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Tout savoir sur les filtres compacts

Par définition, le filtre compact est un des éléments des filières agréées dans le cadre d’un assainissement non collectif des eaux usées. Il s’agi d’un système complexe qui est à la fois constitué d’une fosse « toutes eaux » et d’un dispositif filtrant. C’est en effet ce massif d’épuration qui prend la place de l’épandage dans une installation habituelle.

A retenir :

C’est un arrêté du 24 décembre 2003 qui a autorisé pour la première fois les filtres compacts afin de limiter les soucis relatifs aux surfaces des terrains.

Quelle est la fonction principale du filtre compact ?

D’une manière générale, le filtre compact sert au traitement et à la dispersion des eaux usées. A la sortie du processus de prétraitement de ces eaux, le filtre assure trois fonctions essentielles, notamment :

Comment le filtre compact fonctionne-t-il ?

Dans le cadre d’un filtre compact, c’est la zéolithe qui est utilisée comme matériau filtrant.  Ce minéral de type chabazite est composé de haut en bas, suivant l’étape de succession suivante :

  • Une couche de terre végétale
  • Un lit de gravillons comportant des drains de répartition
  • Une couche de géotextile
  • Une couche de 25 cm de zéolithe, dont le diamètre doit être entre 2 et 5 mm
  • Une couche de 25 cm de zéolithe, dont le diamètre doit être entre 0,5 et 2 mm
  • Une couche de 15 cm de gravillons roulés où sont installés des drains de collecte (tout au fond)

Afin d’assurer sa fonction de manière correcte, le matériau filtrant (zéolithe) doit disposer d’importantes surfaces d’échanges. Ces dernières lui permettent en effet de se mettre à la place du sol afin d’épurer les eaux issues du prétraitement. Des bactéries s’y trouvant en permanence simplifient cette opération.

Il faut savoir que ce type de dispositif est également pourvu de cheminées d’aération. Celles-ci sont au nombre de quatre, dont la répartition se fait comme suit :

  • Deux cheminées piquées en profondeur (en amont)
  • Deux cheminées piquées en surface (en aval)

Quels sont les avantages et les inconvénients du fait d’adopter le filtre compact ?

D’une manière générale, le filtre compact ne présente aucun inconvénient particulier à part le coût qui se trouve relativement élevé par rapport à son usage. En effet, pour la vidange, une somme allant de 8 000 euros à 12 000 euros est à prévoir car la fosse est grande d’au moins 5 mètres cubes.

Sinon, il y a également la perte de charge que certains usagers considèrent comme une incommodité. Celle-ci nécessite en fait une pente minimale de 80 cm pour être complètement fonctionnelle.

Enfin, il se trouve qu’une dérogation est toujours indispensable dès que les pièces principales sont au-delà de 5. Le dispositif fait aussi l’objet d’une interdiction si l’installation est réalisée près d’une source de captage d’eau potable, de baignade, ou de tout autre endroit à usage sensible.

Pour ce qui est des avantages, les trois principaux en sont les suivants :

  • Des vidanges peu fréquentes grâce à la grande taille de la fosse
  • Une possibilité de changement du garnissage de la z&éolithe si besoin
  • Une emprise au sol peu important (ne dépassant pas les 25 mètres carrés)

Remarque importante :

Pour changer le regarnissage du filtre, il faut prévoir dans les 4 000 euros environ (un des inconvénients en termes de coût élevé).

Ce qu’il faut savoir sur le septodiffuseur :

Le septodiffuseur est, en gros, un élément complémentaire d’un filtre à sable. D’une manière plus précise, ce dispositif justifie d’une bonne répartition des effluents et une parfaite oxygénation de ces derniers pour aider  à la réduction de la surface de traitement d’un filtre à sable.

Quelles sont les caractéristiques du septodiffuseur ?

Ce dispositif est disponible en modèles préfabriqués. Ces derniers sont à implanter sur le filtre à sable, l’épandage, le tertre, ou tout autre type de filière traditionnelle.

Pour ceux qui disposent d’une chasse en amont, il est possible de mettre ce filtre derrière une fosse toutes eaux en le plaçant dans un contenant rigide en polyéthylène. Ce sera alors au tuyau d’épandage de distribuer les effluents sur l’ensemble de la surface des modules (mousse ou géotextile en fonction des modèles).

Le traitement est assuré par les bactéries qui se tassent dans les modules pour se terminer enfin dans le sable.

Il faut noter que le septodiffuseur est très compact. Cela présente donc un avantage non négligeable pour l’ensemble du système. Voici en quelques chiffres le détail de sa densité, dépendamment des avis techniques fournis :

  • Dispositif avec filtre à sable : 1,3 m2 à 1,9 m2 pour 1 habitant
  • Dispositif avec tranchée d’épandage : 3 m2 à 4 m2 pour 1 habitant

Encore une fois, notez que ces systèmes doivent jouir d’un agrément avant d’être mis en place. Une liste officielle des dispositifs agréés est par ailleurs disponible sur le site du Ministère du Développement Durable. Vous pouvez le consulter  à tout moment avant de faire valider votre choix auprès du Service Public d’Assainissement Collectif (SPANC).

