entretien relatif aux installations d’assainissements collectifs est à la charge du propriétaire de l’immeuble, mais la vidange doit être faite par un spécialiste agréé par le préfet.

Comment savoir qu’une fosse septique doit être vidée ?

Il n’est pas nécessaire de faire de grandes interventions pour connaitre le niveau de la boue à l’intérieur de la fosse. Voici quelques techniques, simples mais efficaces, que vous pouvez adopter :

  1. Prenez une perche ou une tringle.
  2. Enfouissez-la dans la fosse jusqu’à ce que le niveau de la boue soit atteint (vous remarquerez une certaine résistance au moment d’enfoncer le bâton).
  3. Prenez note du niveau obtenu puis comparez celui-ci avec le niveau total de la fosse.
  4. Si la hauteur de la boue dépasse la moitié de la fosse, contactez un vidangeur.

De nombreux autres éléments permettent de reconnaître qu’une fosse septique est pleine. Il n’est pas nécessaire d’avoir un œil d’expert pour savoir qu’une vidange doit être faite. Voici quelques signes qui peuvent indiquer la nécessité d’intervenir :

  • Les canalisations sont bouchées
  • Du papier toilette surgit à la surface de la fosse
  • Des odeurs peu agréables se propagent aux alentours de la fosse

Où et comment trouver un professionnel agréé en charge de la vidange d’une fosse septique ?

Avec l’évolution actuelle de la technologie, il est possible de trouver un professionnel agréé par différentes alternatives. Vous avez donc le choix parmi les propositions suivantes :

  • Vous vous rendez directement à la préfecture de votre département pour obtenir des contacts.
  • Vous vous connectez au site de la préfecture et vous y consultez la liste des professionnels agréés.
  • Vous contactez le Service Public d’Assainissement Non Collectif ou SPANC de la commune où l’immeuble est implanté.

Sachez également que nous travaillons en collaboration avec de nombreux spécialistes expérimentés dans le domaine de l’assainissement, notamment dans la vidange et l’entretien des fosses septiques. N’hésitez donc pas faire appel à nos services pour vous mettre en contact avec le spécialiste le plus chevronné de votre région.

Vider une fosse pleine, en quoi cela consiste-t-il ?

L’opération de vidange d’une fosse consiste à retirer toute la boue qui s’y est entassée durant les travaux d’assainissement des eaux usées.

  • Le déroulement de la vidange d’une fosse pleine :

Le professionnel agréé en charge de l’opération se munit d’un véhicule de pompage, indispensable pour la vidange. Équipé de plusieurs compartiments, ce camion lui permet d’intervenir plus rapidement et en toute sécurité afin de vider la fosse tout en préservant les bactéries. Voici comment le professionnel procède :

  • Dans un premier compartiment, il commence par vider l’eau de la fosse.
  • Il procède ensuite au pompage de la boue et poursuit par l’aspiration des graisses dans le second compartiment.
  • Il effectue un nettoyage à grande eau du réseau de canalisations en utilisant le liquide contenu dans une troisième cuve.
  • Il termine son intervention en remettant dans la fosse l’eau qu’il a pompée au tout début de l’opération.
  1. B. Le professionnel doit veiller à remettre cette eau vidangée afin de garder les bactéries, indispensables au bon fonctionnement de la fosse. C’est un moyen rapide et pratique pour permettre à cette dernière d’être opérationnelle dans l’immédiat. Dans le cas contraire, le propriétaire de l’immeuble sera dans l’obligation de refaire une séance de semence et attendre avant de pouvoir réutiliser la fosse.
  • Combien de temps dure l’intervention du professionnel de la vidange ?

La vidange d’une fosse septique pleine ne nécessite même pas une demi-journée. Si tout se déroule comme prévu et que tout est en règle vis-à-vis de l’équipement de travail, l’opération dure environ une heure et demie.

Pour gagner encore plus de temps, il est possible d’ouvrir les regards de la fosse avant même que le vidangeur soit là. De cette manière, celui-ci commencera tout de suite son travail à son arrivée.

Remarque :

Si vous constatez que le niveau de la boue dans votre bac à graisse a aussi atteint son niveau maximal, n’hésitez pas à demander au professionnel d’en faire la vidange après s’être chargée de votre fosse septique.

Vider une fosse septique à quel prix ?

Le coût d’une vidange est proportionnel au volume de la fosse. D’une manière générale, l’opération se facture à 175 ou 200 euros pour une fosse de 3 mètres cubes. En fonction des départements, ce coût peut être majoré de 30 à 35 euros par mètre cube.

