Traitement de l’air
Le traitement de l’air est un système qui diffère de la technique d’aération. Cette dernière permet en effet le renouvellement de l’air ambiant intérieur, tandis que le premier consiste au nettoyage de l’air contenu dans un espace précis. Cette opération est indispensable, car c’est le garant du confort, de la santé, et du bien-être des occupants de la maison. Dépendamment des exigences des propriétaires, le renouvellement de l’air peut se faire de manière ponctuelle ou permanente, avec ventilation ou non.
En quoi le traitement de l’air est-il nécessaire ?
À part l’usage d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) et la mise en place d’un aérateur, l’ouverture
d’une fenêtre peut suffire pour renouveler l’air dans une pièce. Cependant, nul ne peut confirmer si cet air est pur et propre, vu que la pollution fait parler d’elle partout. C’est justement pour y remédier que le traitement de l’air a toute son importance.
En quoi consiste le traitement ?
Le but de traitement de l’air est de le purifier pour le débarrasser des particules pouvant nuire à la santé des occupants de la pièce. En effet, il n’y a pas que les humains qui ont besoin de cet air pur pour vivre sainement. Le mobilier, la peinture, et l’ensemble de l’habitat en nécessitent également afin d’assurer pleinement leur fonction.
Le traitement intervient donc sur quels plans ?
L’action en traitement de l’air cible trois éléments en priorité :
- L’humidité : ce facteur peut nuire au système respiratoire des personnes vulnérables, qu’il soit en manque ou qu’il soit de trop. En plus de conforter la fixation des pollens, il favorise l’émanation des bactéries, des moisissures, et des germes. C’est donc le premier élément à cibler.
À noter : En intérieur, le niveau d’humidité idéal se situe entre 30 % et 70 % de l’humidité relative.
- Les bactéries : tout comme les champignons, ces dernières peuvent provenir de n’importe où. Il est donc nécessaire de s’en défaire pour limiter leur prolifération. Sans traitement adéquat de l’air, les bactéries qu’il contient peuvent mener à une infection aigüe des poumons et des bronches.
- Les particules : ces éléments sont surtout constitués de poussières émanant de la circulation. Ils peuvent également être transportés dans l’air provenant des parcs et des jardins. Leur élimination est de rigueur pour limiter la propagation des allergènes.
Avec quels appareils peut-on traiter l’air ?
Pour un parfait assainissement de l’environnement intérieur, les appareils suivants sont d’une grande utilité :
L’humidificateur d’air :
Quand l’air intérieur est asséché par le chauffage central ou le chauffage électrique, il faut y apporter un certain niveau d’humidité. C’est pour ce faire que l’humidificateur est nécessaire. Cet appareil permet en effet le rétablissement rapide du taux d’humidité de l’air dans une pièce.
Le déshumidificateur :
Quand il y a un excès d’humidité dans l’air ambiant, cet appareil joue le rôle de capteur d’humidité pour ensuite la condenser dans un dispositif de récupération. Son efficacité reste effective, que l’humidité soit due à la cuisson, à la cheminée, au chauffage, ou même à la respiration.
Le purificateur d’air :
C’est un outil de filtrage dont le fonctionnement consiste à faire circuler l’air à travers un système de ventilation permettant d’épurer les particules.
L’ioniseur :
Grâce à ce dispositif, les particules d’air sont stérilisées via un système de polarisation négative. À part l’air, le matériel médical peut aussi bénéficier des bienfaits de l’ioniseur.
Le décontamineur :
Cet appareil se distingue par les grilles actives et le filtre actif dont il est équipé. Ces éléments sont constitués d’un revêtement fongicide et bactéricide qui élimine jusqu’à 99 % des champignons et des bactéries par émission de rayons ultraviolets.
À quel prix peut-on avoir un appareil de traitement de l’air ?
Un air traité ne coûte pas aussi cher que l’on croit. Tout dépend en effet du type de matériel utilisé. Les tarifs qui suivent sont fournis afin de simplifier les choix au moment de l’achat.
Le déshumidificateur d’air :
Ce dispositif est disponible en plusieurs déclinaisons. Pour les modèles les plus simples qui ne nécessitent pas l’usage d’une source d’énergie, le prix est aux environs de 80 euros. Quant à ceux qui sont équipés d’un absorbeur électrique, le coût avoisine les 350 ou 400 euros. Pour les déshumidificateurs de haute puissance, il faut compter dans les 3 000 euros.