Quel est le lien entre les filtres compacts et les filtres coco ?

Les filtres coco ne sont autres que des filières agréées dont les filtres compacts font partie. Ils présentent un atout particulier par rapport à leurs semblables car ce sont des dispositifs 100 % écologiques. Installés à la suite d’une fosse toutes eaux, ils sont composés de matériaux spécifiques pouvant préserver des millions de bactéries, dépendamment de leurs dimensions.

Note : Dans le domaine de l’assainissement non collectif, les matériaux en question sont dénommés « média ».

Un des principaux avantages de ce type de filtre est le fait d’être contenu dans une coque étanche de taille modeste. Grâce à ce fourreau de grandeur modérée, le dispositif ne nécessite donc pas une surface de plus de 10 mètres carrés.

 

 

Assainissement des eaux usées : comment faire le bon choix ?

Les dispositifs d’assainissement individuel sont disponibles en plusieurs déclinaisons. Il faut savoir, cependant, que la configuration de la parcelle est l’élément déterminant du choix du système le plus adapté. A cet effet, une étude de sol doit être effectuée pour choisir la filière de traitement idéale. Bien évidemment, trouver un bureau d’études spécialisé est recommandé pour s’en charger.

D’autres éléments sont également pris en compte dans le choix d’une filière adaptée à la résidence en question. Que ce soit pour une filière traditionnelle ou une filière agréée, l’état du terrain, le coût, et le fonctionnement du dispositif adopté sont aussi des critères qui peuvent impacter le choix des propriétaires.

 Note :

Peu importe le choix adopté, celui-ci doit toujours faire l’objet d’une validation de la part du SPANC.

Assainissement des eaux usées : ce qu’il faut savoir avant d’entamer les travaux

Il est nécessaire de connaitre toutes les possibilités par rapport à l’habitation avant d’opter pour un dispositif d’assainissement en particulier. Les éléments suivants doivent ainsi être déterminés au préalable :

  • La surface de terrain disponible pour l’installation : certaines installations sont beaucoup plus encombrantes, tandis que d’autres sont plus compactes.
  • Le degré de la pente du terrain (topographie) : permet de savoir s’il faut un tertre ou une pompe de relevage.
  • Le nombre total des pièces de la maison (à préciser avec leurs usages respectifs) : élément important pour bien dimensionner les installations.
  • Le type de sol en question : quel est son niveau de perméabilité ? Est-il possible d’y faire un traitement et une évacuation des eaux usées ?
  • Les contraintes relatives au terrain : vérifier la présence de puits et d’arbres dans les environs.

Il est à noter qu’une certaine distance doit être respectée entre le dispositif d’assainissement et les éléments se trouvant autour. En voici les détails :

  • Distance par rapport à un captage d’eau potable : 35 m
  • Distance par rapport à un puits (peu importe la profondeur) : 35 m
  • Distance par rapport aux limites des propriétés voisines : 3 m
  • Distance par rapport aux arbres et arbustes : 3 m
  • Distance par rapport à l’habitation : 5 m

Remarque :

C’est le dispositif d’assainissement qui doit se trouver éloigné de la maison. Le bac à graisse, obligatoirement, doit être placé tout près de l’habitation.

Quels sont les critères de choix dans le cadre d’un système d’assainissement ?

Après avoir déterminé les éléments précédemment cités, il est déjà possible de faire une présélection parmi les systèmes d’assainissement disponibles. Il reste alors les facteurs suivants pour fixer définitivement le choix sur le dispositif désiré :

  • Le coût en général (prix d’achat des matériaux, coût total de la main d’œuvre, coûts relatifs à l’entretien, …)
  • Le système de maintenance du dispositif
  • Les possibilités de financement du projet (il y en a quelques uns qui sont accessibles grâce au prêt à taux zéro)
  • L’intégration de l’installation dans l’ensemble du paysage (certains systèmes prennent moins de place que d’autres)
  • La préférence entre un dispositif plus industriel et une installation autonome

Baser le choix sur les procédés d’assainissement, c’est aussi possible !

Pour comparer de manière claire et concise les procédés d’assainissement existants, le tableau suivant est fourni à titre indicatif :

Dispositifs Fonction Production de boues Entretien à faire
Fosse toutes eaux Prétraitement Élevée Vidange (tous les 4 ans)
Fosse septique Prétraitement Élevée Vidange (tous les 4 ans)
Micro-station d’épuration Prétraitement et traitement Élevée Vidange annuelle
Bambou d’assainissement Traitement partiel Élevée Coupage des bambous (tous les 4 ans)
Lagunage eaux usées Traitement partiel Moyenne
  • Faucardage annuel (coupe des tiges)
  • Curage (5 à 10 ans)
  • Nettoyage hebdomadaire
Filtres plantés Prétraitement et traitement Faible
  • Désherbage (tous les 12 mois)
  • Retrait des boues (tous les 10 ans)
  • Faucardage (tous les 12 mois)
Toilettes sèches Traitement des eaux-vannes Faible
  • Vidange (tous les 3 jours)
  • Nettoyage régulier des réceptacles
Filtre à coco Traitement partiel Faible Vidange (tous les 10 ans)
Filtre à sable Traitement Faible Aucun
Lit d’épandage Traitement Faible Aucun