Bon à savoir sur la vidange d’une fosse « toutes eaux » :

Le coût de l’intervention peut faire l’objet d’un surplus si :

  • La personne en charge de l’opération de vidange se trouve à un endroit éloigné de l’immeuble où se situe la fosse à vidanger.
  • L’immeuble est localisé dans un endroit enfoui, et donc difficile d’accès.
  • L’immeuble est implanté dans une zone montagnarde.
  • Les regards de la fosse sont encombrés et ne sont pas accessibles de suite.

Faire une demande de devis, est-ce possible avant la vidange ?

Comme tout autre professionnel dans le domaine de l’assainissement non collectif, le vidangeur peut établir un devis détaillé par rapport à ses prestations. Vous pouvez donc en faire une demande avant de faire appel à ses services. N’oubliez pas, en passant, que la plupart des Services Publics d’Assainissement Non Collectif négocient de très bons prix en collaboration avec les professionnels agréés de l’assainissement. Il vous appartient de faire le choix selon vos exigences et vos possibilités.

Ce qu’il faut savoir sur le certificat de vidange

Le certificat de vidange est un papier que le professionnel remet au propriétaire de l’immeuble une fois son intervention terminée. Il s’agit d’un important document à présenter en cas de :

  • revente de la maison
  • vérification effectuée par le Service Public d’Assainissement Non Collectif

Pour être en bonne et due forme, ce certificat de vidange doit impérativement mentionner :

  • Le nom du propriétaire de l’immeuble
  • Les coordonnées officielles de la société en charge de la vidange
  • La date de réalisation de la vidange
  • La quantité totale des matières prises en charge avec la destination de ces dernières
  • Le type d’installation
  • L’adresse de l’installation
  • Le numéro d’agrément de la société

Si le professionnel que vous avez contacté ne vous fournit pas ce document, il peut s’agir d’un intervenant non agréé par la préfecture de votre département. La qualité de ses prestations peut donc ne pas être fiable.

Regards pour son système d’assainissement

Tout sur le regard du système d’assainissement

Le regard, qu’est-ce que c’est ?

On entend par regard, le dispositif qui donne accès à l’ensemble du système d’assainissement. Il permet à cet effet d’effectuer le contrôle et l’entretien de ce dernier plus facilement et plus librement. Dans certaines situations, le regard est un élément indispensable permettant de réorienter la direction de la canalisation.

À quoi sert le regard ?

Dans le dispositif d’assainissement, le regard a quatre principales fonctions. Il permet en effet de :

  • Réaliser des coudes de 90 degrés (au niveau de la canalisation)
  • Insérer des accessoires de nettoyage à tout moment
  • Contrôler toutes les parties composantes du dispositif d’assainissement
  • Surveiller et entretenir l’ensemble du système d’assainissement

 

Quel lien y a-t-il entre le regard et les boites de branchement ?

Le regard joue le même rôle que les boites de branchement dans le cadre du système d’assainissement. Localisés aux différents points d’attachement constituant le système, ces dispositifs doivent ainsi être accessibles afin d’éviter les complications lors des interventions d’assainissement diverses.

À part les boîtes de branchement, les boites d’inspection et les tampons de visite ont également la même fonction que le regard.

À savoir : les regards et les boites de rangement sont toujours de formes carrées ou arrondies.

 

Mieux comprendre les regards dans le dispositif d’assainissement

Toute installation d’assainissement individuel doit impérativement disposer de plusieurs regards. D’une manière générale, ces derniers sont faits en béton ou en plastique.

S’il est possible d’avoir des canalisations et des regards constitués de différents matériaux, rien n’est mieux qu’un matériau unique. Il est en effet plus facile d’effectuer les jonctions lorsque les regards et les canalisations sont tous les deux faits uniquement de béton, ou uniquement de plastique, non pas les deux en même temps.

  • Quel avantage offre chaque type de matériau ?

Si les matériaux utilisés sont le béton et le plastique, c’est qu’il y a bien une raison justifiant ce choix. En effet, ces éléments sont choisis pour leur niveau de résistance et leur durabilité dans le temps. Mais plus encore, le béton est utilisé pour avoir un maximum d’étanchéité, tandis que le plastique est d’une importance capitale pour avoir un excellent maintien au sol, et ce, même en cas de présence d’une certaine quantité d’eau.

 

À quel emplacement les regards sont-ils installés ?

Les regards sont positionnés dans chaque emplacement du dispositif d’assainissement à entretenir et à contrôler. Selon les normes imposées, ils sont localisés respectivement :

  • Au tout début du système de traitement
  • Au bout du dispositif de traitement des eaux usées
  • Juste au niveau de la pompe de relevage (s’il y en a)

À noter :

Le regard se trouvant au niveau des eaux usées est dit « regard de bouclage ».

Le premier regard, quant à lui, est appelé « regard de répartition ». Il est constitué d’une entrée unique pour la réception des eaux traitées, ainsi que de nombreuses sorties menant aux filières de traitement.