L’humidificateur d’air :
Pour un usage domestique, un humidificateur d’air équipé d’un appareil de mesure du taux d’humidité ne coûte pas plus de 30 euros (ce type d’appareil est recommandé pour les pièces de petite taille). Pour les locaux à usage professionnel par contre, un investissement allant dans les 1 000 euros est indispensable.
Remarque :
Un humidificateur d’air avec hygrostat peut fonctionner sans dépendre du chauffage. Pour le faire fonctionner, il suffit d’une prise hygrostatique pour le permettre de se connecter au secteur. C’est grâce à cette prise que le dispositif peut se déclencher ou s’arrêter en fonction du niveau d’humidité idéal.
L’ioniseur :
Pour être efficace, un ioniseur pour une pièce à vivre doit être suffisamment grand. Un coût avoisinant les 70 euros est à prévoir. Quant aux pièces de petite taille, un ioniseur pour voiture peut suffire. Le prix de ce dernier est de 25 euros.
Les appareils combinés :
Il existe des appareils de traitement d’air combinant plusieurs fonctions. Pour se procurer un dispositif « purificateur – décontaminateur – ioniseur », le coût peut atteindre les 500 euros. Ce montant peut être revu en baisse s’il n’est pas équipé d’un capteur de qualité de l’air intérieur (QAI).
Comment trouver un spécialiste du traitement de l’air ?
D’une manière générale, vous pouvez vous-même effectuer la mise en place du dispositif de traitement d’air de votre choix. Cependant, à un certain niveau, quand il s’agit d’une grande installation, l’intervention d’un spécialiste est toujours recommandée afin d’éviter tout éventuel dysfonctionnement. Pour vous aider à chercher le technicien le plus approprié à vos besoins, nous vous proposons donc nos services. Grâce à notre réseau de collaborateurs professionnels, vous n’aurez aucun souci à trouver celui qui vous convient le mieux.

Le réseau d’assainissement est conçu avec des dalles en PVC depuis la sortie des eaux usées de votre habitation et traverse vos fondations et votre terrain jusque dans les voies publiques jusqu’à la boite de raccordement installée par votre commune.
La demande d’autorisation
La boite de raccordement est la plus importante dans le raccordement au tout-à-l’égout. Pour connaître si en effet vous êtes raccordé, recherchez la boite par la plaque de fonte. Si la boite est située en face de la limite de votre terrain, ouvrez-la et découvrez s’il y a une attente vers votre habitation. Vous allez identifier par la même occasion le fil d’eau et sa profondeur. Si vous hésitez, contactez un professionnel pour vous aider à identifier la boite de raccordement.
Ces dernières années, il a été remarqué que l’accord à l’amiable n’est pas toujours mis en avant dans les engagements reliant les collectivités locales aux entreprises. L’existence d’un médiateur est donc d’une grande importance pour limiter les recours en justice qui sont souvent coûteux en termes de temps et d’argent. C’est ce qui a d’ailleurs motivé la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau pour mettre en place le médiateur de l’eau.
Bien que la plupart des Français soient desservis par des entreprises membres de la FP2E, nombreux sont ceux qui ne sont pas éligibles à la médiation. Ne sont pas admissibles à l’intervention :
La médiation de l’eau dispose d’un site internet accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Toutes les informations permettant d’entrer en contact direct avec un médiateur y sont fournies.
Une fosse septique bouchée est un problème courant chez les ménages. Pour cela, il est utile de connaître les étapes à suivre pour assurer un débouchage parfait.
Vous allez identifier simplement le système d’assainissement colmaté sur l’endroit où l’eau ne s’écoule pas.
Après avoir débouché votre fosse septique, il est nécessaire de procéder à
Pour avoir une fosse septique propre et sans odeur, il est nécessaire de prendre l’habitude de la nettoyer régulièrement.
Pour assurer une propreté sans faille dans votre habitation, il est nécessaire d’entretenir le bac ou le sac qui va contenir les selles et l’urine. Pour les sacs, une vidange toutes les semaines ou les deux semaines s’avère utile. Pour les bacs, il est nécessaire le les vider à moitié plein.
L’abattant en acier
La matière du bac de la toilette sèche est importante autant pour le nettoyage que pour l’hygiène.