Dans le tableau qui suit, vous trouverez tous les avantages offerts par chaque type de dispositif, ainsi que les inconvénients que vous pourrez rencontrer par rapport à leur usage :

Dispositif Avantages Inconvénients
Fosse et filtre à sable
  • Toutes capacités.
  • Simple de fonctionnement
  • Surface moyenne obligatoire > 40 m².
  • Peut s’obstruer si mal entretenu
Fosse et filtre zéolithe
  • Importante densité
  • Installation limitée pour 5 pièces principales.
  • Coût élevé du renouvellement du filtre.
Fosse et filtre compact
  • Surface compacte inférieure à 20 m²
  •  Coût élevé du renouvellement du filtre.
Massif/filtre planté
  • Peut faire traitement et prétraitement à la fois
  • Peut s’apparier avec des toilettes sèches.
  • Ne produit pas de boues
  • Ne nécessite que très peu de vidange
  • Surface moyenne.
  • Nécessite un entretien régulier
Micro-station (à culture libre ou fixée)
  • Surface compacte inférieure à 10 m².
  • Longévité garantie
  • Dispositif unique pour le traitement et le prétraitement
  • Forte consommation électrique.
  • Beaucoup de bruits à cause du système électrique
  • Maintenance compliquée, vidanges fréquentes.
  • Coût hyper élevé
  • Pas éligible à l’éco prêt
Toilettes sèches (avec filière pour eaux ménagères)
  • Possibilité de se coupler avec un filtre planté.
  • Nécessitent une grande surface d’épandage.
  • Doivent être assemblées avec un dispositif de traitement des eaux ménagères.

NB :

Il est toujours indispensable de se renseigner auprès du SPANC pour connaitre les dispositifs interdits, ceux autorisés, et ceux soumis à agrément. Les recommandations des filières agréées sont également consultables afin de connaitre le type de dispositif adapté à l’emplacement.

Les conditions d’entretien : aussi importants que les types de dispositifs

L’entretien est un élément à ne pas prendre à la légère avant de choisir un dispositif d’assainissement. Il faut donc connaitre :

  • La quantité de boue produite par le dispositif (pour savoir la fréquence des vidanges à effectuer)
  • L’autonomie du système (pour prévoir à l’avance l’entretien du moteur)
  • La durée de vie du dispositif (certains peuvent nécessiter des travaux de rénovation importants)

Tout savoir sur les filtres à sable

Le traitement des eaux usées a toujours été un sujet d’actualité, en rapport notamment avec le développement des villes et plus généralement à la croissance démographique. Quoique la terre joue pleinement son rôle de grand intégrateur, la pollution des sols est une menace que l’homme du 3e millénaire vit à longueur d’année.

Le filtre à sable est un dispositif qui répond au souci de respect de l’environnement, réalisé à l’échelle d’une habitation mais qui peut s’avérer salvateur si toutes les habitations en construisent un.

Qu’est-ce qu’un filtre à sable ?

Le filtre à sable est un agencement qu’un propriétaire fait pour ne pas déverser ses eaux usées de façon brute hors de son habitat. Ce dispositif est mis en place pour continuer l’action de la fosse toutes eaux. Comme la fosse toutes eaux n’est que le prétraitement des eaux usées, le filtre à sable vient ainsi en complément et sert de lit d’épandage avant que les différentes particules ne se répandent alentour.

Son qualificatif de lit filtrant résume bien le rôle que le filtre à sable joue dans le processus d’assainissement. L’épuration de l’eau s’effectue en mettant à contribution les micro-organismes présents dans le sable.

Un principe connu depuis longtemps

Cette technique de filtration sur sable est appliquée dans de nombreuses contrées du monde entier et ce, depuis au moins deux siècles déjà. Le principe est simple, on fait passer les eaux à assainir du milieu ayant la granulométrie la plus élevée – en l’occurrence de gros graviers – à la granulométrie la plus fine, c’est-à-dire du sable. Ce matériau débarrasse les eaux ainsi déversées de toute substance polluante avant qu’elles ne soient rejetées dans le milieu naturel.

Mesures de sécurité relatives au filtre à sable

Pour être pleinement fonctionnel et éviter tout danger d’écrasement, le filtre à sable ne doit être installé sur du terrain à bâtir, des lieux de passage de véhicules, ni à proximité de plantations d’arbres.

Des distances de sécurité ont d’ailleurs été conçues par ceux qui en ont formalisé la technique. On ne doit forer un puits ou un captage pour l’alimentation en eau potable qu’à 35 m au moins du filtre à sable. De même, le filtre à sable ne doit être installé à moins de 3 m d’un arbre.

Les différents types de filtre à sable

On peut distique deux types d’installation des filtres à sables :

  • Les filtres à sable horizontaux
  • Les filtres à sable verticaux

Le filtre à sable horizontal pour les sols imperméables

On opte pour le filtre à sable horizontal quand le sol a une nature argileuse et ne permet pas une infiltration pour épuration des eaux usées. Une fosse est creusée dans le sol et les eaux sont assainies par le biais d’un massif de matériaux pour être collectées par des tuyaux qui les canalisent vers un exutoire qui peut être un ruisseau, un fossé, ou autre.