Les tampons de visite, c’est quoi ?

Les tampons de visites sont des dispositifs installés au niveau du système de pré-traitement. Si l’on se réfère au rôle qu’ils jouent dans le cadre de l’assainissement, ils sont similaires aux regards. La seule différence se situe au fait que les tampons sont incorporés en intégralité dans la fosse.

  • Où sont donc situés les tampons de visite ?

Les tampons de visite peuvent être localisés à différents endroits, dont les suivants :

  • Sur la fosse toutes eaux (ou fosse septique)
  • Sur le bac à graisses
  • Au dessus de la microstation (si cette dernière est exploitée)
  • Au dessus de l’entrée des eaux
  • À la sortie des eaux

 

  • Ce qui peut se passer quand on ouvre les tampons de visite :

Les tampons de visite, tout comme les regards, dégagent des gaz au moment de l’ouverture. Les gaz en question étant toxiques, il et fortement recommandé de laisser le maximum de temps d’aération avant toute forme d’intervention. Il s’agit d’une question de sécurité vitale pour les intervenants et tous ceux qui se trouvent aux alentours.

Et même en l’absence d’interventions, il est essentiel de laisser les regards accessibles. Toute forme de végétation les recouvrant doit être arasée régulièrement au risque de perturber leur fonctionnement.

 

Remarque :

Pour limiter, voire éliminer, toute forme de désagrément causée par les mauvaises odeurs lors des interventions, il est conseillé d’opter pour des regards avec tampon à fermeture hydraulique, de préférence en PVC.

 

De quelle taille sont les regards dans le système d’assainissement ?

Comme il a été mentionné précédemment, il y a plusieurs regards au sein d’un seul système. Ces dispositifs existent sous plusieurs tailles, en fonction de leurs emplacements respectifs et du rôle qu’ils jouent dans les installations.

  • Les petits regards :

On entend par « petits regards » ceux qui ont des dimensions allant du 20 x 20 cm au 30 x 30 cm. Ces éléments sont généralement mis en place pour effectuer un changement de direction à la canalisation. Les boites de branchement, les tés, ainsi que les boites d’inspection sont de parfaits exemples de petits regards.

  • Les grands regards :

Au-delà de 30 x 30 cm, on a à faire à des grands regards. Grâce à leurs dimensions, les grands regards sont surtout utilisés dans le cadre d’un système d’assainissement collectif.

  • Les regards visitables :

On parle de regards « visitables » quand le diamètre de ces derniers est supérieur à 1 mètre.

 

Un point sur les regards et la rehausse :

En général, le bas des regards se localise au niveau du fil d’écoulement des eaux. C’est à l’aide de la rehausse que cette hauteur peut être augmentée pour atteindre le niveau du sol.

  • Quelle doit être la hauteur de la rehausse ?

Il n’y a pas de dimension fixe dédiée à la hauteur de la rehausse. Celle-ci peut varier en fonction de la topographie et du type de regard utilisé dans le dispositif d’assainissement. En effet, il est indispensable d’adapter la hauteur du regard en fonction de la pente pour trois raisons :

  • Pour que l’eau puisse s’écouler naturellement
  • Pour permettre à la partie haute de se trouver en dessus du niveau du sol
  • Pour avoir une partie basse au même niveau que le fil d’eau et la canalisation
  • Ce qu’il ne faut pas faire :

Il est tout à fait interdit de faire un trou dans le regard, que ce soit pour un alignement sur canalisation ou pour une autre raison. C’est par rapport à la profondeur de l’implantation qu’il faut jouer pour permettre une meilleure adaptation de l’entrée à la canalisation.

Les problèmes rencontrés au niveau des regards :

Comme toute autre forme d’installation, les regards peuvent être endommagés pour de nombreuses raisons. Les formes de dommage les plus fréquentes sont l’obturation, la casse du couvercle et des boites, la dégradation des matériaux, ainsi que les mauvais emboitements.

  • Quelles peuvent être les causes de ces dégâts ?

La plupart du temps, trois facteurs constituent les principales raisons d’altération des regards. Ce sont entre autres :

  • L’existence d’un problème au niveau de la conception du système d’assainissement
  • Le passage fréquent de véhicules et d’engins à proximité ou au dessus des regards
  • Un souci de nappe phréatique qui a tendance à déplacer le regard.

Pour le cas des regards en béton, ces derniers se rongent eux-mêmes à cause de l’acide sulfurique que produit le système d’assainissement.

 

Que faire en cas de dysfonctionnement des regards ?

Si vous avez un regard bouché, vous pouvez procéder sans problème au dégagement de ce dernier. Veillez seulement à porter des gants et un masque anti-gaz pour vous protéger.