Il ne peut pas y avoir de drainage sans avoir recours aux drains. Ces derniers sont disponibles en plusieurs versions, mais les plus utilisés sont les drains sous radiers, les drains agricoles, et les drains de stabilisation des pentes. Il est toutefois utile de mentionner que les drains agricoles ne conviennent pas du tout à un usage dédié à l’assainissement. En effet, ce type d’accessoire projette les eaux sur la façade de la maison au lieu de les collecter.
Quand on a à faire à des résidences isolées, il faut impérativement que le réseau de drainage se constitue de drains périphériques connectés à un collecteur. Ce réseau doit ainsi être composé d’une fosse de collecte et d’une tranchée d’évacuation des eaux. À part les tuyaux en béton perforé ou poreux, ceux en PVC, ou ceux en erre cuite, le dispositif doit aussi avoir des matériaux filtrants.
En fonction des choix du maître d’œuvre, les drains peuvent être positionnés sur le long des fondations, ou à au moins 2 mètres des murs du bâtiment. L’avantage de les placer à 2 mètres des murs extérieurs, c’est de pouvoir bénéficier de leur protection contre les ruissellements ponctuels. Pour un emplacement près des fondations par contre, un risque d’humidification de ces dernières peut avoir lieu. Évidemment, cela ne peut que causer des désagréments pour la construction et les occupants de la maison.
Quand la taille de la fosse est déterminée par la surface totale de l’habitation, la norme exige un dispositif de 3 m3 pour une maison avec 3 chambres. Ainsi de suite, le volume de la fosse va accroître de 1 m3 quand le nombre des pièces de la maison augmente. Pour une résidence de 4 chambres donc, il faut une fosse de 4 m3.
Pour des cas exceptionnels, il est possible de baser les calculs des dimensions de la fosse par rapport à la capacité d’accueil maximale de la maison. Cette estimation sera ensuite diminuée, dépendamment du taux d’occupation escompté. D’une manière générale, 5 personnes adultes sont l’équivalent de 1 pièce principale. Ce système d’évaluation s’applique surtout dans les ateliers et les bureaux, là où les employés ne sont pas sensés rester 24 h sur 24.
Toutes les étapes relatives à 
Le dossier à remplir est à retirer auprès de la mairie de la ville où l’installation de la fosse septique va avoir lieu. D’une manière générale, les informations suivantes sont à fournir dans ce document :
Quand il s’agit d’une fosse septique simple, le volume par pièce n’est pas le même par rapport à une fosse « toutes eaux ». En effet, il faut avoir au moins 1.5 m3 pour une maison de trois pièces. Un rajout de 0.5 m3 est donc à observer pour tout supplément de chambre.
Le système d’assainissement semi-collectif est un dispositif visant à traiter les effluents regroupés de quelques habitations. Également appelé « assainissement non collectif regroupé » ou encore « petit collectif », le réseau peut intégrer aussi bien les appartements que les immeubles, les centres commerciaux, et les fabriques. Les hameaux, les sites de camping et les établissements hôteliers peuvent aussi en faire partie.
Pour ce qui est des habitations localisées dans la zone d’assainissement non collectif ou la zone d’assainissement individuel, c’est à la charge des usagers de se doter eux-mêmes de l’installation qu’il leur faut. Pour être conforme aux normes imposées, le dispositif en question doit être érigé selon l’arrêté du 7 septembre 2009 sur les installations d’assainissement non collectif de moins de 20 équivalents habitants.
L’intervention d’un bureau d’étude est de rigueur pour déterminer la faisabilité du projet. Des analyses sont faites par les experts à ce stade pour étudier de manière approfondie l’environnement général dans lequel le réseau de collecte va être implanté. C’est à partir du diagnostic de ce bureau que les constructions sont menées.
Quelques documents sont à fournir afin de constituer le dossier à annexer à la demande du permis de construire. Il s’agit entre autres :
Il faut savoir que le
La déclaration de travaux doit être faite pour pouvoir ériger une maison dont la surface de plancher est inférieure à 40 mètres carrés et supérieure à 2 mètres carrés. Il n’est pas nécessaire si les travaux à réaliser ont pour aboutissement de porter la surface totale de l’immeuble en question au-delà de 150 mètres carrés (un permis de construire est exigé dans ce cas).