Fonctionnement du filtre à sable : Après le passage dans la fosse toutes eaux, les eaux usées se déversent dans la boîte de répartition que traverse un tuyau d’épandage. Cette pièce en béton est placée sur une couche de gravier de 0,25m de profondeur. Les eaux usées réparties par le tuyau d’épandage sur toute la longueur de la fosse sont filtrées par ce gravier, pour traverser ensuite le compartiment suivant constitué de gravillons de même profondeur que le gravier.

Côtoyant  le compartiment des gravillons se trouve celui du sable, deux fois plus large que ceux des deux précédents réunis mais toujours d’égale profondeur. Les eaux ainsi filtrées passent encore une fois au-travers d’un compartiment de gravillons avant de se déverser dans la boîte de collecte pour enfin être évacuées. Il va sans dire qu’un dénivelé doit exister entre la boîte de répartition et la boîte de collecte pour l’évacuation vers l’exutoire.

Filtre à sable vertical, l’option la plus répandue

A la différence de la disposition dans le filtre à sable horizontal, les couches de graviers et de sable sont placées l’une sur l’autre. Les eaux usées venant de la fosse toutes eaux se déversent ainsi dans la boîte de répartition et les tuyaux d’épandage sillonnant la fosse de long en large répartissent sur toute la surface recouverte par le gravier avec, en –dessous, le sable. Après avoir passé la couche de graviers, les eaux usées passent dans le sable pour être ensuite rejetées dans le milieu naturel.

Le filtre à sable drainé :

On distingue le filtre à sable vertical drainé de celui non drainé. Le filtre à sable vertical drainé est composé d’une couche finale de graviers où les canalisations de collecte sont enfouies. C’est cette couche drainante qui a donné son nom au filtre vertical drainé.

Le filtre à sable non drainé :

On opte pour le filtre à sable non drainé quand la perméabilité du sol est insuffisante et surtout pour protéger les nappes phréatiques. Le filtre à sable non drainé est indiqué quand la perméabilité est trop importante et quand il n’y a pas assez de place pour les tranchées d’épandage.

Filtre à sable et eau potable

Depuis très longtemps, les hommes ont eu connaissance que l’eau peut être filtrée pour être potable. Le traitement de l’eau par filtration lente sur sable est une technique qu’on applique surtout pour l’usage familial. Ce moyen traditionnel a le mérite d’être écologique. Les particules plus grosses que les intervalles entre les grains de sable ne passent pas dans l’eau destinée à être bue car ils subissent un effet de tamisage.

A la différence des méthodes rapides où on recourt aux produits chimiques, en l’occurrence un floculant qui accélère la sédimentation des particules transformés en flocons, cette méthode est lente mais naturelle. On obtient une eau cristalline à partir de l’eau du puits ou de la mare grâce à ce procédé.  Le principe est toujours le même, l’eau à filtrer passe par du gravier, des gravillons puis du sable avant d’être recueillie pour être bue.

Filtre à sable et piscine

La technologie a tôt fait d’exploiter les opportunités données par le sable pour assurer une eau limpide et cristalline à l’usage des baigneurs dans la piscine. Les filtres à sables pour piscine se déclinent aujourd’hui en une infinité de modèles tous plus performants les uns que les autres.

L’eau de la piscine est débarrassée des impuretés et autres particules salissantes quand elle est traitée par le filtre à sable, matériel devenu incontournable dans la gestion des piscines modernes qu’elles soient familiales ou destinées au public.

Problèmes avec les fosses septiques : quand faire appel à un professionnel?

Le problème caractéristique et le plus courant qui affecte la fosse septique est l’émanation d’odeurs fétides et nauséabondes. Les causes du problème sont diverses : de la mauvaise conception des installations sanitaires aux accidents mécaniques qui endommagent la fosse, en passant par les problèmes de ventilation.

Si certains dysfonctionnements peuvent être résolus grâce aux aptitudes de bricoleur de chacun, d’autres problèmes plus graves nécessitent le recours à un professionnel.

Comment fonctionne la fosse septique ?

La fermentation pour arriver à l’hydrolyse

La fosse septique a pour fonction de décanter les matières solides. Les bactéries anaérobies contenues dans les effluents fermentent ces dépôts qui s’hydrolysent. Ce cycle fonctionne normalement si la capacité de la cuve est proportionnelle au volume de déchets qui y sont déversés, en l’occurrence les matières fécales.

Ces étapes de décantation, de fermentation et d’hydrolyse demandent un certain temps qui se compte en mois pour se réaliser.

Rôle du sol dans l’épandage

Les gaz malodorants sont normalement évacués par les ventilations primaires et secondaires. La fosse n’assure, en fait, qu’une fonction de pré-traitement. La terre remplit ici son rôle de grand intégrateur dans la mesure où c’est le sol qui assure le traitement proprement dit.

De fait, les caractéristiques pédologiques ont une importance particulière car les sols qui conviennent le plus à l’épandage doivent être suffisamment perméables sans trop l’être pour ne pas risquer de souiller la nappe phréatique.