Si, par contre, il s’agit d’un dommage plus important, faire appel à un professionnel en la matière est indispensable. Pour ce faire, nous vous proposons nos services. Nous disposons d’un large réseau nous permettant de collaborer avec les personnes les plus expérimentées dans l’entretien et la réparation des regards. Nous pouvons vous mettre en contact avec l’un d’eux pou vous simplifier la tâche.

Récupérer l’eau de pluie solution futée en plus de l’assainissement

Récupérer l’eau de pluie : solution futée en plus de l’assainissement

La récupération domestique des eaux de pluie est aujourd’hui utilisée comme mode alternatif de gestion de l’eau. Le saviez-vous ? En effet, l’eau de pluie peut couvrir une partie de votre consommation en eau au quotidien. Faites tout de même attention, l’eau de plus ne peut être utilisée pour un usage alimentaire. L’utilisation de cette eau doit suivre les règles fixées par l’arrêté du 21 août 2008 stimulant la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments.

Que peut-on faire avec l’eau de pluie ?

Tout le monde peut collecter les eaux de pluie, mais celle-ci ne peut être utilisée pour la consommation alimentaire ou la toilette. Pourquoi ? Car l’eau de pluie n’a pas été traitée et contient alors de micro-organismes néfastes à la santé. L’eau de pluie est également envisageable à plus grande échelle. Elle est pratique pour laver les terrains de sport, les centres équestres, les aéroports, les golfs, les piscines et les patinoires.

L’utilité de l’eau de pluie

L’eau de pluie peut par exemple être utilisée pour :

  • arroser le jardin,
  • laver le sol extérieur,
  • laver la voiture,
  • remplir carrément une piscine,
  • alimenter un arrosage automatique,
  • nettoyer la maison,
  • pour disposer d’une réserve d’eau en cas d’incendie,

Votre potager appréciera spécialement un arrosage à l’eau pluie. Le chlore contenu dans l’eau du robinet leur est néfaste.

Les vertus de l’eau de pluie

L’eau de pluie est propre et naturellement douce. Contrairement à l’eau du robinet, elle ne contient pas de pesticides, de nitrates, ni de résidus médicamenteux. Si elle est stockée en cuve enterrée, l’eau de pluie conserve une très bonne qualité dans le temps et stabilise son pH à quasi neutralité.

L’eau de pluie est également douce. Vos appareils électroménagers, vos tuyaux et vos robinets ne vont plus être attaqués par le tartre. Cette vertu de l’eau de pluie va optimiser indirectement la performance et la durabilité des matériels. On peut alors conclure déjà ici que l’eau de pluie est économique !

 

Comment récupérer et utiliser son eau de pluie ?

La récupération de l’eau de pluie nécessite 3 étapes.

  • Premièrement, la collecte. Cette étape se fait uniquement grâce au ruissellement sur le toit de votre maison ou par gouttières. Ici donc, un toit incliné va être plus efficace qu’un toit plat.
  • Deuxièmement, il faut prévoir une bonne pré-filtration avant stockage. Cette étape est très importante pour conserver une bonne qualité d’eau dans le temps.
  • Troisièmement et enfin, il faut la filtrer un minimum, même pour les usages extérieurs afin d’éliminer les résidus macroscopiques.

Avant d’aménager un système de récupération d’eau de pluie

Avant d’aménager un système de récupération d’eau de pluie, il est nécessaire de procéder à quelques vérifications, étape par étape.

  • Assurez-vous que le toit est adapté à la récupération des eaux pluviales : la surface, l’inclinaison, etc.
  • Limitez l’accès des débris végétaux ou animaux qui vont se déposer dans votre cuve d’eau de pluie. Pour cela, installez des grilles de protection sur vos gouttières.
  • Préférez l’emploi d’un collecteur d’eau muni d’un filtre dans vos descentes de gouttières. Sachez en fait que les impuretés vont être rejetées dans le réseau d’eau pluviale et l’eau filtrée va se diriger dans votre cuve.
  • Optez pour un réservoir avec une capacité volumique appropriée en fonction de votre besoin en eau.
  • Préférez la cuve ou la bassine dotée d’un couvercle pour la fermer hermétiquement afin d’éviter le développement de vase.
  • Choisissez un système de pompe à eau pour pouvoir distribuer l’eau à l’intérieur ou à l’extérieur de votre logement.

Installation du récupérateur d’eau

Il faut installer votre récupérateur à proximité d’une descente, si possible bien évidemment. Vous pouvez  par exemple installer la descente de gouttière dans un tonneau ou une grande bassine. Mais pour assurer la durabilité de votre cuve, je vous préconise d’utiliser un collecteur de gouttière. Certains sont déjà munis de filtre pour stopper les feuilles, les brindilles ou dès fois des insectes de finir dans la cuve. L’eau obtenue va être propre. Si le collecteur n’a pas de filtre, vous pouvez placer vous-même des grilles sur vos gouttières.

Il existe différents modèles de récupérateurs d’eau dans le commerce. Certaines capacités peuvent même atteindre jusqu’à 10 000 l. En général, les récupérateurs d’eau sont placés à l’extérieur de la maison. Ne vous inquiétez pas, la plupart sont très esthétiques. Cependant, rien ne vous empêche d’installer votre récupérateur à l’intérieur de votre maison, pourquoi pas dans votre sous-sol ?

En tout cas, il est nécessaire d’installer le récupérateur sur une surface plate, à l’abri des arbres afin d’éviter les feuilles qui tombent dans le réservoir. Pour les cuves enterrées, il est essentiel de bien stabiliser la cuve dans le sol.

Les accessoires nécessaires pour installer un récupérateur d’eau

Posséder un réservoir d’eau ne suffit pas pour récupérer l’eau de pluie. De nombreux accessoires sont également utiles pour récupérer plus d’eau. En premier, munissez vos gouttières de filets pour empêcher le passage des débris végétaux et autres débris dans les descentes. Ensuite, installez un collecteur dans votre descente. Celui-ci assure la connexion avec votre réservoir. Préférez un collecteur avec un filtre pour récupérer une eau la plus propre possible. Enfin, vous pouvez installer un indicateur de niveau d’eau. Ainsi, vous pouvez connaître la quantité exacte d’eau que contient votre réservoir.

Comment rendre l’eau de pluie potable

Le saviez-vous ? Il est bel et bien possible de rendre l’eau de pluie potable ! Si l’eau qui tombe sur le toit est acide et contient très peu de sels minéraux, celle contenue dans une citerne en béton ou en maçonnerie est neutre. La minéralisation est de l’ordre de 50 à 80 mg / litre.

Pour rendre l’eau potable, vous allez devoir rajouter 3 filtres à votre installation d’eau de pluie. Ces filtres, vous allez les trouver facilement et à prix raisonnable dans le commerce. Ces éléments filtrants seront à placer sous l’évier.

Aussi, il va vous falloir :

  • un pré filtre de 5 microns,
  • un filtre céramique d’une porosité de 0.2 micron,
  • un filtre à charbon actif pour le supprimer le goût et les odeurs contenus dans l’eau.

Ces deux derniers filtres sont parfois fusionnés dans un seul filtre et il est nommé : « Filtre Doulton ».

Le filtre de 5 microns sert à éviter un colmatage rapide du pré filtre, il faut le remplacer tous les ans.

Le filtre à charbon actif neutralise les produits chimiques et métaux lourds présents dans l’eau. Le filtre à céramique dure environ 3 à 4 ans ou après 20 000 litres d’eau consommé. Ensuite il faut le remplacer. Il est capable de filtrer 99.99% des bactéries. Donc vous pouvez consommer l’eau de pluie à l’usage alimentaire et hygiénique. La colmatation du filtre à céramique est à surveiller de temps en temps. Si le débit d’eau devient faible, il faudra le nettoyer.

Le prix des 3 filtres est aux alentours de 30 à 40 €. Le filtre à céramique lui, est entre 3.5 à 5 €. Pour le filtre 5 microns, prévoyez entre 12 à 14 €. Cela ne revient donc économique de fabriquer son eau potable qui est très proche de l’eau minérale en bouteille.

On peut rendre aussi l’eau potable par le « système de l’Osmose Inverse ». Sa filtration est très lente et nécessite un petit réservoir. Notons que cette technique retient tous les sels minéraux de l’eau de pluie.

Location : qui paye la vidange et le curage de la fosse septique ?

Que vous soyez locataire ou propriétaire, il peut toujours vous arriver de vous poser la question suivante : « qui des deux parties est en charge du paiement du curage et de la vidange de la fosse septique ? ».Voici quelques explications qui pourront très bien vous être utiles.

Qui doit payer quoi ?

Il faut savoir que le curage et la vidange de la fosse septique sont deux opérations qui se distinguent l’une de l’autre. Les frais y afférents ne sont donc pas communs. C’est la loi qui détermine en effet le déroulement de l’entretien et du paiement de ce dernier dans une situation de location.

  • La vidange et le curage : des charges partagées pour les deux parties

Selon la législation en vigueur, il appartient toujours au propriétaire de se charger du curage de la fosse septique. Le coût de cette opération lui est donc attribué, peu importe ce qui a été conclu dans le bail de location.

Pour ce qui est de la vidange de la fosse, c’est le locataire qui doit s’en occuper vu qu’il est le principal occupant de la maison et que les eaux usées sont issues de ses tâches domestiques.