Protection de la nappe phréatique

Pour pallier les imperfections au niveau de la constitution du sol, on peut recourir à des massifs de sable – en cas de perméabilité insuffisante – et à des tertres filtrants si la nappe affleure. Dans les cas vraiment difficiles, on a recours à des filtres bactériens, installations destinées à jouer un rôle de mini stations d’épuration.

Il va sans dire que le rejet direct des eaux sortant de la fosse dans un puits ou à l’air libre est interdit, du fait du haut degré de pollution que cela représente. En effet, la fermentation étant déjà en cour, la pollution gagnerait rapidement une vaste étendue livrée aux mauvaises odeurs et à la corrosion.

Les problèmes qui peuvent survenir

Les mauvaises odeurs

Les mauvaises odeurs qui émanent de la fosse septique sont les premiers désagréments les plus notables quand l’installation présente des problèmes. Différentes causes peuvent en être à l’origine :

L’entrée d’air en amont, c’est-à-dire la ventilation primaire qui permet le dégazage de la fosse peut être bouchée.

Solution possible : Un tir au tuyau d’arrosage peut apporter la solution à ce problème pour enlever tout ce qui peut obstruer les différents conduits.

Les siphons peuvent être vides, ce qui arrive quand les occupants de la maison n’y ont pas séjourné pendant un temps assez long.

Solution possible : L’arrosage à grande eau de la cuve de WC peut y remédier pour remettre à niveau l’eau du siphon.

La vie microbienne ne s’est pas encore développée et la phase de pré-traitement n’est pas encore en marche.

Solution possible : On peut y remédier en ajoutant un activateur pour en accélérer le processus.

La fosse dégaze beaucoup trop

Solution possible : Le réflexe à avoir pour résoudre le problème est de vérifier le joint entre la fosse et le regard et poser un filtre anti-odeurs sur les ventilations du toit.

Des problèmes plus sérieux peuvent pourtant apparaître et qui dépassent les compétences de bricoleur de l’occupant de la maison. Force est de recourir aux services d’un professionnel.

Quand faire appel à un professionnel ?

Pour les problèmes de ventilation

Les dysfonctionnements peuvent être le fait d’un défaut ou de la vétusté de l’installation. Les ouvrages en béton  sont attaqués par la corrosion. Ce problème est généralement le résultat d’une mauvaise ventilation.

Pour les fosses mal conçues

Des déformations ou des fissures apparaissent au niveau de la fosse. Les causes en sont diverses. Cela peut provenir d’un remblaiement mal fait, mais ce peut aussi être dû à un écrasement de l’installation par le passage ou le stationnement de véhicules sur la fosse.

En cas de plantation d’arbres alentour, les racines de gros arbres sont également en cause. Par ailleurs, gels et inondations imposent aussi une lourde pression sur les installations.

Si l’eau usée ne s’évacue pas

La mauvaise évacuation de la fosse septique apporte son lot de dysfonctionnements. Elle peut alors empêcher l’écoulement des eaux usées et provoquer une inondation au niveau du traitement ou du prétraitement. Ce problème est dû à un manque d’entretien ou d’un écrasement d’un élément censé évacuer l’eau usée.

Pourquoi choisir un professionnel ?

Une solution plus pragmatique

L’intervention d’un professionnel est de ce fait incontournable car en présence de colmatage des canalisations, seul le professionnel est à même de corriger la mauvaise conception d’origine sur la pente insuffisante, par exemple, ou sur les canalisations sous-dimensionnées.

Dès le moment où le débouchage de la fosse septique doit être entrepris, le simple profane est dépassé. De même, quand l’origine du problème réside dans la vétusté des installations, le bricoleur doit laisser la place au professionnel.

Les grands moyens pour résoudre le problème : Le refoulement dans les toilettes, signe d’une inondation localisée, trouve sa solution dans le débouchage, le désengorgement et la vidange de la fosse septique. Les moyens à mettre en œuvre ne peuvent qu’être l’apanage de sociétés d’assainissement et de professionnels disposant d’un outillage approprié.

Les problèmes hérités des situations antérieures

Les erreurs de conception

Des nettoyages trop espacés, l’absence d’entretien du pré filtre et le sous dimensionnement des canalisations occasionnent des problèmes d’une acuité  particulière quand on considère leur ampleur et leurs conséquences sur le système entier des installations. Parfois, une mauvaise conception inclut des aberrations, telles que l’arrivée du réseau pluvial dans l’évacuation des eaux usées.

On ne peut négliger l’importance des travaux mal effectués par négligence ou par ignorance. Le temps a fini par mettre en exergue les défauts de fabrication. Le fait est que le temps a également amplifié l’impact de ces imperfections.

A nouveau principe, nouvelles mesures

On peut retracer l’origine de ces dysfonctionnements en considérant le fait que la fosse septique est désormais remplacée par la fosse toutes eaux. Pourtant, ce dispositif d’assainissement remanié ne s’est pas forcément accompagné de mesures appropriées pour intégrer de façon complète tous les aspects de l’un et l’autre système. Le déversement de toute l’eau usée de la maison dans une fosse ne comporte pas seulement que des avantages.