La vidange d’une fosse septique : ce qu’il faut savoir sur son mode de fonctionnement

Comme la fosse septique est un endroit sensible qui accueille les eaux usées, une vidange doit ainsi y être faite tous les quatre ans. En faire une tous les deux est même préférable pour des raisons d’hygiène et de sécurité.

  • Quel est le coût d’une séance de vidange d’une fosse septique ?

Trois principaux éléments sont prix en compte dans le calcul du coût d’une vidange de fosse septique. Il s’agit entre autres :

  • De la distance à parcourir par le camion du vidangeur
  • Du type de matériau avec lequel la fosse a té conçue
  • Du volume total de la fosse à vidanger

Si l’on tient compte de ces trois paramètres, il faut alors prévoir un budget allant de 150 euros à 300 euros pour faire effectuer une opération de vidange par un professionnel en la matière.

  • La vidange d’une fosse septique selon les législations en vigueur :
  • En règle générale, la vidange d’une fosse septique est qualifiée d’entretien périodique. Elle se trouve donc au même niveau que le ramonage de la cheminée.
  • D’après le décret du 26 août 1987, n° 87-712, les frais afférents aux entretiens divers et aux petites réparations dans le cadre d’une location sont toujours attribués au locataire.

 

Qu’en est-il de l’opération de curage à la charge du propriétaire ?

Il n’y a pas que la vidange qui a son importance dans le cadre de l’entretien d’une fosse septique. Le curage doit également être réalisé régulièrement pour le bien du système d’assainissement dans l’ensemble.

  • À quel moment faut-il procéder à une opération de curage ?

La fréquence de l’intervention dépend impérativement du type d’intervention à effectuer. Le curage à la rigoleuse et celui à la pelle mécanique ne s’effectuent donc pas aux mêmes intervalles.

  • Pour le curage à la rigoleuse, il est possible d’en faire tous les douze mois, ou même tous les six mois, car le procédé est ici plus doux et ne risque en aucun cas de perturber le fonctionnement de la fosse.
  • Pour ce qui est du curage à la pelle mécanique, il faut observer un intervalle de cinq ans entre deux interventions vu que cette dernière est qualifiée d’agressive.
  • Pourquoi faut-il procéder au curage de la fosse septique ?

Le curage doit être effectué pour deux principales raisons qui sont les suivantes :

  • Il permet l’élimination définitive des tartres
  • Il purifie les canalisations en éliminant toute sorte de déchet qui s’y est incrusté
  • À quel prix le propriétaire peut-il réaliser un curage de fosse septique ?

Avant de fixer le coût relatif à l’opération de curage, le professionnel en charge de l’intervention tient compte de quatre éléments principaux, notamment :

  • Le type de fosse à curer et la taille de celui-ci
  • La localisation géographique de l’immeuble et donc de la fosse
  • Du délai exigé par le propriétaire
  • Du nombre de personnes utilisant la fosse

Avec ces quatre paramètres clés, le coût total d’un curage est au moins de 150 euros. Le prix maximal indiqué à ce jour est de 500 euros, un tarif que l’on attribue le plus souvent au curage « de luxe ».

  • L’opération de curage de fosse selon la loi :

Le curage n’est pas une tâche d’entretien périodique, mais aux yeux de la loi, une intervention dite « exceptionnelle ».

D’après l’article 1 756 du Code civil, le curage des puits et des fosses est à la charge du propriétaire de l’immeuble.

Que faire en cas de situation exceptionnelle ?

Bien que la loi statue déjà les différentes contributions du locataire et du propriétaire dans le cadre d’un curage et d’une vidange de fosse septique, des cas exceptionnels peuvent toujours se présenter.

  • Il peut arriver par exemple que les conduites d’évacuation soient bouchées. Si ce dégât est dû au fait que le locataire ait jeté toutes sortes de choses interdites dans les toilettes (restes de nourriture, médicaments, mouchoirs en papier, serviette hygiénique…), il est à sa charge de payer l’opération de curage nécessaire pour le débouchage de ces conduites. Ce qui aurait pu être différent si l’obstruction est due à la vétusté des installations, car dans ce dernier cas, c’est le propriétaire qui va payer le curage.
  • Il est aussi fréquent que les canalisations soient obstruées par l’usage de certains types de poudre à lessiver. Si le propriétaire ne veut donc pas débourser de l’argent pour une responsabilité émanant du locataire, il est tout à fait dans le droit d’imposer l’usage d’une lessive liquide dans le contrat de location. Dans ce cas, si le locataire s’entête à utiliser le mauvais produit, il sera en charge de payer le curage en cas de dégât.

 

Faire une demande de devis, est-ce vraiment important ? Pourquoi ?

Que ce soit pour un curage ou une vidange, il est toujours recommandé de faire une demande de devis. Cette procédure est importante dans la mesure où les coûts des interventions peuvent varier d’un intervenant à un autre, d’un département à un autre, ou même d’une fosse à une autre.

C’est grâce à ce devis qu’il est possible de faire des comparaisons entre deux ou plusieurs intervenants et de réaliser ainsi des économies en optant pour celui qui peut effectuer le travail au plus bon prix.

 

Vers qui se tourner pour trouver un professionnel compétent en charge de la vidange et du curage de la fosse ?

À l’heure actuelle, nombreux sont ceux qui se disent être des « professionnels » de l’assainissement. Comme il n’y a pas moyen de distinguer les vrais des faux, il est donc nécessaire d’avoir le meilleur intermédiaire qui soit pour fournir les adresses des intervenants les plus qualifiés. C’est la raison pour laquelle nous vous proposons nos services.

Nous pouvons en effet vous mettre en contact avec de nombreux professionnels de l’assainissement si vous en avez besoin. Que vous soyez un propriétaire d’immeuble ou un locataire, et peu importe le type d’intervention à faire, nous nous ferons le plaisir de vous proposer des personnes chevronnées qui pourront satisfaire chacune de vos attentes tout en respectant votre budget. N’hésitez donc pas à nous contacter pour le curage et la vidange de vos fosses.

Les aides aux travaux d’assainissement non collectif

Faire installer un système d’assainissement individuel ou mettre aux normes son installation existante engendre des coûts parfois importants. Ces installations étant imposées par le législateur, celui-ci a mis en place toute une série d’aides financières afin d’aider la mise en œuvre de ces solutions d’assainissement non collectif.

En fait, l’assainissement individuel ou l’assainissement non collectif remplit les particularités suivantes :

  • Il s’agit d’une installation privée, appartenant à un ou des logements afin de traiter les eaux usées domestiques.
  • L’assainissement individuel ou l’assainissement non collectif s’oppose à l’assainissement collectif ou le « tout-à-l’égout ». Ce dernier désigne un réseau collectif ou public qui rassemble les eaux usées et les achemine vers un centre de traitement.
  • Seules les zones densément peuplées en sont équipées par l’assainissement individuel ou l’assainissement non collectif, car il est coûteux.

Les travaux d’assainissement non collectif confiés à des entreprises privées

Si vous faites réaliser vos travaux d’assainissement, il est possible de bénéficier des aides suivantes :

  • Un taux de TVA réduit de 5,5%
  • Des aides distribuées par ANAH : l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat
  • Un prêt de la CAF ou d’une caisse de retraite.

Toutefois, ces aides sont attribuées sous quelques conditions. D’abord, elles dépendent de vos ressources. Consultez votre CAF ou l’ANAH pour découvrir les conditions.

Le cas de travaux réalisés par la collectivité

Afin de bénéficier de tarifs préférentiels auprès de professionnels de l’assainissement en misant sur les économies d‘échelles engendrées, les localités proposent de prendre en charge techniquement les réhabilitations d’un même quartier. En plus d’un tarif réduit, les collectivités peuvent parfois attribuer des subventions : éco-prêt à taux zéro, facilités de paiement, etc.

 

L’aide à l’assainissement non collectif le plus répandu : l’éco-prêt à taux zéro

L’éco-prêt à taux zéro permet de financer les travaux de rénovation énergétique des logements. Jusqu’au 31 décembre 2018, ce prêt peut être accordé au propriétaire de logement et au syndicat de copropriétaires. Seules les résidences principales construites avant le 1er janvier 1990 peuvent en bénéficier.

Toutefois, vos travaux doivent concerner :

  • L’installation d’une production d’eau chaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables.
  • L’isolation performante de la toiture, des murs donnant sur l’extérieur, des fenêtres et portes donnant sur l’extérieur
  • L’installation ou le remplacement d’un chauffage ou d’une production d’eau chaude sanitaire, d’un chauffage utilisant les énergies renouvelables,
  • Des travaux de réhabilitation de votre système d’assainissement non collectif par des dispositifs ne consommant pas d’énergie,

Le montant de l’Eco-prêt à taux zéro et les formalités

L’Eco-prêt à taux zéro est accordé à un plafond de 10 000 euros pour les travaux de réhabilitation des dispositifs d’assainissement non collectif ne consommant pas d’énergie. Il est attribué sans condition de ressources. Depuis le 1er juillet 2016, il est possible de demander un second prêt pour le même logement. Le prêt va financer d’autres travaux correspondant à l’une au moins des actions du bouquet de travaux. La somme des 2 prêts ne doit pas dépasser les 30 000 euros.

Comme formalités :

  • Les travaux doivent être achevés dans les 2 ans qui suivent l’attribution du prêt.
  • Ils doivent également être réalisés par une entreprise bénéficiant d’un signe de qualité RGE : Reconnu Garant de l’environnement.