 

Tout ce qu’il faut savoir sur les eaux usées

On entend par « eaux usées » l’ensemble des eaux provenant de la salle de bain, de la cuisine, du lave-linge et du lave-vaisselle. Il s’agit donc, en d’autres termes, de toutes les eaux issues des tâches domestiques au quotidien. Egalement appelées « eaux grises », elles sont souvent composées de graisses, de résidus de détergent, et de savon.

De quoi sont composées les eaux usées ?

Les eaux usées sont constituées essentiellement de deux éléments : les eaux–vannes et les eaux ménagères.

Les eaux-vannes, en effet, sont celles issues des toilettes. On les appelle généralement « eaux noires ». Pouvant être pathogènes, elles constituent un support le déplacement des matières fécales et des urines.

Ce qui fait la différence entre les eaux-vannes, les eaux ménagères, et les eaux de pluie, c’est que les deux premières sont déversées directement vers la filière d’assainissement.

Remarque importante :

Il est possible d’optimiser la dégradation des eaux usées dans un système d’assainissement individuel en optant par exemple pour des produits de nettoyage biodégradables. Ces derniers sont facilement reconnaissables dans les grandes surfaces et les magasins grâce à la mention « sans danger pour fosses septiques » que le fabricant indique en clair sur l’étiquette.

De quelle manière les eaux usées sont-elles traitées ?

Les eaux domestiques et les eaux-vannes sont toujours traitées par la fosse « toutes eaux ». On la retrouve d’ailleurs dans le cadre d’un prétraitement en assainissement individuel. Pour ce qui est de la fosse septique, celle-ci prend en charge uniquement les eaux-vannes. Bien que ce système ne soit plus admis à l’heure actuelle sur les nouvelles installations, il peut tout de même être accepté dans le cas où sa mise en place a été faite avant une mise aux normes.

A noter :

Dans le cas où vous avez un bac à graisse à disposition, sachez qu’il n’y a que les eaux ménagères qui peuvent y transiter. Les eaux noires sont obligatoirement à déverser dans la fosse toutes eaux.

Quelles sont les matières rejetées par les eaux usées ?

D’une manière générale, il est impossible de déterminer à titre exact la diversité des matières que les eaux usées rejettent. Cependant, la présence de certains éléments reste toujours remarquable dans ces eaux grises. A part les germes issus des eaux des toilettes, on y retrouve principalement :

Des matériaux lourds issus des eaux ménagères :

  • Des résidus cosmétiques
  • Des produits d’entretien divers
  • Des débris de médicaments
  • Des dépôts de produits de lavage

Des composants chimiques :

  • Ammoniac
  • Phosphore
  • Azote

Quelle est la quantité approximative des eaux usées rejetées par jour ?

Si l’on mesure par gramme la quantité des rejets par jour pour une personne qui utilise en moyenne entre 100 et 250 litres d’eau, voici en résumé les résultats obtenus :

  • Matières en suspension : 50 à 70 g
  • Matières issues des détergents, dont phosphore : 4 g
  • Tous germes confondus : 10 à 100 millions (nombre)
  • Métaux lourds (résidus de plombs, de cadmium, de mercure, et d’arsenic) : 0,23 g
  • Substances azotées (ammoniacal et Kieldahl) : 12 à 15 g
  • Composés divers (chlore, fluor, iode) : 0,05 g
  • Substances oxydables : 40 à 70 g
  • Matières en suspension sous forme de particules (minérales et organiques confondues) : 50 à 90 g

Si l’on procède à une analyse des eaux usées, qu’est-ce qui en résultera ?

Quand on parle d’analyser les eaux usées, il est ici question d’en étudier les caractéristiques chimiques. Ce sont en effet ces caractéristiques qui déterminent de manière exacte les traitements à adopter en assainissement non collectif. Pour le traitement des substances solides, des particules fécales, et des graisses dans les eaux grises par exemple, il faut nécessairement :

  • Un système de prétraitement à l’aide de bactéries anaérobies au niveau de la fosse toutes eaux. La matière sera ainsi condensée et les particules lourdes seront déposées en boues. Pour ce qui est de la graisse, celle-ci se retrouvera en surface.
  • Un dispositif de traitement servant à épurer les eaux usées prétraitées. A ce stade, ce sont les bactéries aérobies qui entrent en action.

A retenir :

Pour un prétraitement avec des bactéries anaérobies, il n’est pas question de faire intervenir de l’oxygène. Cette substance n’a en effet aucune utilité au niveau du prétraitement.

Qu’en est-il de la gestion des stations d’épuration pour les eaux usées ?

Une certaine partie du traitement des eaux grises doit être faite en présence d’une certaine quantité d’oxygène. Toutes les matières font alors l’objet d’une analyse approfondie dans le but de gérer les stations d’épuration de manière optimale. Utilisé surtout au niveau de l’assainissement collectif, ce système est une parfaite alternative permettant un bon dosage de l’oxygénation.

Voici quelques notions sur l’analyse chimique des eaux usées à épurer :

  • DBO pour 150 à 400 mg par litre :

La DBO est un élément permettant de déterminer la quantité d’oxygène nécessaire afin de favoriser la dégradation des matières organiques biodégradables qui se trouvent dans les eaux grises. Elle s’exprime généralement en milligramme par litre de molécules d’O2. Les mesures sont faites à cinq jours selon les normes imposées.

  • DCO pour 1 g par litre :

Avec la DCO, c’est la quantité d’oxygène nécessaire à l’oxydation de la matière organique qui est mesurée. S’exprimant toujours en milligramme par litre de molécules d’oxygène, cette demande met en avant les matières de toutes les origines confondues.

  • Les matières azotées :

Les matières azotées sont des paramètres indispensables pour un meilleur pilotage et un contrôle optimal du procédé épuratoire au niveau de la station d’épuration. Sont inclus dans ces éléments :

  • L’azote Kjeldahl à raison de 30 à 80 mg par litre
  • L’azote ammoniacal pour 10 mg par litre
  • L’azote minéral (traces uniquement)

NB :

  • DBO = Demande biologique en oxygène
  • DCO = Demande chimique en oxygène
  • O2 = Oxygène

Contrôle assainissement non collectif

La mise en place d’un système d’assainissement individuel est obligatoire dès que vous optez pour une résidence implantée dans une zone d’assainissement non collectif. Ce type de dispositif est contrôlé par le Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC) et est soumis à des règlementations précises et strictes que vous devrez respecter.

Quel est le rôle exact du SPANC ?

Dans le cadre de l’assainissement, il appartient au SPANC de conseiller les usagers aussi bien sur le plan technique qu’au niveau règlementaire. Par la même occasion, il est du devoir de cette organisation de contrôler toutes les installations d’assainissement non collectif, surtout s’il y a changement de propriétaire de la maison d’habitation.

De quel type de contrôle le Service Public d’Assainissement Non Collectif est-il en charge ?

D’une manière générale, les principales vérifications à faire pour le SPANC  sont au nombre de quatre, dont voici les détails :

  • Le suivi régulier et périodique du bon fonctionnement des installations ayant été mises en place.
  • Le diagnostic qui vise à mettre en évidence l’existence des installations (ce procédé est obligatoire dans le cas où la propriété est mise en vente ou si aucun diagnostic n’y a jamais été effectué).
  • La vérification de la conception de base des installations, ainsi que le contrôle de leur technique d’implantation. Cette étape est surtout indispensable pour les demandes de permis de réhabilitation ou de construction à l’endroit d’une installation d’assainissement.
  • Le contrôle d’une exécution convenable des œuvres, une étape de vérification qui est normalement réalisée au tout début ou durant les travaux de construction.

À retenir :

Pour être valables, ces contrôles sont toujours suivis d’un rapport rédigé que le Service Public d’Assainissement Non Collectif devra remettre à la mairie et entre les mains des usagers de la maison pour des besoins administratifs.

Comment se déroule le contrôle des dispositifs nouvellement installés en assainissement non collectif ?

Au niveau de l’assainissement individuel, l’adoption d’un tout nouveau dispositif induit automatiquement à un contrôle obligatoire émanant du SPANC. Le contrôle en question doit avoir lieu dès la conception même de l’installation. Bien évidemment, il appartient au propriétaire de contacter le SPANC  pour bénéficier de cette intervention.

Comment les étapes de contrôles sont-elles détaillées dans le cadre de l’assainissement non collectif ?

Pour le contrôle de la conception et de l’implantation, les agents du SPANC se chargent de :

  • Vérifier si les installations en question sont effectivement conformes à ce qui a été proposé dans le permis de construire ou dans la demande de réhabilitation.
  • Effectuer un contrôle sur les plans suivants si existence d’une demande de permis de construire :
  • Est-ce que les propriétaires concernés ont bien fourni les documents exigés (plan de masse, plan schématique du bâtiment, plan des environs, plan de situation, plan de ville, extrait de carte IGN) ?
  • Est-ce qu’il existe des études supplémentaires que la commune d’implantation de la maison pourrait exiger ?
  • Est-ce qu’une étude du sol a été faite avant l’adoption du système d’assainissement non collectif ?
  • Demander des propositions alternatives si jamais il existe un avis défavorable à la délivrance du permis de construire.

À noter :

Cette intervention concerne surtout les projets d’extension de la maison. Cela peut être une réhabilitation totale du dispositif d’assainissement individuel ou une remise aux normes des dimensions de l’installation déjà existante.

Quant au suivi de la bonne exécution, voici en quoi se résume l’intervention du SPANC :

  • Le Service Public d’Assainissement Non Collectif se charge de vérifier si les éléments portés par le propriétaire puis agréés par le SPANC au moment du contrôle de la conception et de l’implantation ont bien été pris en considération lors de l’installation du système d’assainissement individuel.
  • Pour rester valable, ce contrôle doit se faire obligatoirement avant toute étape de remblaiement du dispositif. Il faut en effet que le SPANC le fasse avant que les propriétaires décident de recouvrir les fosses, le lit d’épandage, et tous les autres éléments constitutifs du système d’assainissement.
  • Si jamais un avis défavorable a lieu, le SPANC est obligé de demander des travaux complémentaires sur une durée déterminée. Bien évidemment, une contre-visite sera ensuite effectuée par les agents du SPANC  pour vérifier la réalisation de cette demande annexe.