Dépôt du dossier de demande de l’Eco-prêt à taux zéro

Une fois le choix des travaux bien défini, adressez votre demande de l’Eco prêt à taux zéro à une banque avec un « Devis » rempli avec les entreprises chargées des travaux. Dans la demande, précisez votre cas, le bouquet de travaux, l’atteinte d’une performance énergétique globale minimale, la réhabilitation d’un dispositif d’assainissement non collectif.

Comme mentions obligatoires, précisez :

  • la date de construction de votre logement,
  • justifiez que l’utilisation de votre logement est en tant que résidence principale.
  • votre dernier avis d’imposition,
  • le descriptif des travaux
  • l’entreprise qui va se charger des travaux.

 

L’aide à l’assainissement non collectif avec la TVA à taux réduit

L’assainissement non collectif est comme tous les travaux, soumis à la TAV. Toutefois, il est possible de bénéficier d’une taxe à taux réduit pour chaque intervention d’urgence. D’abord, l’habitation concernée doit être habitable depuis plus de 2 ans.

Selon le Ministère des Finances et des comptes publics, le taux réduit à 10% est appliqué pour les travaux sur systèmes d’assainissement individuels pour son installation comme la vidange et le curage. Il est applicable sur la main-d’œuvre et les installations.

Les conditions pour l’application du taux à 10%

Les conditions d’application du taux de TVA intermédiaire de 10% sont les suivantes :

  • Les travaux doivent être réalisés par une entreprise spécialisée dans le domaine
  • Le logement d’habitation doit être achevé depuis plus de 2 ans
  • Le taux réduit est uniquement réservé aux travaux d’amélioration et de transformation d’installations déjà existantes.

Les systèmes d’assainissement non collectif concernés

Tous les systèmes de traitement des eaux usées non collectif peuvent bénéficier de ce taux de TVA réduit. La rénovation d’une fosse septique ou toutes eaux, le remplacement du système d’épandage, sont également concernés. L’installation d’un système agréé par le Ministère, (par exemple la microstation ou le filtre compact) peut s’avérer également être une bonne solution.

 

L’aide à l’assainissement individuel CAF ou la Caisse d’Allocation Familiale

L’installation ou la rénovation d’un système d’assainissement individuel peut être financé par la Caisse d’Allocation Familiale, la CAF.

Les conditions d’obtention:

  • Le logement doit être une résidence principale.
  • Vous devez déjà recevoir une prestation de la CAF : hors aide personnalisée au logement, une allocation aux handicapés et une allocation de logement pour les personnes sans enfant.

Le montant du financement de la CAF

Le prêt accordé par la Caisse d’Allocation Familiale peut atteindre 80% des travaux dans une limite de 1 067.14 euros. Le taux d’intérêt s’élève à 1% et remboursable sur 3 ans. La moitié du prêt est versé à la signature devis et l’autre moitié à l’achèvement des travaux.

A qui s’adresser ?

Pour financer l’installation ou la rénovation d’un système d’assainissement individuel par la CAF, consultez le site en ligne de la CAF. Certaines des agences de l’eau proposent des aides financières directement aux usagers. Les conditions d’obtention, le montant  dépendent de l’agence de l’eau à laquelle vous dépendez.

 

Aide à l’assainissement individuel par la commune et les conseils généraux

La commune peut fournir une aide financière pour toute installation d’un dispositif d’assainissement non collectif. Pour ces subventions, renseignez-vous directement auprès du département auquel vous appartenez. En effet le montant, les conditions et le plafond des aides varient selon plusieurs conditions. Les aides aux travaux d’assainissement sont réduites aux travaux de réhabilitation uniquement.

 

Les aides à l’assainissement individuel des caisses de retraite

Un certain nombre de caisses de retraite propose des aides ou des subventions pour des travaux d’adaptation, de rénovation ou d’équipement pour les logements principaux. Ces aides ou subventions sont destinées aux retraités. Chaque caisse de retraite applique un barème variable sur différents travaux.

 

Les aides à l’assainissement individuel ANAH, l’Agence Nationale de l’Habitat

L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) accorde des aides sous conditions de ressources. Pour obtenir une aide de l’ANAH, il faut déjà être éligible à une aide de l’Agence de l’Eau. L’aide de l’Agence de l’Eau est plafonnée à 3 000 euros maximum, mais n’est accordée que dans le cadre d’une réhabilitation groupée. Si vous avez droit à une aide de l’Agence de l’Eau, l’ANAH peut octroyer une aide sous conditions.

Les conditions d’octroi d’aides par ANAH :

  • ANAH vous accorde un financement jusqu’à 50% du montant du projet, pour un maximum de 50 000 euros.
  • L’aide doit obligatoirement être dédiée aux gros projets de réhabilitation.