Dans le cas d’une vente de la propriété, comment se déroule le contrôle ?

Si vous disposez d’une maison dotée d’une installation d’assainissement individuel et que vous aimeriez la vendre, il est nécessaire de fournir un diagnostic assainissement.

Le diagnostic assainissement est une étape obligatoire avant même la cession du bien en question. L’objectif de ce procédé est en effet d’apporter des améliorations par rapport aux dispositifs d’assainissement individuel et de tenir l’éventuel acheteur informé sur l’état réel des installations concernées.

Quels sont les points à préciser lors du diagnostic ?

Les interventions du SPANC  sont très précises quand il s’agit de faire un diagnostic assainissement. Il vérifie à cet effet, selon le cas, que :

  • Des travaux de remise aux normes sont encore à prévoir (ou non)
  • Des modifications sont à apporter pour simplifier l’accès au réseau (ou non)
  • Des réparations sont nécessaires (ou non) pour des questions de sécurité environnementale et sanitaire

En même temps, il fournit quelques recommandations par rapport au mode d’entretien du dispositif et de l’ensemble des installations.

À quel prix le diagnostic assainissement est-il effectué ?

Dépendamment de chaque situation, et sous conditions, il est possible que le diagnostic assainissement soit effectué à titre gratuit par le Service Public d’Assainissement Non Collectif. Mais d’une manière générale, un coût allant jusqu’à 200 euros est requis pour la réalisation du constat.

Remarque :

Le document incluant le rapport de diagnostic est un signe d’engagement de l’acheteur à réaliser les travaux de mises aux normes nécessaires une fois le bien immobilier à sa disposition. L’acquéreur dispose d’un délai d’une année pour effectuer les ouvrages y afférents.

Comment entretenir les filtres plantés ?

Pour garantir leur bon fonctionnement, et par conséquent le traitement en bonne et due forme des eaux usées, les filtres plantés doivent être entretenus, et ce, régulièrement.

Quels sont les entretiens à faire ?

Selon la période de l’année, les filtres plantés ont besoin d’un entretien particulier :

  • Le retrait des fausses herbes
  • Le faucardage des tiges de roseaux
  • L’évacuation des boues

Certains entretiens spécifiques sont à réaliser en fonction du type de filtres, selon qu’il s’agisse de filtres plantés verticaux, de filtres plantés horizontaux ou de lagunage.

L’entretien des filtres plantés verticaux

S’il s’agit des filtres plantés verticaux, voici les entretiens nécessaires :

  • Vous devez veiller avant tout à ce que la longueur des macrophytes ne dépassent jamais les 30 cm pour éviter que les plantes ne s’étouffent et ne meurent.
  • Vous devez garder un œil vigilant sur les mauvaises herbes, qui risquent de pousser pendant les deux premières années. Dès lors qu’ils apparaissent, il faut les arracher rapidement.
  • Vous devez aussi vérifier régulièrement que les drains ne soient pas bouchés, dans quel cas, il faudra procéder au débouchage.
  • Vous devez penser à évacuer les boues avant qu’elles ne dépassent les 15 cm.

L’entretien des filtres plantés horizontaux

Dans le cas des filtres horizontaux, l’entretien est moins contraignant, car il n’est pas nécessaire de couper les macrophytes et d’évacuer les boues. Pour entretenir des filtres plantés horizontaux, vous devez juste :

  • Veiller à enlever les mauvaises herbes s’il y en a.
  • Veiller à enlever les feuilles mortes et les branches s’il y en a.
  • Veiller à ce que les drains ne soient pas bouchés.
  • Veiller à ce que le filtre ne soit pas saturé.

L’entretien du lagunage

Si vous utilisez un lagunage pour le traitement des eaux, pour l’entretenir, vous devez :

  • Faucher régulièrement la végétation.
  • Curer les boues au moins tous les 10 ans.
  • Veiller à ce que chaque bassin fonctionne normalement.

La fréquence d’entretien des filtres plantés

La régularité et la fréquence de l’entretien dépend de la nature de la maintenance à effectuer.

Entretien à faire tous les ans :

  • Le taillage des macrophytes
  • L’évacuation des boues

Entretien à faire régulièrement, voire moins de trois mois :

  • L’arrachage des mauvaises herbes
  • L’arrachages des feuilles mortes et des branches
  • La vérification des drains et du filtre

A qui faire appel pour l’entretien de filtres plantés ?

La bonne nouvelle, c’est que l’entretien des filtres plantés n’est pas aussi compliqué que peut l’être la maintenance des fosses toutes eaux et des préfiltres. Cependant, pour que le travail soit bien fait, mieux vaut faire appel à des professionnels.

Vous pouvez bien évidemment enlever les branches et les feuilles mortes vous-même. Vous pouvez également vous charger de l’arrachage des mauvaises herbes, à condition d’être certain de pouvoir le faire correctement.

Pour ce qui est de la vidange pour les filtres plantés, mieux vaut faire appel à des experts en la matière. Pour ce qui est de l’entretien du lagunage, vous devez demander l’intervention de la commune.

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